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Handicap, Autonomie et Solidarité réunit au sein d’une seule structure

Le président du Conseil général du Maine-et-Loire, Christophe BECHU a posé, le 27 février dernier, la première pierre de la Maison départementale de l'autonomie, à Angers sur le plateau La futur Maison départementale de l'autonomie Angers Ouest dans le Maine-et-Loire©cgénéral49 La futur Maison départementale de l'autonomie Angers Ouest dans le Maine-et-Loiredes Capucin. Un des plus gros chantiers actuellement en cours et lancée par le département et qui devrait voir le jour au printemps 2013. Un lieu destiné à l'accueil, l'information et à l'accompagnement de toutes les personnes confrontées à la perte d'autonomie qui remplacera la MDPH actuellement situé rue du Château d'Orgemont.

La Maison départementale de l'autonomie deviendra alors le guichet unique pour tous les droits et prestations actuellement traités par la Maison départementale des personnes handicapées, à laquelle s'ajoutera l'étude de l'allocation départementale d'autonomie des personnes âgées. En résumé selon le Président du Conseil Général, il s'agit là avant tout d'offrir un service identique à l'ensemble des personnes requérant une aide à l'autonomie, quels que soient leur âge et la cause de la perte de cette autonomie, et au regard de leurs besoins exprimés en termes de scolarisation, d'insertion professionnelle, de soutien à la vie quotidienne...

85 personnes au service des usagers

À son ouverture la MDA devrait compter environ 85 agents administratifs, travailleurs sociaux, médecins, qui assureront : l'accueil, l'information et le conseil aux personnes handicapées et âgées ainsi qu'à leurs familles, en lien avec des accueils localisés dans le territoire départemental. Mais aussi l'évaluation pluridisciplinaire et multidimensionnelle des besoins de compensation tant des jeunes et des adultes handicapés que des personnes âgées. Enfin, le suivi et l'aide à la mise en œuvre des décisions prises en faveur des personnes, en lien avec les divers acteurs et opérateurs, auxquels s'ajouteront l'observation des besoins des personnes au service de l'observatoire social départemental.

Un chantier Haute Qualité environnementale et accessible à tous !

Un chantier confié à l'architecte Lionel VIE pour un budget de 6 650 000 €. Le bâtiment aura lui une surface totale de 2535 m² dont 1 350 m² pour la Maison Départementale de l'Autonomie, 1185 m² pour la Maison Départementale des Solidarités, 280 m² d'espaces mutualisés et 1500 m² de parking en sous-sol.

L'accessibilité est prise en compte pour toutes les formes de handicap. Les personnes à mobilité réduite, en particulier les utilisateurs de fauteuils roulants, auront accès à tous les locaux en rez-de-chaussée et en étage. Ces aménagements d'accessibilité seront utilisés par les parents accompagnant les enfants en poussette ou landau.

À noter, les bâtiments ont été conçus, réalisés et ensuite gérés selon une démarche de haute qualité environnementale. Ce nouvel équipement possédera donc toutes les qualités habituelles d'architecture, de fonctionnalité, d'usage, de performance que l'on est en droit d'attendre, mais en plus ses impacts sur l'environnement seront minimisés. Tant par le choix des matériaux de construction que pour la maintenance et surtout par les économies d'énergie.

Près de 40 000 demandes traitées en 2011

Le département qui aura traité en 2011 39 9 60 demandes déposées par des personnes handicapées, dont 7438 pour les enfants adolescents et 27 130 dossiers pour des personnes âgées de 20 à 59 ans. Enfin 5 393 par les personnes de plus de 60 ans, dont 4875, au on été déposées au titre du maintien à domicile auprès de la direction des Solidarités, 5212 si l'on comptabilise les demandes de révision ne nécessitant pas l'ouverture d'un nouveau dossier.

