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Daniel Agacinski, « beau fils » de Lionel Jospin rejoint le cabinet de Marie-Arlette CARLOTTI

Rédigé le 19 Juillet 2012

2012.07.19.Daniel-AgacinskiAprès la remise a flot de Lionel Jospin sous l'impulsion de François HOLLANDE, qui l'a nommé à la tête de la commission de rénovation de la vie publique. C'est le beau-fils Daniel Agacinski qui a rejoint son premier ministère au coté de Marie Arlette CARLOTTI. le fils biologique du philosophe Jacques Derrida dont Lionel Jospin a « fait son fils » selon sa mère Sylviane Agacinski, a rejoint son premier cabinet ministériel. Depuis fin Juin, ce normalien, premier à l'agrégation de philosophie, est devenu le conseiller parlementaire de la ministre déléguée chargée des Personnes handicapées, Marie-Arlette Carlotti. Belle début de carrière pour ce jeune dont l'avenir nous dira ce qu'il pourra apporter a la cause du handicap.

La Rédaction

Midi-pyrénées investira 9 M€ pour la recherche en médecine régénérative

Rédigé le 16 Juillet 2012

vue aérienne du site de l'oncopole de Toulouse.Les élus régionaux, sur proposition du président Martin Malvy, ont approuvé lors de la dernière commission permanente une aide de 9 M€ dans la construction d'un bâtiment de recherche et de production dédié aux cellules mésenchymateuses et à la médecine régénérative. Ce projet s'inscrit dans le cadre du Plan Cancer régional, doté de 32 M€ sur la période 2001-- 2014.

La création de cet espace permettra de regrouper sur un même site les forces de recherche, de transfert et de production en matière de cellules mésenchymateuses appliquées à la médecine régénérative et de mettre à disposition de l'ensemble de la communauté scientifique et des entreprises de la région Midi-Pyrénées des équipements de très haut niveau.

Il regroupera sur 3 000 m² dont 600 m² consacrés à la production de médicaments cellulaires de thérapie innovante, une centaine de personnels de recherche et de production. Il hébergera le laboratoire STROMALAB (Université Toulouse 3 « Paul Sabatier », CNRS, INSERM, EFS), la plate-forme de production de médicaments cellulaires de thérapie innovante (EFS), une zone d'accueil de futures équipes d'excellence, une zone dédiée aux projets collaboratifs publics/privés et une zone « incubateur Midi-Pyrénées » destinée à l'hébergement de start-up. Le bâtiment se trouvera sur le site de l'Oncopôle Langlade, à proximité immédiate de l'institut universitaire du cancer et du centre de recherche en cancérologie de Toulouse.

Les Ardennes vote plusieurs investissement pour la dépendance et la handicap mental

Rédigé le 15 Juillet 2012

La Commission permanente des du conseil général des ArdennesLa commission permanente du conseil général des Ardennes réunit le 8 juillet dernier a fait voter plusieurs investissements, et notamment deux dans le domaine social concernant les personnes dépendantes et la prise en charge du handicap mentale.

S'agissant de l'hôpital de Sedan le conseil général a voté sa participation s'est engagée à hauteur de 960.000 € dans un projet de reconstruction de l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) de Floing, dont les locaux sont devenus vétustes et inadaptés au public accueilli. Le nouvel EHPAD de 80 places sera construit à Sedan. Dans le même temps, l'EHPAD situé à Glaire sera amélioré, grâce au transfert de 20 places vers la structure neuve de Sedan.

Par ailleurs, face aux difficultés que rencontre l'institut l'Albatros de Petite-Chapelle (Belgique) pour prendre en charge les personnes handicapées mentales, et étant donné que ce constat est partagé par d'autres établissements ardennais, le conseil général a validé, avec l'Agence Régionale de santé, l'agrandissement du foyer spécialisé La Source, situé à Gué d'Hossus. Ce projet permettra de créer neuf places et de porter ainsi la capacité d'accueil de La Source à 39. Les travaux devraient coûter 1.174.754 €. Le Département accordera une subvention de 88.000 € à l'Albatros.

