Nicolas Sarkozy avait promis de la revaloriser de 25 % pendant la durée de son quinquennat. L'Allocation adulte handicapée augmentera de 2,2 % au 1er avril pour atteindre « 759,98 € par mois contre 743,62 € actuellement » a annoncé jeudi le ministère des Solidarités. « Une deuxième revalorisation de 2,19 % interviendra le 1er
septembre », a-t-il ajouté. L'allocation s'élèvera alors à 776,59 €, soit 155,32 € de plus qu'en 2007. Près de 915.000 personnes sont concernées. Après cette double hausse, l'allocation adulte handicapée aura été revalorisée de 25 % en cinq ans. Bien maigre consolation pour un revenu qui reste encore largement inférieur au seuil de pauvreté.
Les autres augmentations annuelles
Autre hausse programmée au 1er avril : celle des prestations familiales, dont font partie les allocations familiales, les aides à la garde d'enfants et l'allocation de rentrée scolaire. Elles augmenteront de 1 % seulement. L'an dernier, le gouvernement, avait remis la revalorisation du 1er janvier au 1er avril afin de faire 130 M€ d'économies. Des prestations qui ne sont désormais plus revalorisées en fonction de l'inflation, mais de la croissance. Objectif? Réaliser des économies de 400 M€ pour 2012 et 500 M€ pour 2013.
Le minimum vieillesse gagne 4,7 % et est porté à 777,16 euros par mois pour une personne seule et à 1 237 € pour un couple. Les pensions de retraite du régime général progressent de 2,1 % . « Cette revalorisation permet de garantir totalement le pouvoir d'achat des retraités », selon Xavier Bertrand, ministre des Solidarités, et François Baroin, ministre de l'Économie. Celle-ci tient compte de l'inflation prévue en 2012 (1,8 %) et de l'inflation constatée fin 2011 (+2,1 %). Il y a quelques jours, les régimes de retraite complémentaires Agirc (cadres) et Arrco (tous salariés) ont eux aussi tenu compte de l'inflation et ont augmenté les pensions de 2,3 %.
Des associations qui rappellent le seuil de pauvreté
Si le mouvement Handi-Pop de l'UMP dirigé par Frédéric Bouscarle,se félicite et rappel que le chef de l'État a tenu ses engagements de 2007, ce que personne ne conteste sur point. Ce dernier que « Cette augmentation démontre la volonté affichée par le Président de la République d'être à l'écoute des difficultés que rencontrent l'ensemble des concitoyens en situation de handicap, ceci afin de mettre en œuvre des politiques publiques justes et efficaces ».
Des associations comme le collectif d'entente ou la FNATH regrette et rappelle la vérité de la situation celle d'un revenu toujours situé en dessous du seuil de pauvreté. Deux organes représentatifs qui regrettent également que les pensions d'invalidité, les rentes d'accidents du travail et des maladies professionnelles ou de vieillesse n'aient pas été revalorisées de la même manière. Sans oublier le problème de la prise en compte des ressources du conjoint pour le calcul de l'AAH, qui empêche de nombreuses personnes handicapées d'y avoir droit et les places dans une situation de dépendance financière. Un comité d'entente qui a envoyé une série de questions au candidat dont notamment « Êtes-vous favorable à la création d'un revenu d'existence pour les personnes ne pouvant pas travailler en raison de leur handicap, leur maladie ou leur âge, en sortant de la logique des minima sociaux ? ».
Stéphane LAGOUTIÉRE
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À J-25 du premier tour de l'élection, force est de constater que non seulement les personnes en situation de handicap n'auront pas eu le droit des cités les émissions organisé par TF1 ou France 2 ces dernières semaines, mais que les questions sont elle quasiment absente du débat politique des candidats. Un constat que dresse aussiUne citoyen en situation de handicap moteur en passe de voté lors des élection en 2009 a Toulousele Secrétaire général de la FNATH Arnaud de BROCA.
Arnaud de Broca, secrétaire général l'association des victimes d'accident de la vie, regrette que les candidats à la présidentielle se focalisent sur l'emploi, mais pas sur la souffrance des salariés. Le vote ouvrier est très courtisé, mais mal courtisé. Évidemment, l'emploi constitue un sujet prioritaire. Mais, pour convaincre, les candidats devront faire plus que de courir les uns après les autres, avec des repreneurs différents, au chevet des entreprises en difficultés, choisissant celles sur lesquelles les salariés ont réussi à attirer les projecteurs médiatiques.