Stéphane LAGOUTIÉRE

Indépendant le C.D.H souhaite être une force citoyenne et s’invite dans la campagne présidentielle

2012.02.22.page-acceuil-site-la-force-citoyenneLe collectif des démocrates handicapés (CDH) mouvement politique autonome, peu connu du grand et parfois même y compris au sein de la communauté des personnes handicapées, a souhaité cette année volontairement ne pas être présent "physiquement" dans cette course présidentielle et sans aucun mot d'ordre pour aucun des candidats présents. Soucieux d'être néanmoins présent dans ce combat des chefs, il a ouvert un site « la force citoyenne ».

Alors pourquoi vouloir être présent ? Pour Jean-Louis Fontaine son président, celui-ci semble vouloir Avec d'autres mouvements autonomes, des associations, des personnalités de la société civile, le CDH a ainsi initié « la Force Citoyenne » . Une situation dans lequel le mouvement estime que le marasme politique actuel, les citoyens non avertis ne s'y retrouvent pas. Des candidats qui hormis quelques réponses ici ou là en public et les réponses envoyées par les différentes associations exigeantes des promesses, peu ne répondent véritablement aux « quotidien des personnes handicapées et de leurs familles » soulignent le CDH.

Un site qui se veut "d'initiative populaire"

Lieu d'échanges et de dialogue, « la force citoyenne » est ouvert à tous ceux qui voudront se joindre à cette nouvelle façon de faire de la politique : de manière égale, interpeller les candidats sur « du concret » et rendre public les engagements de tous ceux qui auront répondu. « Les Français ont besoin d'être écoutés et ont besoin de réponses claires au sujet de leur quotidien. Citoyens libres ou organisations peuvent rejoindre cette opération d'un nouveau genre. » précise les responsables du CDH. Jean-Louis Fontaine de souligné que ce lieu de rencontre comme le mouvement politique n'aura pas vocation à soutenir un candidat particulier, « mais de les interroger tous avec des questions simples et de rendre publiques ces réponses afin que les citoyens électeurs soient le mieux informé avant et pour aller voter.

La Rédaction

L'AFM interpelle les candidats à l'élection présidentielle et reçoive le candidat socialiste François Hollande

À J-59 jours du premier tour de cette élection présidentielle, les demandes et revendications ne cessent d'affluer. C'est le cas à présent de l'AFM qui a fait savoir dans un communiqué fait parvenir une lettre ouverte a l'ensemble des candidats officiellement déclaré, intitulée « le choix de l'innovation ». L'association qui a reçu aujourd'hui un François HOLLANDE à Évry où il a notamment visité I-Stem en compagnie de Marc PESCHANKI puis Généthon Bioprod, dirigé par Frédéric REVAHFrançois HOLLANDE à Évry où il a notamment visité I-Stem en compagnie de Marc PESCHANKI puis Généthon Bioprod, dirigé par Frédéric REVAHdes candidats, François Hollande au sein de ses laboratoires à Évry.

L'association qui revendique cette action pour le manque « cruel d'ambition » du débat actuellement en cours. L'AFM regrettant notamment que l'innovation, une des seules réponses possibles aux difficultés actuelles, soit absente de façon dramatique des débats.

Pour la présidente, Laurence TIENNOT-HERMENT, « Nous voulons connaître leur ambition dans ce domaine pour les cinq années à venir, créatrice de valeurs, créatrice de richesses, créatrice d'emplois et créatrice de cohésion sociale... » L'association de préciser que seule l'innovation peut redonner des perspectives positives à notre pays. « C'est notre conviction » et souhaite pour cela engager le dialogue avec tous les candidats qui le souhaiteront et reçevra, dès ce jour, dans ses laboratoires I-Stem et Généthon à Évry.

