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La FNATH regrette l’annonce de nombreuses concertations sans les associations ou les usagers

Laurence PARISOT entourée de ses lieutenants à l'issue de la conférence sociale, le 10 juillet 2012 à Paris. La patronne du MEDEF qui exprime sans nul doute son mécontentement total ©Charles PLATIAU / ReutersAu lendemain de la clôture du premier grand rendez-vous social est alors que le gouvernement commence à faire face une vague de licenciements. La FNATH s'est dite elle attentive au discours de Jean-Marc Ayrault en clôture de la grande conférence sociale. Si celle-ci partage, de nombreux éléments de la feuille de route regrettent les nombreuses imprécisions concernant en particulier la qualité de vie au travail et la prévention de la souffrance au travail. Autre argument et partagé par toutes les associations représentatives du handicap, l'absence de la société civile que représente le cœur associatif lors des concertations.

Un premier ministre qui aura à l'occasion, de son discours lancé plusieurs pistes de travail et un temps de travail, restreint dans le temps. La FNATH retient de ce discours certaines thématiques rejoignant ses préoccupations. Parmi celles-ci, la négociation interprofessionnelle sur l'amélioration de l'accès à l'emploi et de la formation professionnelle des travailleurs handicapés, ou encore une réflexion sur l'emploi des personnes handicapées dans les fonctions publiques. Mais aussi un groupe de travail « pour véritablement prendre en charge la pénibilité au travail ».

La FNATH qui avait envoyé à la ministre sa contribution (v.article), regrette que le sujet de la santé au travail, certes évoqué dans le discours du premier ministre, reste à ce stade principalement abordé sous l'angle, nécessaire, mais limitée, de l'égalité professionnelle. Un premier ministre resté notamment silencieux sur des thématiques liées à la reconnaissance des risques psychosociaux dans le privé, à la multiplication des maladies professionnelles. Notamment, en particulier souligne la fédération sur les troubles musculo-squelettiques, à la prévention de la désinsertion sociale et professionnelle, ainsi qu'à l'indemnisation des victimes du travail. Sujets rappellent pourtant Arnaud de Broco, le secrétaire général de la FNATH sur laquelle le Président de la République s'était engagé auprès de la Fédération lors de la campagne présidentielle.

« Concernant la concertation avec les associations, il n'est pas sûr que le changement soit pour maintenant ! De nombreux travaux auront lieu au sein d'instances dans lesquelles les associations n'ont délibérément pas été incluses, telles que le haut conseil pour le financement de la protection sociale, alors même que le financement est de plus en plus basculé sur les ménages. La parole des personnes malades et handicapées devra donc encore attendre et continuera de passer par des corps intermédiaires, c'est-à-dire les partenaires sociaux ». Conclut la FNATH dans son communiqué

Autre point de regret de la Fédération celle ne comprend pas que le premier ministre puisse annoncer une réflexion sur le financement des organisations syndicales et l'exercice des fonctions syndicales dans les entreprises. Alors même les dépenses d'intervention de l'État - incluant notamment les subventions aux associations- vont diminuer encore davantage. Par ailleurs, c'est aussi le statut des bénévoles qu'il conviendrait de définir et de revoir. 

Des doutes qui persistent du patronat aux Syndicats des salariées

Une conclusion nous incite néanmoins à affirmer que le patronat sort lui tous les cas le grand perdant de cette conférence. Laurence PARISOT pour lequel il n'est pas vraiment quel est prêté une oreille attentive et encore moins a celui du premier ministre Jean-Marc AYRAULT. Une patronne du Medef qui est ressortie au final particulièrement mécontent de la grande conférence sociale. Face a une CGT qui émet un jugement globalement positif, Force ouvrière étonnement satisfait, et une CFDT ravie de ce festin de négociations à venir. Mais cela reste de l'apparence les syndicats restant extrêmement prudents sur la réalité de l'application de ce qu'il appelle des idées.

La Rédaction

Marie CARLOTTI vient planter un arbre au Foyer Médicalisé pour autiste « La Lendemaine »

Marie-arlette Carlotti plantant un arbre au foyer lendemaine dans l'essonne qui ouvrira ses portes en 2013 ©FHI La ministre déléguée en charge des Personnes handicapées, Marie-Arlette CARLOTTI, venu en visite dans un d'un foyer pour adultes autistes dans le cadre de l'année 2012 proclamée grande cause nationale. Une visite ou après avoir planté un arbre, celle-ci a annoncé la réunion du comité national autisme le 18 juillet prochain afin de négocier le troisième plan qui devrait être mise en place pour novembre.