En revanche, de véritables prises de positions sur l'amélioration des conditions de travail, sur le « travailler mieux » en opposition au « travailler plus » d'il y a cinq ans, parleraient aux Français, qui, pour nombre d'entre eux, ont arrêté de croire que « le travail, c'est la santé!». Produire français, c'est bien, mais produire en bonne santé, c'est mieux! C'est toute l'action que mène la FNATH à interpeller les candidats sur cette thématique.
Il est ainsi étonnant de constater que la question de la santé au travail passe au travers des mailles des sujets retenus par les candidats et leurs équipes de campagne ? Sans doute, parce que nos politiques imaginent qu'en période de crise économique, ceux qui travaillent sont prêts, pour éviter le chômage et les risques d'exclusion sociale qui en découlent, à accepter, sans broncher, la pénibilité de leur travail.
La santé au travail n'est pas un sujet médiatique
Les suicides sur les lieux de travail qui occupent à espace régulier les médias ne constitueraient que des épiphénomènes, qui ne mériteraient pas des réponses politiques. Et la santé au travail n'est pas un sujet médiatique: difficile de fournir des images sur cette question ou des propositions emblématiques, à l'image de la taxation des hauts revenus. Pour toutes ces raisons, la santé au travail ne constitue pas un sujet de campagne, contrairement à d'autres, par exemple, la polémique qui dure et perdure sur la viande halal, et qui n'intéresse finalement que très peu d'électeurs.
En période de crise économique, la souffrance au travail a tendance à être minorée alors que paradoxalement, elle s'amplifie avec les tensions du marché de l'emploi: peur, de perdre son emploi, précarité, manque d'autonomie et de perspective, obsession de la rentabilité, stress et harcèlement... Le mal-être au travail se développe et les maladies professionnelles explosent. Dans le domaine de la prévention, les propositions pourraient être multiples sur le rôle des médecins du travail, le rôle des inspecteurs du travail, l'exposition des travailleurs à des produits cancérigènes, etc.
La santé au travail est un thème porteur pour convaincre des millions d'électeurs
Le travail tue, blesse, use et mutile, physiquement ou moralement. Les ouvriers le vivent, mais les candidats semblent l'ignorer. Les uns cherchent une idée par jour pour alimenter cette campagne, les autres prônent le « produire français », qui ne peut s'entendre sans une réflexion sur l'amélioration des conditions de travail, sauf à n'avoir qu'une vision partielle du sujet. Alors ne désespérons pas, peut-être que dans les semaines qui nous séparent de l'élection, les candidats se rendront compte que la santé au travail est un thème porteur pour s'adresser et convaincre des millions d'électeurs.
« Handicapés, mais électeurs! »
Quelques jours auparavant Arnaud de BROCA avait dans une contribution publiée le 26 mars dernier sur internet intitulé « Handicapé, mais électeurs! » le secrétaire générale considéré que « La campagne électorale fait jusqu'à présent l'impasse sur 10 millions de Français... Les enjeux d'une prise de parole des candidats sur le sujet ne sont pas minces, pas uniquement du fait du nombre de personnes concernées. En effet, le prochain quinquennat verra arriver à son terme une échéance particulièrement attendue par les personnes handicapées, quel que soit leur handicap.»
Une situation qui semble se confirmer où seul le combat de chefs entre François HOLLANDE et Nicolas SARKOZY dirige le débat politique. Laissant de côté les réelles questions préoccupant les Français comme l'emploi, le chômage, le pouvoir d'achat, mais aussi la santé ou la politique sociale ou la dépendance sont-elles écartées au profit de question sécuritaire, d'économie, ou de futilité comme la polémique autour de la viande.
Stéphane LAGOUTIÉRE
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Si depuis trois mois plusieurs associations ont déjà adressé voire comme la FNATH où l'UNAPEI fait connaître les réponses des candidats qu'elles avaient reçues. Il s'agit pour le comité d'entente des associations représentatives des personnes handicapées et de Parents d'Enfants handicapés d'appréhender les points sur lesquels sont d'accord les différentes associations. Le comité qui fêtera ses 10 ans d'existence en 2013 a envoyé un courrier aux dix candidats à l'élection présidentielle afin de les interpeller sur les préoccupations quotidiennes des personnes en situation de handicap et de leurs familles.