François HOLLANDE en visite au cœur de la recherche à Évry

Peu avant son meeting, le candidat socialiste a multiplié ses rencontres, dont celle avec les dirigeants de biotechnologies sur l'avenir de leur filière. Sans préciser, comment il financerait ces mesures...Une visite au Généthon et à l'entreprise spécialisée dans les cellules souches I-Stem ou le candidat s'est simplement engagée pour un rendez-vous au Génocentre pour une table ronde avec une dizaine de dirigeants de biotechs. Impatients de partager avec le candidat socialiste leurs inquiétudes concernant leur filière. François Hollande qui a clairement affirmé sa position lors de son discours prononcé dans les locaux d'I-Stem, déclarant que s'il est élu, il demandera « immédiatement au Parlement de modifier la loi de bioéthique de 2011 afin d'autoriser la recherche sur les cellules souches embryonnaires ». Précisant « Une cellule-souche embryonnaire n'est pas un embryon ».

Une recherche pour lequel il souhaite deux obligations, celle du respect de la dignité humaine et la non-marchandisation du corps humain. Il solution qui selon lui devrait permettre a la France de rattraper ainsi son retard face au nombreux pays déjà présent dans ce secteur de la recherche. François Hollande de conclure qu'il y a beaucoup à attendre des sciences de la vie : elles permettront de faire un saut dans la connaissance et la valorisation de ces connaissances représente un fort potentiel économique. « On évalue à 20 % du PIB la part des biotechnologies dans les pays développés en 2030 ».

L'opposition craint une banalisation de la recherche embryonnaire

Ces déclarations ont provoqué quelques critiques de la part des ministres de la Santé, Xavier BERTRAND, et de la recherche, Laurent WAUQUIEZ. Ils mettent en garde via un communiqué contre une « banalisation » de la recherche sur les cellules souches embryonnaires. « La recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires n'est pas une recherche comme les autres parce qu'elle touche à l'origine de la vie », rappellent-ils.

Stéphane LAGOUTIERE

Aveugles et malvoyants : les oubliés de la campagne présidentielle ?

2012.02.21.appel-accessibilite-election-presidentielle-avh.2012Une étude réalisée par l'Association Valentin Haüy dresse le constat suivant : les sites Internet des candidats déclarés ou pressentis à l'élection présidentielle sont loin d'être entièrement accessibles à le 1,3 million de personnes aveugles et très malvoyantes en France, et les programmes électoraux n'abordent pas à ce jour la question du handicap visuel. Dans ce contexte, l'Association Valentin Haüy lance du 21 février au 10 mai 2012 une pétition en ligne sur son site avh.asso.fr afin d'attirer l'attention des candidats à l'élection présidentielle sur la cause des aveugles et des malvoyants. « Il est urgent d'agir ! On sait qu'un Français sur trente sera atteint de déficience visuelle dans vingt ans » précise l'association.

Plus cette pétition recueillera de signatures, plus elle aura de poids quand elle sera remise officiellement aux candidats. Mais seront-ils en prendre conscience de son importance, cela reste une autre histoire. Il suffit de voir leur comportement face à d'associations qui ont lancé un appel a ces derniers, comme l'APF, l'UNAPEI, la FNATH, ou encore la FAF, le résultat reste pour le moins parfois décevant.

l'Association Valentin Haüy souhaite néanmoins à cette occasion de leur demander publiquement leur engagement sur des actions prioritaires en vue d'une meilleure prise en compte du handicap visuel dans la société. Un engagement qui repartie en quatre grandes thématiques. Qu'il s'agisse de l'accès aux transports, l'accès à l'audiovisuel, l'accès aux livres comme la reformuler le Parlement européen dans un votre il y a quelques semaines. Et enfin l'accès aux sites Internet. Tous une série d'engagements que vous pouvez télécharger.