Trois axes, qui ne sont « pas exhaustifs » et peuvent être modifiés, a précisé la ministre, ont été dégagés : la recherche, avec notamment des diagnostics réalisés de façon plus précoce, le développement de l'offre en termes d'accompagnement, et la sensibilisation, la formation. « Il y a trop de retard dans le diagnostic », a regretté la ministre, qui souhaite des dépistages réalisés entre 18 mois et trois ans, au lieu de six ans en moyenne actuellement. « Je veux que les PMI (centres de protection maternelle et infantile) se saisissent de la question », a-t-elle souhaité en voulant « associer les professionnels de la petite enfance ». Pour les adultes, « le plan pluriannuel de création de places sera respecté. Nous soutiendrons les aidants familiaux ».

Marie Arlette CARLOTTI, qui également promit que le bilan des deux premiers plans, mis en place sous les précédents gouvernements, sera également refait. « On ne peut pas être juge et partie », a estimé la ministre. Le dernier bilan du plan 2008-2010 publié par le précédent avait d'ailleurs démontré les nombreuses carences et qui ne faisaient état de 342 places réellement installées pour les adultes et 1330 pour les enfants, à la fin 2010, sur 4.100 places (dont 2.000 pour les adultes) prévues pour la période 2008-2014.

La ministre qui recevra le 17 juillet prochain la présidente, Mme Danièle LANGLOYS, Présidente d'Autisme France dans le cadre d'un entretien préparant ainsi la réunion devant le Conseil national de l'autisme auquel assistera la ministre des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion Marie-Arlette CARLOTTI

Espace naturel, scientifique et culturel 

En construction, « La Lendemaine » accueillera, fin 2013, 24 personnes atteintes d'autisme ou de troubles autistiques dans 3 maisonnées de 8 chambres, pour une superficie totale de 1 923 m² de bâtiments, au sein d'un espace écologique et interactif de 7 hectares. "Ce sera une très belle réalisation", explique Marjolaine Rauze, Vice-présidente du Conseil général chargée des solidarités et de la Santé. "Un bâtiment HQE, un projet de vie active et des méthodes innovantes en prise avec la recherche pédagogique, médicale et scientifique".

Géré par l'association SAUGE (Solidarité Autisme Gestion), « La Lendemaine » répondra à de nombreux objectifs : accueillir le handicap, valoriser les espaces naturels, resserrer les liens entre la recherche scientifique et les pratiques médico-sociales, partager la culture et l'art, créer des emplois dans un contexte en profonde évolution de la compréhension et de la prise en charge de l'autisme et des troubles envahissants du développement.

"Le projet de « La Lendemaine » répond aux objectifs fixés par le Schéma départemental en faveur des personnes en situation de handicap en Essonne, qui prévoit la création de places pour les personnes atteintes de troubles autistiques en foyer de vie ou en foyer d'accueil médicalisé", ajoute Marjolaine Rauze. "La grande originalité de ce projet c'est également la coopération entre deux départements, Paris et l'Essonne. Le Grand Paris, c'est aussi celui de la solidarité et la « Lendemaine » en est une belle illustration !", explique Jérôme Guedj. "L'Essonne a toujours été précurseur en matière de prise en charge de l'autisme c'est donc une très grande satisfaction pour nous tous d'accueillir aujourd'hui Marie-Arlette Carlotti dans notre département !".

Stéphane LAGOUTIERE

Marie Arlette CARLOTTI développe ces priorités devant le CNCPH sans réelle annonces

Marie-Arlette Carllotti lors de la sortie conseil des ministres peu après le premier des élections législative ©AFP / Fred DUFOURSemaine chargée pour la ministre, Marie Arlette CARLOTTI qui après cette visite eclair devant le conseil national consultatif des personnes handicapés (CNCPH), sera demain en visite dans un foyer autiste avant d'assister le 18 juillet prochain au Conseil national autisme dans le but de la négociation du troisième plan. Marie-Arlette CARLOTTI qui recevra le 25 juillet, les deux sénatrices qui ont élaboré le rapport sur l'application de la loi de février 2005 (v.article). La ministre des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion qui à cette l'occasion de son intervention devant le CNCPH a soulignée les grandes lignes de ses priorités. Éducation, emploi et accessibilité universelle.