Un communiqué qui précise qui souligne à la fois les nombreuses attentes des personnes en situation de handicap, mais également celle des nombreuses discriminations ou exclusions dont ils font encore l'objet. Une vérité que malgré des films comme les intouchables ou dernièrement Hasta la Vista n'aura pas effacée...
Les attentes des personnes en situation de handicap pour le prochain quinquennat sont fortes, tant ces personnes restent confrontées dans leur quotidien à des discriminations ou à l'exclusion. Dans la perspective des échéances électorales, le Comité d'entente interpelle et souhaite rencontrer les candidats à l'élection présidentielle, afin de débattre de la situation des personnes en situation de handicap et de leurs familles. Pour servir de base de réflexion et pour préparer ce débat, le Comité d'entente a soumis à chaque candidat 25 questions portant sur diverses thématiques relatives à la vie des personnes en situation de handicap.
Le Comité d'entente souhaite également rappeler aux candidats la nécessité de rendre le processus électoral accessible aux personnes en situation de handicap. Représentant près de 10 millions d'électeurs, les personnes en situation de handicap et leurs familles souhaitent pouvoir participer pleinement à cette campagne et pouvoir voter, le jour du scrutin, dans des bureaux de vote rendus accessibles à tous les types de handicaps.
La Rédaction
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Annoncé le 22 juin dernier lors, 11e journée nationale de réflexion sur le don D'organes et la greffe et en chantier depuis 2010, celui-ci devrait enfin voir le jour. C'est à
l'occasion de la 7e semaine nationale pour le don de moelle osseuse que la secrétaire d'État à la santé, Nora BERRA, a déclaré la mise en place d'un « Plan greffe 2012-Des chirurgiens réalisant une greffe d'organe (illustration)2016 », dont l'enjeu essentiel reste la progression du nombre de greffes en France. Le nouveau dispositif envisagé était issu de la collaboration de la Direction générale de la santé (DGS), la Direction générale de l'offre de soins (DGOS) et de l'Agence de la biomédecine.
L'ambition affichée est de « favoriser le développement des greffes de rein à partir de donneurs vivants », mais aussi « d'augmenter le nombre et la qualité » des dons de moelle osseuse réalisés à partir de donneurs vivants pour soigner généralement des leucémies et lymphomes
Selon une enquête effectuée en février 2011 par Opinion Way pour la Fondation Greffe de vie, si les 3/4 des Français se disent prêts à donner leurs organes après leur mort, 40 % d'entre eux pensent que la possession d'une carte de donneur suffit à faire connaître leur volonté. Or cette carte reste indicative et n'a pas de valeur légale. Les médecins interrogent toujours la famille pour confirmer le consentement au don. Incertains de la volonté du défunt, les proches refusent fréquemment le prélèvement.
La loi de bioéthique, a été adoptée définitivement juin 2011, a permis un certain nombre d'améliorations notamment dans la pratique du don croisé d'organes afin d'étendre les possibilités de don de rein entre vivants. Le don D'organes entre vivants est également élargi, au-delà de la famille proche.
Augmenter le nombre de greffes avec des donneurs décédés
Une autre volonté mise en avant par la secrétaire d'État à la santé est d'« augmenter le nombre de greffes d'organes et de tissus à partir de donneurs décédés » avec comme objectif global de « passer de 4 708 greffes en 2010 (dont 300 à partir de donneurs vivants) à 5 700 en 2015 ». Pour 15 613 malades en attente d'une greffe en 2010.
Une autre mesure prônée par Nora Berra est d'« améliorer le suivi à long terme des patients greffés et des donneurs vivants ». C'est l'Agence de la biomédecine, l'organisme public chargé d'organiser et d'encadrer les prélèvements et les dons de greffons, qui sera par ailleurs chargé de la mise en œuvre de ce plan.
Dans ce contexte, « il est prévu de renforcer les moyens » de cette agence, indique-t-on au ministère, sans préciser la nature des moyens supplémentaires alloués pour atteindre les objectifs fixés dans ce plan. La directrice de l'association des malades du rein Renaloo, Yvanie CAILLE, critique la « discrétion » qui entoure le lancement de ce plan, en chantier depuis 2010, et l'absence « d'information sur les moyens dédiés ».