« Je lance un véritable appel à la mobilisation de nos concitoyens car les aveugles et malvoyants sont trop souvent oubliés dans les débats sur le handicap. Certes, les mentalités évoluent favorablement en France mais il reste d'importants progrès à accomplir afin de donner aux déficients visuels les moyens de vivre... tout simplement. L'élection présidentielle est une formidable occasion de faire entendre notre voix et de demander des engagements fermes à nos responsables politiques. » a déclaré Gérard COLLIOT, Président de l'Association Valentin Haüy

À propos du baromètre d'accessibilité

baromètre-accessibilite-avh-2012Le baromètre d'accessibilité des sites des candidats a été réalisé en partenariat avec la société Temesis, grâce à l'outil Opquast Reporting, outil de mesure de l'accessibilité de sites web. Il est basé sur l'analyse approfondie de trois pages de chacun des sites (accueil, page de contenu, page de formulaire), sur une base de 20 critères impactant forcément le handicap visuel et pouvant provoquer des blocages d'accès à l'information.

Par exemple : la présence d'indications préalables de l'ouverture de lien dans une nouvelle fenêtre, la présence d'alternatives textuelles aux images, la possibilité d'utiliser le clavier pour naviguer ou déclencher des actions... Un premier test d'accessibilité entièrement automatique a été réalisé, puis vérifié par un expert. Le score obtenu est fortement dépendant de la richesse et de la complexité des contenus proposés sur les sites.

l'Association Valentin Haüy qui sont-ils

L'Association Valentin Haüy, reconnue d'utilité publique, lutte depuis 120 ans avec et pour les personnes déficientes visuelles pour le développement de leur autonomie au quotidien, la reconnaissance de leurs droits et leur participation à part entière à la vie sociale et professionnelle. Ses actions sont rendues possibles grâce à la générosité de ses donateurs, et la mobilisation de ses 110 comités avec plus de 3000 bénévoles dans toute la France.

La Radaction

L’Unapei lance 2012.unapei.org, plate-forme Internet consacrée à l’élection présidentielle

la page d'acceuil du site 2012unapei-orgÀ l'occasion de la campagne présidentielle, l'UNAPEI a invité les candidats à apporter leurs réponses aux huit revendications de l'association et de fournir une vidéo à destination des personnes handicapées mentale. Si à ce jour seule la candidate Marine le Pen a fourni la vidéo. La réponse écrite de François Hollande depuis hier qui s'ajoute à celle de Jean-Luc MELENCHON, Frédéric NIHOUS, Nathalie ARTHAUD, Marine le PEN, Jacques CHEMINADE et Nicolas DUPONT-AIGNAN.

Des citoyens nombreux, ils sont aujourd'hui après la réforme de la protection juridique en 2007, près de 400 000 sauf exception a disposé du droit de vote. Mais, pour autant, accéderont-elles au vote en 2012 ? pour l'UNAPEI, la réponse est non, car selon l'association, « malgré les mesures prévues par la loi et le code électoral, les personnes déficientes intellectuelles ne peuvent toujours ne pas s'informer et faire leurs choix »

Pour cette raison et les informer, mais aussi interpeller les candidats, l'UNAPEI a mis en place un site intitulé Unapei2012. Un site en trois parties, le premier ou l'association, interpelle les candidats des élections présidentielles et législatives de s'engager dans sur huit mesures prioritaires touchant notamment les d'accessibilité, de soins, d'éducation, d'emploi, de vieillissement du handicap, pour que les besoins et les attentes des personnes handicapées mentales soient enfin pris en compte.

La deuxième consiste au droit de vote. Un droit souvent oublié est pourtant depuis la réforme de 2007 ils sont environ 400 000 sauf exception à disposer du droit de vote. Mais, pour autant, accéderont-elles au vote en 2012 ? pour l'UNAPEI, la réponse est non, car selon l'association, « malgré les mesures prévues par la loi et le code électoral, les personnes déficientes intellectuelles ne peuvent toujours ne pas s'informer et faire leurs choix ». C'est la première action à engager pour que la majorité des votants handicapés mentaux puissent s'informer et se forger une opinion. L'UNAPEI propose d'ailleurs aux candidats de réaliser une vidéo pour présenter leurs engagements à destination des personnes handicapées mentales et leurs familles.