Sans véritable annonce tangible et sans la teneur exacte de son discours, mais se rapprochant du discours tenu à l'occasion du congrès de la FNATH à Toulouse le 23 juin dernier. La ministre a simplement rappelé l'embauche de 1500 auxiliaires de vie scolaire et le début d'une véritable formation des AVS confirmant la signature du décret annoncé le 11 juillet dernier afin de définir l'aide individuelle et l'aide mutualisée à apporter suivant les cas (v.article).

Mme CARLOTTI qui a ensuite abordé les difficultés de l'emploi des personnes handicapées revenant ainsi sur une situation déficiente par la Cour des comptes le 22 juin dernier cette dernière affirmant dans son référé qu'elle avait rendu public. Assurant comme elle l'avait déjà fait que le gouvernement ferait tout relancer celle-ci avec notamment la signature d'une nouvelle convention pluriannuelle d'objectifs et de moyens, prévue pour 2013, entre Pôles emploi, l'Agefiph, le FIPHFP et la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie.

La ministre terminant son intervention sur l'accessibilité. Rappelant ainsi l'engagement de François Hollande de créer une agence nationale de l'accessibilité universelle sera tenu. Est-elle vraiment nécessaire beaucoup n'en sont pas sûr parmi les associations? De plus si celle-ci n'est pas de doter de moyens tant humain que financier comme l'avait rappelé Arnaud de Broca dans une interview le 23 juin dernier, cela ne sera qu'une pierre dans l'eau. La ministre qui aurait enfin fait part d'améliorer l'accès aux soins, grâce notamment à une meilleure coordination entre les établissements sociaux et médico-sociaux et le secteur sanitaire, ainsi que le dispositif de compensation de la perte d'autonomie selon l'APF.

Stéphane LAGOUTIÉRE

La Fnath en son absence présente sa contribution a la conférence sociale qui vient de s'ouvrir

Jean-Marc Ayrault lors de la clôture de la Conférence sociale au siège du Conseil économique, social et environnemental à Paris le 10 juillet ©AFP ImageForum  Alors que la conférence sociale vient de s'ouvrir, la Fnath qui comme d'autres associations représentatives du handicapé avait été invitée le 4 juillet dernier avec les syndicats a présenté leurs revendications. La FNATH qui estime regrettable l'absence du monde associatif a cette conférence et présente ici sa contribution pour la conférence. Le secrétaire général de l'association, Arnaud de Broco devrait être reçu par la ministre, Marie-Arlette CARLOTTI, le 19 juillet prochain auquel seront notamment abordées ces questions.

Accès à l'emploi des travailleurs handicapés, prévention de la désinsertion sociale et professionnelle, accès à la formation, amélioration de la qualité de vie au travail, renforcement de la démocratie dans l'entreprise et financement de la protection sociale, voici les principales thématiques sur lesquelles la FNATH se positionne dans cette contribution.

Concernant l'accessibilité notamment des lieux de travail, celle-ci demande la publication de l'arrêté sur l'accessibilité des lieux de travail. Première étape incontournable pour l'association, d'un plan plus ambitieux sur l'emploi des travailleurs handicapés, devant donner une impulsion une dynamique nouvelle dans les entreprises

Concernant le point important de la prévention de la désinsertion sociale et professionnelle, dont l'association voit en cela, un enjeu majeur face aux 120 000 licenciements pour inaptitude prononcé chaque année. Par ailleurs, 55 % des personnes n'ont pas retrouvé leur emploi après leur accident ou leur maladie, selon une étude réalisée par elle en 2012. Plusieurs leviers doivent être utilisés rappelle telle comme la formation, la réforme des services de santé au travail qu'il convient de retravailler, la détection précoce des situations d'inaptitude dans l'emploi, le reclassement par bassin d'emploi...

L'amélioration des conditions de travail serait un des autres éléments essentiels notamment en renforçant la démocratie sociale dans l'entreprise. En prévenant la pénibilité au travail et en facilitant le travail des seniors, sans oublier une plus grande prise en compte des risques psychosociaux. Mais aussi par une meilleure indemnisation des victimes du travail. Sur ses questions, le changement doit être maintenant ! souligne la FNATH.

Autre argument qui ne doit pas être oublié lors de cette conférence sociale le maintien d'un niveau élevé de protection sociale, sans imposer de nouvelles mesures pénalisant les personnes handicapées ou malades, mais en apportant, au-delà de mesures structurelles, de nouvelles recettes supplémentaires à la sécurité sociale.