Stéphane LAGOUTIÉRE
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Journée chargée pour la Secrétaire d'État, Marie-Anne MONTCHAMP sur les terres alsaciennes le 19 mars dernier. Une visite sur le terrain entouré d'élus locaux très fiers d'accueillir la représentante du gouvernement et qui verra cette journée ponctuée de rencontres culturelles avec la représentation exceptionnelle de fichu serpent et laLa Secrétaire d'État a la solidarité Marie Anne MONTCHAMP lors de sa visite a Sélestat dans le Bas-Rhin, ici a la Mairie ou lui est présenté la charte ville handicapvisite qui se conclura à l'Esat du Haut-Koenigsbourgpar un repas préparé par les travailleurs handicapés dans la nouvelle cuisine voulue par l'Adapei du Bas-Rhin.
Une journée pour lequel la délégation ministérielle aura commencé à Salvat, et ce dans le cadre de la charte vile et handicap ou celui-ci a trouvé de véritables réponses. Marcel BAUER et son équipe, qui œuvrent depuis longtemps pour rendre la ville accessible à tous ses habitants, ont présenté celui-ci à la Secrétaire d'État. La visite ayant commencé à l'Hôtel de Ville, l'occasion pour Marie-Anne Montchamp de découvrir en images les grands projets menés par la Ville en matière d'accessibilité aux personnes handicapées, mais aussi la présentation de la charte. Cette dernière recense ainsi les actions menées en faveur des personnes handicapées au sein de la municipalité dans les domaines de la culture, du sport, de la voirie et de la vie professionnelle afin de les rendre lisibles aux yeux de ses habitants.
« J'apprécie votre approche, a déclaré la ministre aux élus sélestadiens, vous n'avez pas choisi la simplicité en vous attaquant à des sujets complexes. Vous avez pensé l'usage et le parcours d'accessibilité d'une personne handicapée en ville. C'est là la preuve d'un travail de l'intelligence collective, entre élus, associations et commerçants ». Marie-Anne MONTCHAMP qui a pu également dialoguer avec Adamo SAYAD, de la compagnie Art'sourds, qui a signé la charte pour les personnes sourdes ou malentendantes.
De l'Escapade culturelle a la cuisine collective...
La ministre qui poursuivra sa visite avec la représentation exceptionnelle « de fichu serpent, » spectacle d'ombre et de lumières, musical et pictural d'une rare finesse, joué et mis en scène par des artistes handicapés et des éducateurs à l'Ésat l'Évasion. Moment de détente pour laquelle Marie-Anne MONTCHAMP accompagné Albert STRICKLER, directeur de l'Évasion qui souhaite étendre pour lequel il espère obtenir le label Culture et handicap. « La mixité est de mise ici, » a t-il revendiqué auprès de la ministre, « dans la salle, sur la scène et dans les coulisses cette salle de l'Évasion est une vitrine, mais il n'y a pas de vitrine sans boutique ». Avant de conclure qu'un tel projet ferait de l'Évasion un pôle d'information et de formation. « Alors, nous serons dans l'humanisme des temps modernes.» Marie-Anne MONTCHAMP lui ayant assuré de le soutenir auprès de Frédéric MITTERRAND.
Une journée sur le thème du handicap que terminera Marie-Anne MONTCHAMP par la visite au sein de l'Esat du Haut-Koenigsbourg ou elle déjeuner dans l'établissement dont la cuisine vient d'être rénovée. Un équipement installé grâce à l'Adapei du Bas-Rhin pour y développer une activité de restauration collective. « En 2008, nous avons décidé de faire des opérations non délocalisables, comme la blanchisserie et maintenant la cuisine », à résumer le président de l'Adapei, Roland HIRLE. Établissement médico-social qui accueille aujourd'hui 110 travailleurs handicapés mentaux. Marie-Anne MONTCHAMP qui a peu avant son départ a salué le travail effectué dans ces ateliers « protégés, d'où sortent des produits avec zéro défaut et dans les temps. Il faut que nos compatriotes ordinaires prennent conscience de l'apport du secteur protégé, ouvert, utile et qui participe à l'effort de tous »
Stéphane LAGOUTIÉRE
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Visite politique alors que le handicap est toujours absent de la campagne présidentielle, la secrétaire d'État auprès de la ministre de la Solidarité et de la Cohésion sociale Marie-Anne Montchamp aura effectué trois visites à Vire, Évrecy et enfin à Dozulé le 12 mars sur les thèmes du handicap et de la dépendance. Une journée où la Marie-Anne MONTCHAMP en visite dans le Calvados a Vire première étape de ses trois rencontres...secrétaire d'État aura fait notamment en présence du directeur général de l'Agence régionale de santé, Pierre-Jean LANCRY, et le président de la commission des affaires sociales du Conseil général, Hubert COURSEAUX.