La troisième partie étant consacrée aux réponses apporte par les candidats, actuellement sur les 15 actuellement connu seules six ont répondu. A noté la présence de la présidente de l'UNAPEI, Christel PRADO présente lors notre prochaine émission de radio Handi-Presse sur 89.1 à l'occasion de ces élections à partir de 15 h 30 le 22 février prochain

Un site Internet accessible aux personnes handicapées mentales

2012.unapei.org propose des contenus en deux versions : une en texte courant, une en français « facile à lire et à comprendre ». Ce site, qui constitue une première en France, vise à mieux informer les personnes handicapées mentales à la veille d'élections nationales. Il met en lumière les revendications de l'UNAPEI et les réponses des candidats. Il propose également des informations sur l'accès au vote et sur les rôles du Président de la République et des députés rédigés en textes « faciles à lire et à comprendre »

La Rédaction

Fin des traitements psychanalytiques de l’autisme ? Un projet de loi loin de faire l’unanimité

Le depute Daniel FASQUELLE dans son bureau a l'Assemblée nationale le 26 janvier 2012Fortement mis à l'écart par des spécialistes, mais parents et association, le traitement de l'autisme se révèle de plus en plus contesté. Pourrait-elle être interdite ? C'est la proposition de loi que vient de déposer le député Daniel FASQUELLE (UMP). Un projet de loi qui propose la mise en place la généralisation des méthodes éducatives et comportementales comme celle d'Aba et la réaffectation des financements a celle-ci. Un projet loin de faire l'unanimité et provoquant un tollé parmi les psychiatres et l'extrême gauche ou par l'UNAPEI qui affirme son désaccord.

Après un demi-siècle d'évolution depuis les années 70 où l'autisme était encore considéré par les spécialistes comme un trouble affectif, le traitement était généralement confié aux psychanalystes. l'apparition des neurosciences a changé le regard d'une partie du corps médical sur la médicale. Plusieurs gènes sont maintenant mis en cause dans l'autisme tendant à prouver le caractère biologique de la maladie. Faut-il pour autant supprimer telle ou telle méthode? Si cela concerne des méthodes comme celle technique du « packing », fortement critiqué ça pratique le 9 février « Aujourd'hui en France, perdure des traitements qui ne sont pas respectueux de la dignité et des droits des personnes » par le Premier ministre. « Une pratique barbare, qui consiste à envelopper une personne autiste dans des draps humides et glacés en pensant que le choc thermique va lui rendre la perception de son moi-peau », dénonce elle aussi Danièle LANGLOYS, Présidente d'Autisme France.

Faut-il confondre psychiatrie et de tel comportant ? Non, mais si le temps de la toute-puissance psychanalytique a vécu, et si la plupart des médecins préconisent désormais une prise en charge éducative et pédagogique, ils rappellent aussi qu'aucun spécialiste n'est mieux placé qu'un pédopsychiatre pour prendre en considération les singularités dont souffrent les enfants autistes: difficultés à comprendre l'autre, à ressentir de l'empathie, à prendre conscience d'eux-mêmes et de leur corps. La secrétaire d'État auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale Marie-Anne Montchamp, d'ajouter « que l'on a besoin de la psychiatrie, de la neuropsychiatrie, et je n'exclus pas l'intérêt de la psychanalyse. Car quand un enfant autiste arrive dans une famille, tout explose ». Faut-il pour autant ranimer les conflits ? « Il est urgent de rétablir les équilibres, de privilégier une approche moins hospitalo centrée et plus axée sur le projet de vie et la citoyenneté », conclut Marie-Anne Montchamp.

