Le CISS pose la question aux candidats : Quelle santé après 2012 ?
Deuxième sujet d'inquiétude de français, la santé reste un sujet important et pour lequel 64 ans après sa création et 8 ans après celle de la CMU, les inégalités reste toujours nombreuse et la santé un domaine ou peut sont égaux. Le collectif interassociatif sur le CISS a décidé a l'occasion de rende-vous citoyen de poser un certain nombre de questions aux candidats a la présidentielle. Longtemps le système de santé français a été cité en exemple. Il y a seulement dix ans, l'Organisation mondiale de la Santé le plaçait au premier rang mondial ! Dix après la question y compris de sa privatisation et d'un changement vers un système à l'américaine n'est pas exclu.
Le CISS qui dans son communiqué met en garde les responsables politiques et les candidats a l'élection présidentielle face a système de santé en danger : dépassements d'honoraires exorbitants, difficulté grandissante à trouver un médecin en proximité de son domicile ou de son lieu de travail, refus de soins toujours opposés à certaines catégories de personnes, renoncements de plus en plus fréquents de certains de nos concitoyens qui n'ont plus les moyens de financer leurs soins, absence de coordination des soins pour des patients qui en ont pourtant grand besoin, trop faible attention aux malades de la part de notre société.
Du côté du financement des besoins de santé, la situation selon le CISS n'est pas meilleure ! L'Assurance maladie rembourse de moins en moins les soins courants. Franchises et forfaits pesant sur le citoyen sont devenus monnaie courante. Malgré cela, l'endettement de l'Assurance maladie est considérable et nous ne faisons que peu d'efforts pour trouver de nouvelles ressources. De leur côté, les complémentaires se sont lancés dans une politique de sélection tarifaire : selon le montant de votre cotisation elles prennent plus ou moins en charge les frais de santé.
Autant de raisons pour que l'accès aux soins, absent de la présidentielle en 2007, soit à l'ordre du jour en 2012 ! C'est dans une démarche de sensibilisation du public et d'interpellation des candidats que le Collectif interassociatif sur la Santé propose sur quellesanteapres2012 de retrouver, partager et commenter des éclairages associatifs et des avis d'experts par rapport à 3 enjeux de santé essentiels
Parmi lesquelles, les difficultés économiques d'accès aux soins, à travers la question des dépassements d'honoraires qui sont jugés non légitimes par 66 % des Français. Une situation mise en avant dans un sondage réalisé du 8 au 10 décembre 2011 par ViaVoice pour le collectif interassociatif. Les obstacles géographiques à l'accès aux soins, en abordant les problèmes de désertification médicale puisque 87 % des Français considèrent que les médecins sont mal répartis sur le territoire. Ou encore le défi de l'équilibre budgétaire de l'Assurance maladie, en conservant comme priorité absolue le maintien du financement solidaire de nos dépenses de santé.
Site participatif pour les internautes, se l'être aussi pour les candidats que nous inviterons formellement, par un courrier qui leur sera adressé dans le mois, à faire part de leurs propositions rendues ensuite publiques sur le site et ainsi exposées au débat jusqu'au moment des élections. Car ce dont a besoin notre système de santé pour permettre son indispensable évolution, tant en ce qui concerne son organisation que son financement, c'est d'un réel débat public que nous réclamons depuis plusieurs années.
La Rédaction
Les candidats répondent à la FNATH : Santé, Handicap et l’indemnisation des victimes du travail
Tous les candidats HOLLANDE et SARKOZY, mais aussi BAYROU, Le PEN, MELENCHON, JOLY et les autres... ont répondu aux trois questions qui leur avait adressé le 7 février dernier, la FNATH. Question sur l'accès aux soins, la citoyenneté des personnes handicapées sur le sujet de l'accessibilité et des ressources et enfin celle de l'indemnisation des victimes du travail. Des thèmes absents du débat public et parfois même des programmes, mais qui concerne des millions de citoyens.
Des candidats qui s'il semble relativement unanime sur les questions d'accessibilités, pour lesquelles on peut se poser des questions quand on voit pour certaines les avancées de la situation dans les villes ou les départements qu'ils dirigent. Le résultat et lui plus contrastés sur les questions
À noter, malheureusement que, si on ne peut que se féliciter de ces réponses obtenues par l'association par les candidats, elle reflète que des associations comme l'APF, la FAF, l'UNAPEI, non pas réponse de tous les candidats répondant parfois que partiellement aux questions et évitant les engagements trop précis. Pour preuve concernant la charte proposée par la FNATH seule François HOLLANDE et Éva JOLY l'ont signée.