La Rédaction

AUTISME, la région poursuit son engagement dans le cadre d’une politique volontariste

Rédigé le 13 Juillet 2012

Jean-Paul HUCHON président du Conseil Ile de France a fait voté des subventions pour l'autisme Jean-Paul HUCHON et Laure LECHATELLIER, Vice-présidents en charge de l'Action sociale, des Formations sanitaires et sociales, de la Santé et du Handicap, ont fait voter aujourd'hui une subvention de 332 213 € pour dix-neuf projets novateurs dans la prise en charge et l'accompagnement des enfants et des adultes souffrant de syndromes autistiques. Parce que les causes des troubles autistiques nécessitent encore de la recherche et que les réponses des pouvoirs publics doivent s'amplifier, la région Ile-de-France a décidé de faire de l'autisme sa grande cause régionale de l'année 2011. Pour ce faire elle a lancé un appel à projets en avril 2011 visant à soutenir les initiatives des associations franciliennes

L'objectif étant d'ouvrir le champ des actions qui pourront être soutenues par la région et de faire émerger des projets novateurs et concrets. La région accorde jusqu'à 20 000 € de subvention par projet sélectionné. La Région a porté une attention particulière aux projets favorisant l'accès vers l'école, l'emploi, le sport, la culture et les loisirs... Elle a souhaité aussi favoriser les actions de soutien aux familles, aux aidants, aux fratries. Dans ces dix neuf projets, on peut noter à Saint-Gervais (94) la création d'un atelier artistique autour de la biodiversité pour favoriser la connaissance mutuelle d'enfants autistes et non autistes, à Bagneux (92) la création d'ateliers autour d'un potager bio, ou encore à Ozoir-la-Ferrière, la création d'ateliers de poterie céramique...

La Région engagée depuis 2004, en faveur de la création de lieux de vie pour les autistes. L'Ile-de-France a financé depuis, 57 établissements pour enfants et adultes, soit 1262 places créées et 643 rénovées, pour un investissement total de 20 M€.

La FNATH regrette l’annonce de nombreuses concertations sans les associations ou les usagers

Rédigé le 13 Juillet 2012

Laurence PARISOT entourée de ses lieutenants à l'issue de la conférence sociale, le 10 juillet 2012 à Paris. La patronne du MEDEF qui exprime sans nul doute son mécontentement total ©Charles PLATIAU / ReutersAu lendemain de la clôture du premier grand rendez-vous social est alors que le gouvernement commence à faire face une vague de licenciements. La FNATH s'est dite elle attentive au discours de Jean-Marc Ayrault en clôture de la grande conférence sociale. Si celle-ci partage, de nombreux éléments de la feuille de route regrettent les nombreuses imprécisions concernant en particulier la qualité de vie au travail et la prévention de la souffrance au travail. Autre argument et partagé par toutes les associations représentatives du handicap, l'absence de la société civile que représente le cœur associatif lors des concertations.

Un premier ministre qui aura à l'occasion, de son discours lancé plusieurs pistes de travail et un temps de travail, restreint dans le temps. La FNATH retient de ce discours certaines thématiques rejoignant ses préoccupations. Parmi celles-ci, la négociation interprofessionnelle sur l'amélioration de l'accès à l'emploi et de la formation professionnelle des travailleurs handicapés, ou encore une réflexion sur l'emploi des personnes handicapées dans les fonctions publiques. Mais aussi un groupe de travail « pour véritablement prendre en charge la pénibilité au travail ».

La FNATH qui avait envoyé à la ministre sa contribution (v.article), regrette que le sujet de la santé au travail, certes évoqué dans le discours du premier ministre, reste à ce stade principalement abordé sous l'angle, nécessaire, mais limitée, de l'égalité professionnelle. Un premier ministre resté notamment silencieux sur des thématiques liées à la reconnaissance des risques psychosociaux dans le privé, à la multiplication des maladies professionnelles. Notamment, en particulier souligne la fédération sur les troubles musculo-squelettiques, à la prévention de la désinsertion sociale et professionnelle, ainsi qu'à l'indemnisation des victimes du travail. Sujets rappellent pourtant Arnaud de Broco, le secrétaire général de la FNATH sur laquelle le Président de la République s'était engagé auprès de la Fédération lors de la campagne présidentielle.