Une journée qui aura débuté par la rencontre à Vire à l'institut médico-éducatif du Bocage à Vire agréé pour recevoir 53 jeunes déficients intellectuels ou polyhandicapés. Établissement où la Mme MONTCHAMP a était accueillie par le maire de Vire, Jean-Yves COUSIN, le directeur de l'IME, Stéphane MORU, et le président de l'Association des parents et amis d'enfants inadaptés qui gèrent cet établissement, Henri HAYS. À l'issue d'une visite parlait du « projet de restructuration et de développement de l'offre à destination des personnes handicapées dans la région de Vire ».
Projet qui passe entre autres par la fusion qui devrait voir le jour fin 2012 ou début 2013 des IME de Vire et de Saint-Sever. L'objectif étant de constituer pôle accueillera en un même lieu plusieurs structures médico psycho éducative, pour les enfants, ados et jeunes adultes en situation de trouble psychique ou psychiatrique et/ou de handicap. Marie-Anne Montchamp qui est venue avec un chèque de 710 000 €. Le coût des travaux et du matériel est estimé à 1,7 M€.
Marie-Anne MONTCHAMP avec les personnalités locales de l'EPAHD d'Évrecy Marie-Anne qui est partie ensuite en direction d'Évrecy ou elle procédés à l'inauguration d'un EPADH, « Les Coteaux » une résidence pour personnes âgées dépendantes gérée par le groupe Médica. Situé dans un cadre verdoyant, l'établissement dispose d'une capacité d'accueil de 84 lits et propose deux lits en hébergement temporaire. Un établissement qui a vu ses premiers résidents depuis le 1er février 2010. Une unité protégée pour les personnes désorientées. Installée en rez-de-jardin attenant au jardin thérapeutique, une unité spécialisée de 28 lits pour personnes âgées désorientées a été conçue pour favoriser le maintien des repères dans le temps et dans l'espace. Enfin a noté nombreux projets thérapeutiques ont été mis en place pour stimuler l'éveil des sens des personnes âgées désorientées et leur apporter du bien-être. La venue du labrador Casper éduqué par l'association Handi chien est très apaisante pour les personnes âgées.
La secrétaire d'État finira cette après-midi à Dozulé pour visiter un foyer d'accueil médicalisé, ou elle a annoncé Marie-Anne MONTCHAMP à Doluzé en compagnie des responsables associatifs...l'ouverture d'une ligne de crédit supplémentaire pour y accueillir deux nouvelles personnes. Celle-ci a poursuivi sa visite de l'établissement expérimental et de l'établissement et service d'aide par le travail (ESAT) suivi d'une table ronde en présence des membres de l'association pour les amis et parents d'enfants inadaptés de la Côte fleurie. Une association qui était fondée le 12 février 1960 par Monsieur et Madame VASNIER, afin de permettre à leur fils trisomique, second d'une fratrie de six enfants, de bénéficier d'une scolarité comme ses frères et sœurs.
Des échanges riches et sincères selon les responsables associatifs locaux. Il s'est notamment beaucoup été question, de l'évolution du handicap qui nécessite aujourd'hui de modifier les parcours pour donner plus de souplesse et permettre aux personnes handicapées d'avoir un véritable projet de vie individualisé. La flexibilité est aujourd'hui plus que jamais nécessaire, notamment au regard de la difficile question du vieillissement des personnes. « Je tiens une nouvelle fois à souligner toute la qualité du travail des APAEI et de l'engagement réel et total des bénévoles » a souligné Marie Anne MONTCHAMP.
La Rédaction
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