Un avis partagé par la Haute Autorité de Santé

Ici un enfant autiste soigné dans le cadre de la méthode ABAIci un enfant autiste soigné dans le cadre de la méthode ABA (Archives2009)Intitulé « Autisme : quelles interventions proposer à l'enfant et l'adolescent ? » le rapport qui ne devait paraître que le 6 mars prochain. Celle-ci s'apprête à classer cette approche thérapeutique au rayon des « interventions globales non recommandées ou non consensuelle ». Un rapport dans lequel il serait notamment dit que « L'absence de données sur leur efficacité et la divergence des avis exprimés ne permet pas de conclure à la pertinence des interventions fondées sur les approches psychanalytiques, ni sur la psychothérapie institutionnelle ». Une véritable condamnation que ne comprennent pas les psychanalystes. La HAS qui a annoncé regretter « que les phrases citées se révèlent hors contexte ou inexactes au regard de la version actuelle du document ». Un rapport qui pourrait dans les prochaines semaines s'il se confirmait relancer une bataille que certains jugent inutile.

« ingérence totalitaire inadmissible dans le champ de la médecine »

Alors que les psychanalystes jugent « qu'ils sont les victimes d'une « Croisade », ces derniers ont reçu le soutien de l'opposition de gauche qui fortement conteste ce projet de loi. Le PCF estimant qu'il s'agissait là d'une, « campagne qui manie l'amalgame entre certaines outrances de certains psychanalystes et la psychanalyse en tant que corpus scientifique ». Une situation qui s'appuie également, « sur un désarroi réel de nombreuses familles qui ont le sentiment d'être abandonnées par la psychiatrie qui ne répond pas toujours à leurs besoins », ajoute-le, communique. Avant de conclure qu'il s'agit au final d'une « ingérence totalitaire inadmissible dans le champ de la médecine ». Le PCF qui a annoncé entendre poursuivre son action pour engager une rénovation de la psychiatrie, pour une psychiatrie humaniste centrée sur le soin relationnel qui n'abandonne pas les patients par faute des moyens.

Un avis partagé par Jean-Luc Gibelin, responsable du secteur santé au Front de gauche, se joint à eux. Il estime que « ce n'est pas à l'État de déterminer le style des choix thérapeutiques ». Tout comme, l'Union nationale des associations de parents de personnes handicapées mentales et de leurs amis (UNAPEI), qui estime « qu'interdire une forme d'accompagnement ne sert à rien ».

Bataille financière ou politique ?

Pour le député UMP Daniel FASQUELLE, les professionnelles et hôpitaux psychiatriques essaient simplement de vouloir conserver une source importante de leurs revenus. Qui souhaite aller par ce projet loi à interdire jusqu'au remboursement, et même tout enseignement analytique sur l'autisme, pour reporter ces moyens sur « les méthodes qui marchent ».

Et de poursuivre que « Les techniques utilisées actuellement en France sont non seulement inefficaces, mais aucune étude n'a montré à ce jour que la psychanalyse servait à quelque chose, mais peut provoque un incroyable gâchis humain, que ce soit pour les enfants non traités ou pour leurs proches. Sans compter la perte financière : 60 % des hospitalisations de plus de trente jours dans les hôpitaux psychiatriques concernent des autistes, et l'on évalue à 200 000 euros par an le coût d'enfermement d'un autiste. » Et le député de souligner que, sur le dossier de la prise en charge des adultes à l'hôpital, la Cour européenne des droits de l'homme a même condamné la France, tout comme le Comité consultatif national d'éthique pour « Maltraitance ».

Une bataille est un texte de loi, qui se révèle aussi compliqué pour le gouvernement dont les 5000 places promises dans le plan autisme 2008-2012 n'ont pas tenu ses promesses. Une politique gouvernementale est un chef de l'État qui fortement promit, mais pour lequel les résultats au final sont loin d'avoir été réalisés. Une situation qui ne cesse de s'aggraver pour des parents ou la Belgique et toujours la seule solution...

Stéphane LAGOUTIÉRE

Nicolas SARKOZY annonce sans surprise sa candidature à nouveau mandat

Tandis que François HOLLANDE revient sur sa terre natale en Normandie pour son deuxième grand meeting. Le président Nicolas SARKOZY entre sur le plateau de TF1 pour en ressortir avec la veste de candidat et slogan « Une France Forte »Entre-temps, les Français auront pu se dire que le liste est enfin complète ! Un chef de l'État qui Le désormais candidat Nicolas SARKOZY sur le plateau de TF1 le 15 février 2012 c-est fait il est candidatLe désormais candidat Nicolas SARKOZY sur le plateau de TF1 le 15 février 2012 c-est fait il est candidatpréféra parler du futur plutôt que d'un bilan qu'il préfère, semble-t-il partiellement oublier.