Stéphane LAGOUTIÉRE

Marie Arlette CARLOTTI reçoit les associations et syndicats dans le cadre de la conférence sociale

Marie-Arlette Carlotti dans son bureau de l'avenue de Ségur à Paris. La ministre déléguée en charge des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion ©Thierry Garro A quelques jours de la conférence sociale le 9 et 10 juillet, Marie-Arlette CARLOTTI la Ministre délégué aux personnes handicapées et à la lutte contre l'exclusion a tenu une réunion préparatoire auquel étaient convié les syndicats et les associations représentative du handicap. A l'issue de cette réunion la Ministre a reconnu « la réalité du chômage et la précarité comme une réalité persistante en France ». Une réunion dans lequel le communiqué précisé que l'accès à la formation, le développement du recours à l'apprentissage y compris dans la fonction publique, la nécessité d'assurer un accompagnement du salarié, ont fait l'objet de discussion.

A l'issue de la réunion Marie-Arlette CARLOTTI s'est dit satisfaite d'avoir put a l'occasion de la grande conférence sociale et réunir autour d'une même tables des partenaires qui ne le sont pas souvent. « Je me félicite de la tonalité de nos échanges et de la capacité de chacun d'entre eux à adopter le point de vue de l'autre. J'ai noté de nombreuses convergences, un état d'esprit constructif et même volontariste, que ce soit du côté des associations ou du côté des organisations syndicales ».

Une parole dont la ministre délégué a promis quelle serait portée devant la conférence sociale, dont la Arnaud de Broca lors de venu de la Ministre en clôture du congrès de la FNATH avait regretté que les associations ne puissent pas y participer. Mme CARLOTTI d'ajouter que « Le dialogue s'ouvre désormais sur de nouvelles bases. Tous, avec moi, souhaitent qu'il se poursuive afin de travailler et de préparer ensemble des meilleures conditions de travail pour les personnes handicapées. Je souhaite mettre en place une instance de discussion qui soit également ouverte aux collectivités dont le rôle est essentiel : les communes de France, l'association des départements de France (ADF) et l'association des régions de France (ARF) ».

Et de conclure « Je veux privilégier la négociation et dégager une volonté collective partagée. Une méthode totalement différente de celle pratiquée depuis 10 ans ».

La Rédaction

L’APAJH annonce vouloir faire entendre la voix du handicap à l’ occasion de législature

Le Président des Fédérations APAJH, Jean-Louis GARCIA demandant au gouvernement de tenir ses promesses ©APAJHDans un communiqué hier et dix jours après sa 36e assemblée générale a la cité universitaire de Paris, l'Association pour adultes et jeunes handicapés qui fête son cinquantenaire a réaffirmé ses propositions pour l'inclusion des personnes en situation de handicap. L'association est son président Jean-Louis Garcia, qui n'hésite pas à rappeler que le candidat François HOLLANDE avait se reconnaître « pleinement dans l'esprit du Pacte handicap 2012 de l'APAJH.

Dans ce communiqué le président de l'APAJH Jean-Louis Garcia, revient notamment sur ses engagements François HOLLANDE affirmant à l'époque que « La devise que vous avez mise en exergue, " ce qui est utile pour la personne en situation de handicap est utile pour la société tout entière " est très juste. [...] C'est une société plus inclusive pour tous que nous avons à construire. [...]. Un président qui avait à l'époque également reconnu « La création de 60 000 postes supplémentaires est le socle de mon engagement en faveur des enfants en situation de handicap ».

Une série de promesses que le candidat et désormais chef de l'État s'est ainsi engagés non seulement auprès de l'APAJH, mais de l'UNAPEI qui a été la première a lancé un site, suivit de la FNATH ou de l'APF. Des candidats qui ont l'époque n'avaient pas tous répondu. Le Président de l'APAJH qui souligne « qu'au-delà des intentions, les premiers contacts avec le gouvernement et ses premières déclarations sont des signes positifs ».

Des déclarations comme celle que Marie-Arlette CARLOTTI, ministre déléguée aux personnes handicapées et à la lutte contre l'exclusion, a adressé aux militants une lettre saluant le travail effectué par le mouvement APAJH pour améliorer le quotidien des personnes en situation de handicap, promouvoir leur autonomie et lutter contre toutes les discriminations. Une lettre adressée à l'association qui confirme les trois chantiers prioritaires que son l'éducation, l'emploi et l'accessibilité dont elle a parlé le 22 juin dernier lors du congrès de la FNATH à Toulouse où elle est intervenue pour là pour fois.