« Concernant la concertation avec les associations, il n'est pas sûr que le changement soit pour maintenant ! De nombreux travaux auront lieu au sein d'instances dans lesquelles les associations n'ont délibérément pas été incluses, telles que le haut conseil pour le financement de la protection sociale, alors même que le financement est de plus en plus basculé sur les ménages. La parole des personnes malades et handicapées devra donc encore attendre et continuera de passer par des corps intermédiaires, c'est-à-dire les partenaires sociaux ». Conclut la FNATH dans son communiqué

Autre point de regret de la Fédération celle ne comprend pas que le premier ministre puisse annoncer une réflexion sur le financement des organisations syndicales et l'exercice des fonctions syndicales dans les entreprises. Alors même les dépenses d'intervention de l'État - incluant notamment les subventions aux associations- vont diminuer encore davantage. Par ailleurs, c'est aussi le statut des bénévoles qu'il conviendrait de définir et de revoir. 

Des doutes qui persistent du patronat aux Syndicats des salariées

Une conclusion nous incite néanmoins à affirmer que le patronat sort lui tous les cas le grand perdant de cette conférence. Laurence PARISOT pour lequel il n'est pas vraiment quel est prêté une oreille attentive et encore moins a celui du premier ministre Jean-Marc AYRAULT. Une patronne du Medef qui est ressortie au final particulièrement mécontent de la grande conférence sociale. Face a une CGT qui émet un jugement globalement positif, Force ouvrière étonnement satisfait, et une CFDT ravie de ce festin de négociations à venir. Mais cela reste de l'apparence les syndicats restant extrêmement prudents sur la réalité de l'application de ce qu'il appelle des idées.

La Rédaction

Marie CARLOTTI vient planter un arbre au Foyer Médicalisé pour autiste « La Lendemaine »

Rédigé le 12 Juillet 2012

Marie-arlette Carlotti plantant un arbre au foyer lendemaine dans l'essonne qui ouvrira ses portes en 2013 ©FHI La ministre déléguée en charge des Personnes handicapées, Marie-Arlette CARLOTTI, venu en visite dans un d'un foyer pour adultes autistes dans le cadre de l'année 2012 proclamée grande cause nationale. Une visite ou après avoir planté un arbre, celle-ci a annoncé la réunion du comité national autisme le 18 juillet prochain afin de négocier le troisième plan qui devrait être mise en place pour novembre.

Trois axes, qui ne sont « pas exhaustifs » et peuvent être modifiés, a précisé la ministre, ont été dégagés : la recherche, avec notamment des diagnostics réalisés de façon plus précoce, le développement de l'offre en termes d'accompagnement, et la sensibilisation, la formation. « Il y a trop de retard dans le diagnostic », a regretté la ministre, qui souhaite des dépistages réalisés entre 18 mois et trois ans, au lieu de six ans en moyenne actuellement. « Je veux que les PMI (centres de protection maternelle et infantile) se saisissent de la question », a-t-elle souhaité en voulant « associer les professionnels de la petite enfance ». Pour les adultes, « le plan pluriannuel de création de places sera respecté. Nous soutiendrons les aidants familiaux ».

Marie Arlette CARLOTTI, qui également promit que le bilan des deux premiers plans, mis en place sous les précédents gouvernements, sera également refait. « On ne peut pas être juge et partie », a estimé la ministre. Le dernier bilan du plan 2008-2010 publié par le précédent avait d'ailleurs démontré les nombreuses carences et qui ne faisaient état de 342 places réellement installées pour les adultes et 1330 pour les enfants, à la fin 2010, sur 4.100 places (dont 2.000 pour les adultes) prévues pour la période 2008-2014.

La ministre qui recevra le 17 juillet prochain la présidente, Mme Danièle LANGLOYS, Présidente d'Autisme France dans le cadre d'un entretien préparant ainsi la réunion devant le Conseil national de l'autisme auquel assistera la ministre des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion Marie-Arlette CARLOTTI

Espace naturel, scientifique et culturel 

En construction, « La Lendemaine » accueillera, fin 2013, 24 personnes atteintes d'autisme ou de troubles autistiques dans 3 maisonnées de 8 chambres, pour une superficie totale de 1 923 m² de bâtiments, au sein d'un espace écologique et interactif de 7 hectares. "Ce sera une très belle réalisation", explique Marjolaine Rauze, Vice-présidente du Conseil général chargée des solidarités et de la Santé. "Un bâtiment HQE, un projet de vie active et des méthodes innovantes en prise avec la recherche pédagogique, médicale et scientifique".