Le chef de l'État qui lors de cet entretien de quinze minutes sur TF1 place sa candidature comme une obligation, « la situation de la France, de l'Europe et du monde face à la crise et aux nombreux changements, me l'on imposait, car faire le contraire serait comme un abandon de navire ». S'affirmant plus apte à construire une « France forte », slogan qui devrait être celui de sa campagne. « Si la France est forte, ils seront protégés. Si la France est faible, les Français seront exposés », aura-t-il précisé.

Un second mandat que Nicolas affirme comme différent et qu'il place autour quatre mots-clés responsabilité, travail et solidarité et qu'il souhaite articuler autour du référendum. « Beaucoup de Français ont le sentiment d'être dépossédés de leurs pouvoirs par les élites, les syndicats, les politiques (...) chaque fois qu'il y aura un blocage, je ferai appel au peuple français », a-t-il promis. Des adversaires qui se demandent pourquoi ne pas l'avoir pratiqué lors de ce premier mandat.

Emploi et Solidarité

Le candidat Nicolas SARKOZY insistant sur l'importance « de remettre la force du travail au centre de tout » afin d organiser selon lui une société qui « puisse permettre à ceux qui ont la force et la santé d'avoir emploi, et pour ceux que la force et la santé mais qui n'on pas d'emploi auront une formation professionnelle ». Puis il y a ceux qui sont, dits-il en concluant « qui n'en peuvent plus, parce qu'ils sont malades ou qu'ils ont connu des accidents de la vie ou parce qu'ils sont éloignés du travail depuis 30 ans, pour nous aurons la solidarité (...) mais l'assistanat n'a pas sa place dans la société de demain » .

Un politique qui n'aura nullement réussi en matière d'emploi des travailleurs handicapés, dont le taux de chômage est passé de 19.2% en 2010 à 19,9% en 2011 et qui risque de dépasser la barre de 20 % en 2012. Un taux qui trois fois plus important que chez les valides. Alors forcer les travailleurs handicapés oui encore faut-il que les entreprises et y comprit l'État et les collectivités territoriales jouent enfin le jeu. Une politique qui depuis la création des emplois réservés en 1987, n'a jamais réellement été soutenu par aucun gouvernement

HANDI POP' soutient le chef de l'État

Pour Frédéric BOUSCARLE, Secrétaire national de l'UMP en charge de l'insertion des personnes en situation de handicap et président de HANDI POP', son soutien infaillible a cette candidature. Un chef de l'État qui a selon Frédéric BOUSCARLE s'est montré « Attentif et a l'écoute des difficultés des citoyens en situation de handicap, il a réussi à tenir ses promesses dans ce domaine ». Soulignant à titre d'exemple les engagements de 2007 comme la revalorisation de l'AAH. Un des seuls engagements, que le chef est d'ailleurs réellement tenu ! Pour le reste beaucoup de plan visuel auditif ou de l'autisme aura été signé mais les résultats sont loin d'avoir été totalement tenu.

Le secrétaire national de l'UMP qui estime que « la réélection de l'actuel président est une nécessité pour que la France continue à mener des politiques ambitieuses liées au handicap, ayant comme priorités une accessibilité plus accrue encore, un renforcement de l'accès à l'éducation, à la formation et à l'intégration ».

Revenant au principal concurrent du désormais candidat Nicolas Sarkozy, pour Frédéric BOUSCARLE, celui-ci relève les incohérences du candidat du parti socialiste, considérant que « les faux-semblants et le manque abyssal de propositions et l'absence de cohérence de François Hollande.

Stéphane LAGOUTIÉRE