Santé : accès aux soins, dépassements d'honoraires et déserts médicaux
Alors que François HOLLANDE souhaite garantir « que tous nos concitoyens auront accès à des services de soins d'urgence dans les 30 minutes. Il faut donner un coup d'arrêt aux dépassements d'honoraires en les encadrant par région et par spécialité. Les installations en secteur 2 dans les zones déjà bien dotées en médecins seront limitées ». Pour Nicolas SARKOZY, « l'accès à la santé sur l'ensemble du territoire » est une de ces priorités depuis cinq ans. Marine Le Pen juge justifiée une hausse des honoraires, estimant qu'il faut inciter « à une prise en charge complémentaire des dépassements d'honoraires ». François BAYROU veut lui créer un « bouclier santé destiné à ceux qui ne peuvent pas se payer une mutuelle ». Alors que l'extrême gauche, « Nous rétablirons le remboursement intégral à 100% des dépenses de santé couvertes par la Sécurité sociale, en y incluant les lunettes et les soins dentaires et auditifs », martèle Jean-Luc MÉLENCHON, qui souhaite par ailleurs revenir sur les fermetures d'hôpitaux et de cliniques. Prônant l'accès universel et gratuit à la santé, Éva JOLY annonce qu'elle souhaite supprimer la loi Bachelot « qui transforme l'hôpital en entreprise » et organiser des États généraux de la santé. Elle compte revenir sur « les franchises médicales », tout comme Nathalie ARTHAUD et Philippe POUTOU.
L'accessibilité regroupe un consensus sur le respect de l'accessibilité en 2015
Tous les candidats s'engagent à respecter le délai de 2015 pour la mise en accessibilité de la Cité, même si le flou règne quant aux moyens mis en œuvre. « Nous commencerons par faire un état des lieux national de l'avancement des travaux, qui nous permettra d'identifier les domaines, qui nécessitent l'effort de rattrapage le plus important », indique François HOLLANDE, qui a, comme l'UMP, annoncé la création d'une agence nationale de l'accessibilité. Pour Nicolas SARKOZY, il s'engage lui à garder le cap du refus des dérogations, « l'accessibilité de chacun à tous les aspects de la vie sociale est au cœur de sa politique ». François BAYROU annonce qu'il « fera établir une cartographie, une planification et un agenda afin que tous les édifices publics soient accessibles dans le délai ».
Des divergences sur la question des ressources des personnes handicapées
Les engagements de François HOLLANDE sont pour le moins timides : « ce que nous pourrons faire en la matière dépendra bien évidemment de la situation des finances publiques ». Mais il précise que « l'évolution du montant de l'AAH doit s'inscrire dans le cadre d'une réflexion plus large sur les minima sociaux pour les mettre en cohérence entre eux ».
Contrairement à il y a 5 ans, Nicolas SARKOZY n'annonce aucune revalorisation de l'AAH pour le prochain quinquennat, mais s'engage à « se mobiliser particulièrement » en faveur de l'accès à une qualification ou à un emploi pour les personnes handicapées. François BAYROU explique lui, sans plus de précisions, que « nous devons garantir aux personnes handicapées, invalides et malades des conditions de vie décentes ».
Deux candidates s'engagent pour une revalorisation de l'AAH pour le prochain quinquennat, à hauteur de 50 % pour Éva JOLY et de 33 % pour Marine Le PEN. La première « envisage à terme la création d'un revenu d'existence, qui fera l'objet dans un premier temps d'une expérimentation ». Enfin, Nathalie ARTHAUD, Jean-Luc MELENCHON, Jacques CHEMINADE et Philippe POUTOU s'engagent à fixer le montant de l'AAH à hauteur du SMIC.
Indemnisation des victimes du travail : des candidats s'engagent
La FNATH a demandé aux candidats de s'engager pour l'amélioration de l'indemnisation des victimes du travail, dont le régime reste globalement inchangé depuis plus d'un siècle (1898), malgré de multiples rapports (notamment de la Cour des comptes) et une décision du Conseil constitutionnel du 18 juin 2010, accordant la réparation intégrale des victimes du travail en cas de faute inexcusable, mais dont l'application concrète se heurte à de nombreux obstacles. Même si aucun programme ne mentionne cette question, tous les candidats, sans exception, ont conscience qu'il est temps d'améliorer le sort réservé aux victimes du travail.