Si l'APAJH déclare être satisfaite de ces déclarations, elle reste néanmoins vigilante et attend les actions précises et les moyens alloués pour juger de l'engagement de la nouvelle majorité. Pour Jean-Louis Garcia, « comme à son habitude, la Fédération, association militante et gestionnaire, souhaite travailler dans le cadre d'un partenariat constructif avec les pouvoirs publics pour construire une République toujours plus inclusive et mobilisée pour garantir la citoyenneté et l'autonomie de tous et de chacun ».

Stéphane LAGOUTIÉRE

Le premier ministre Jean-Marc Ayrault, la rigueur sera présente mais inconnu du discours

Jean-Marc Ayrault concluant son discours de politique générale, le 3 juillet à l'Assemblée nationale ©LejeuneAprès la remise la veille du rapport par la cour des comptes, le premier ministre a présenté sa feuille de route détaillant devant les députés notamment les grandes réformes du quinquennat dans lequel il à notamment précisait le calendrier. Une intervention 1 heure 30 ou le handicap bien qu'évoquer ne l'aura été que façon épisodique. Jean-Marc Ayrault, a sans la citer évoquer les efforts nécessaires pour atteindre les règles fixé par Bruxelles en 2013. L'assemblée nationale qui de l'intervention des présidents de groupes parlementaires, la voté la confiance augouvernement Ayrault par 302 voix pour, et 225 contre sur 577.

Un discours ou sans jamais prononcer le mot rigueur celle-ci sera constamment évoqué afin de redresser un pays « abîmée moralement » et « affaiblie économiquement », appelant l'ensemble du peuple française à une mobilisation générale. Un premier ministre qui évoquera celle-ci face à un contexte ou le gouvernement a été à 0,3% pour 2012 et environ 1,2% pour 2013, contre 0,4% et 1,7 % attendu respectivement jusqu'à présent. Poursuivant sur sa lancé Jean-Marc AYERAULT a confirmé l'objectif d'un retour à l'équilibre budgétaire en 2017, passant par une réduction du déficit public à 4,5%% du PIB cette année. Affirmant également que le gouvernement entendait « solliciter d'abord ceux qui jusqu'ici ont été exonérés de l'effort collectif », visant les« contribuables aisés » et les « grandes entreprises. ». Des détails qui seront présenté demain après la présentation du « collectif budgétaire ». Jean-Marc AYRAULT qui lors de son intervention préférant parler de «redressement dans la justice» plutôt que des idées d'austérité budgétaire.

Calendrier des grandes reformes

Jean-Marc AYRAULT qui évoquera alors les principales promesses de campagne de François Hollande avec le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels, réforme sur la loi des universités et des aides pour les étudiants, loi sur l'audiovisuel, conférence environnementale à la rentrée. Mais aussi le vote à la proportionnelle et fin du cumul des mandats ou encore, loi de vote sur les étrangers, lutte contre la pauvreté. Un dernier point ou le premier ministre à confirmer est la création prochaine « Un plan de lutte contre la grande pauvreté ». Tout en précisant qu'une conférence sera organisée « à l'automne avec les associations, les collectivités locales, les organismes de protection sociale, qui sont au cœur de la lutte contre la pauvreté, non, mesdames et messieurs de l'opposition, pas pour parler, mais pour trouver ensemble les solutions que les Français attendent », poursuit le premier ministre, rappelant qu'une famille sur sept vit « dans une grande précarité ».

Des associations étonnées

Plusieurs associations ont par regretter cette absence de précision dont la campagne présidentielle a quasi oublié le sujet. L'APF qui regrette que la question de la perte d'autonomie ne soit envisagée que pour les personnes âgées, sans prendre en compte les personnes en situation de handicap dont les besoins sont actuellement insuffisamment couverts, par la prestation de compensation du handicap (PCH). La question des ressources a également été ignorée, alors que plus d'un million de personnes vivent avec l'allocation aux adultes handicapés (AAH) ou des pensions d'invalidité, soit largement sous le seuil de pauvreté. Un discours qui aura un cependant un signe d'ouverture avec sa présentation et « traduction » à destination du handicap mental dont a été chargé de réaliser l'UNAPEI

Stéphane LAGOUTIERE