Géré par l'association SAUGE (Solidarité Autisme Gestion), « La Lendemaine » répondra à de nombreux objectifs : accueillir le handicap, valoriser les espaces naturels, resserrer les liens entre la recherche scientifique et les pratiques médico-sociales, partager la culture et l'art, créer des emplois dans un contexte en profonde évolution de la compréhension et de la prise en charge de l'autisme et des troubles envahissants du développement.

"Le projet de « La Lendemaine » répond aux objectifs fixés par le Schéma départemental en faveur des personnes en situation de handicap en Essonne, qui prévoit la création de places pour les personnes atteintes de troubles autistiques en foyer de vie ou en foyer d'accueil médicalisé", ajoute Marjolaine Rauze. "La grande originalité de ce projet c'est également la coopération entre deux départements, Paris et l'Essonne. Le Grand Paris, c'est aussi celui de la solidarité et la « Lendemaine » en est une belle illustration !", explique Jérôme Guedj. "L'Essonne a toujours été précurseur en matière de prise en charge de l'autisme c'est donc une très grande satisfaction pour nous tous d'accueillir aujourd'hui Marie-Arlette Carlotti dans notre département !".

Stéphane LAGOUTIERE

Marie Arlette CARLOTTI développe ces priorités devant le CNCPH sans réelle annonces

Rédigé le 11 Juillet 2012

Marie-Arlette Carllotti lors de la sortie conseil des ministres peu après le premier des élections législative ©AFP / Fred DUFOURSemaine chargée pour la ministre, Marie Arlette CARLOTTI qui après cette visite eclair devant le conseil national consultatif des personnes handicapés (CNCPH), sera demain en visite dans un foyer autiste avant d'assister le 18 juillet prochain au Conseil national autisme dans le but de la négociation du troisième plan. Marie-Arlette CARLOTTI qui recevra le 25 juillet, les deux sénatrices qui ont élaboré le rapport sur l'application de la loi de février 2005 (v.article). La ministre des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion qui à cette l'occasion de son intervention devant le CNCPH a soulignée les grandes lignes de ses priorités. Éducation, emploi et accessibilité universelle.

Sans véritable annonce tangible et sans la teneur exacte de son discours, mais se rapprochant du discours tenu à l'occasion du congrès de la FNATH à Toulouse le 23 juin dernier. La ministre a simplement rappelé l'embauche de 1500 auxiliaires de vie scolaire et le début d'une véritable formation des AVS confirmant la signature du décret annoncé le 11 juillet dernier afin de définir l'aide individuelle et l'aide mutualisée à apporter suivant les cas (v.article).

Mme CARLOTTI qui a ensuite abordé les difficultés de l'emploi des personnes handicapées revenant ainsi sur une situation déficiente par la Cour des comptes le 22 juin dernier cette dernière affirmant dans son référé qu'elle avait rendu public. Assurant comme elle l'avait déjà fait que le gouvernement ferait tout relancer celle-ci avec notamment la signature d'une nouvelle convention pluriannuelle d'objectifs et de moyens, prévue pour 2013, entre Pôles emploi, l'Agefiph, le FIPHFP et la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie.

La ministre terminant son intervention sur l'accessibilité. Rappelant ainsi l'engagement de François Hollande de créer une agence nationale de l'accessibilité universelle sera tenu. Est-elle vraiment nécessaire beaucoup n'en sont pas sûr parmi les associations? De plus si celle-ci n'est pas de doter de moyens tant humain que financier comme l'avait rappelé Arnaud de Broca dans une interview le 23 juin dernier, cela ne sera qu'une pierre dans l'eau. La ministre qui aurait enfin fait part d'améliorer l'accès aux soins, grâce notamment à une meilleure coordination entre les établissements sociaux et médico-sociaux et le secteur sanitaire, ainsi que le dispositif de compensation de la perte d'autonomie selon l'APF.

Stéphane LAGOUTIÉRE