Pour l'instant, deux candidats ont signé la charte d'engagement de la FNATH pour l'adoption d'une loi juste en la matière : François HOLLANDE et Éva JOLY. Pour François HOLLANDE, « il faut que la loi tire les conséquences de la décision du Conseil constitutionnel. Une solution consisterait par exemple à ce qu'en cas de faute inexcusable, la Sécurité sociale avance à la victime l'intégralité de la réparation de son préjudice et que ce soit elle qui se charge ensuite de récupérer les sommes auprès de l'employeur. Je prends mes responsabilités en signant la charte d'engagement de la FNATH en faveur d'une loi juste améliorant l'indemnisation de victimes d'accident du travail. »
Éva JOLY, qui affirme elle de son côté son « intention, de modifier la loi pour la mettre en conformité avec la décision du Conseil constitutionnel et mettre un terme à ce traitement inégal. La République exemplaire que je défends passe aussi par une solidarité accrue de la Nation envers ceux qui perdent leur vie à la gagner. Je m'engage à réformer la loi de 1898 et à faire adopter le principe d'une réparation intégrale des préjudices pour les victimes du travail. »
Même s'ils n'ont pas encore signé la charte d'engagement de la FNATH, les autres candidats se déclarent favorables à une rénovation du dispositif d'indemnisation. Nicolas SARKOZY se dit convaincu qu'il faut améliorer l'aide aux victimes : « Je veillerai à ce que la décision du Conseil constitutionnel de juin 2010 soit respectée. Je partage le souci qu'une indemnisation rapide et suffisante soit faite pour toutes les victimes d'accidents du travail et je veux aussi progresser vers une réparation forfaitaire personnalisée et améliorée. »
À l'autre bord de l'échiquier politique, Jean-Luc MELENCHON envisage, pour sa part, l'indemnisation intégrale des victimes du travail, dans un train de réformes du Code du travail. Pour Philippe POUTOU, qui rappelle l'ampleur de la sous-déclaration, cette indemnisation doit être totalement à la charge des employeurs. Nathalie ARTHAUD souligne la dégradation des conditions de travail et apparaît comme la seule à ne pas croire à l'avènement d'une telle législation : « La période qui vient, en dépit des promesses électorales ou des propositions de loi venant de la gauche ou de la droite, ne changera pas les conditions d'indemnisation des victimes du travail. »
En rendant publiques ces réponses, la FNATH espère, d'une part, pouvoir informer sur les propositions des différents candidats sur des questions jusqu'à présent absentes du débat public, et, d'autre part, faire émerger dans cette campagne électorale ces problématiques et inciter ainsi les candidats à expliciter davantage leurs programmes ou leurs engagements dans ces 3 domaines.
L'intégralité des réponses que les candidats ont apportées à la FNATH est disponible dans leur intégralité sur le site fnath2012 ou que vous pouvez télécharger sûr par questions : accès aux soins ; accessibilité et ressources ; Indemnisation des victimes du travail
La Rédaction
Plan psychiatrie et santé mentale 2011-2015 : un réel manque d’ambitions
Face a des hôpitaux psychiatriques laissé a l'abandon et dont les moyens financiers ne cessent d'être réduit, la Secrétaire d'État chargée de la santé Nora BERRA a présenté le 29 février dernier en conseil des ministres, en lien avec la Secrétaire d'État Marie-Anne MONTCHAMP, le Plan psychiatrie et santé mentale 2011-2015. Une reforme demandé l'an dernier par le président de la République. Un plan et qui se décline en quatre axes stratégiques, mais ou le financement et une fois de plus absent.
« Après la reconnaissance du handicap psychique par la loi du 11 février 2005, le premier plan de santé mentale, lancé en 2005, a permis d'assurer un renforcement significatif des moyens accordés à la psychiatrie et à la santé mentale. 475 millions de crédits en fonctionnement et 750 millions d'euros de crédits en investissement ont été dégagés à ce titre », a souligné en préambule la secrétaire d'État Norra BERRA.
Le plan psychiatrie et santé mentale 2011-2015, dont les travaux de préparation avaient été engagés au ministère de la Santé par Roselyne BACHELOT et poursuivis par Xavier BERTRAND, a été élaboré dans le cadre d'un processus de concertation avec l'ensemble des acteurs intervenant dans ces politiques. Pour tracer ces grandes lignes stratégiques, un Comité d'orientation du plan, constitué de représentants des usagers, de professionnels sanitaires et sociaux, d'universitaires et de chercheurs, a été réuni à plusieurs reprises entre juin 2011 et janvier 2012.
La ministre souhaite que « L'enjeu majeur de ce nouveau plan 2011-2015 soit de prévenir les ruptures dans les parcours de vie des personnes concernées, quel que soit leur lieu de vie, y compris celles en grande précarité ou en milieu pénitentiaire. L'objectif est donc de permettre à ces personnes de mieux vivre avec des troubles psychiques, troubles dont l'impact et la prévalence sont souvent sous-estimés, notamment chez les personnes placées sous main de justice ou faisant l'objet d'un suivi éducatif », a conclu Nora Berra.
Un plan décliné en quatre 4 axes sous un axe de prévention et de réduction
Prévenir et réduire les ruptures au cours de la vie de la personne, prévenir et réduire les ruptures selon les publics et les territoires. Les deux autres étant-elle liée a la psychiatrie et son environnement sociétal et prévenir et réduire les ruptures entre les savoirs. Conçu selon le ministère comme un plan de nouvelle génération, qui intègre pleinement les principes et les outils de la loi Hôpital Patiente Santé et Territoires, il trace des grandes lignes stratégiques et passe le relais aux agences régionales de santé (ARS) et aux acteurs de terrain pour traduire ces grandes orientations dans leurs réalités locales.
Les ARS ont ainsi à décliner le plan en mesures opérationnelles dans les 26 projets régionaux de santé en cours d'élaboration. Les administrations centrales et opérateurs nationaux seront également invités à faire connaitre la façon dont ils intégreront le plan dans leur propre feuille de route d'ici juillet 2012. Une conférence annuelle de suivi de la mise en œuvre de ce plan sera organisée et présidée par le ministre chargé de la santé et le ministre chargé des solidarités. L'évaluation de ce plan est d'ores et déjà prévue, un premier bilan sera établi en 2016, à partir d'une liste restreinte d'indicateurs en cours de finalisation.
Une profession qui doute...
Présenté comme un plan « nouvelle génération », il ne comporte pour le moment aucun financement contrairement au premier plan santé mentale 2005-2008 qui avait engagé 475 M€ de crédits en fonctionnement et 750 M€ en crédits en investissement. Ce second plan n'est pour l'heure qu'un ensemble de grands principes que les agences régionales de santé (ARS) et « les acteurs de terrain » auront à mettre en musique selon les spécificités locales. De leur côté, les professionnels restent pour l'heure sceptiques vis-à-vis du nouveau plan. Si l'Union nationale des cliniques psychiatriques (UNCPSY) « souscrit à ses orientations »,
Son président, le Dr Olivier DREVON, s'alarme « d'une absence totale de volet économique et de pistes de financement, qui permettraient la mise en œuvre effective des mesures proposées ». Un avis partagé par le Dr Alain VAISSERMANN, président du Comité d'action syndicale de la psychiatrie (CASP), la question des moyens se pose. « Une partie de la profession avait réclamé un budget spécifique à la psychiatrie à l'intérieur de l'ONDAM. Or ça non plus on ne l'a pas dans ce plan. C'est l'une des raisons d'ailleurs pour laquelle, nous avions réclamé une grande loi de santé mentale ». « Dans un contexte économique que personne n'ignore, aucun engagement n'est pris dans ce plan pour modifier vraiment le cours des choses », déplore de son la Fédération d'aide à la santé mentale Croix Marine. « L'incantation ne suffit pas. On peut ainsi évoquer la collaboration avec les autres professionnels de santé, mais il ne s'agira que d'un vœu pieux si rien n'est fait pour harmoniser la densité médicale et paramédicale sur l'ensemble du territoire », considère la fédération dans un communiqué.
La Rédaction
temps de paroles des candidats Hollande et Sarkozy sont les grands gagnants
Le conseil supérieur de l'audiovisuel, réuni en assemblée plénière le 28 février 2012, a examiné les temps de parole des candidats à l'élection présidentielle et de leurs soutiens, relevés dans les programmes des chaînes de radio et de télévision entre le 1er janvier et le 24 février 2012.
Le volume consacré à ces temps de parole a représenté près de 750 heures depuis le 1er janvier. Les télévisions généralistes ont diffusé 118 heures d'interventions, les télévisions d'information continuent 356 heures et les radios généralistes plus de 261 heures.
À l'issue de cet examen, le conseil constate que la concentration des temps de parole sur deux candidats s'est atténuée, dans la continuité du précédent relevé effectué au 15 février 2012. Cette tendance a profité à l'ensemble des autres candidats, dont les temps de parole ont progressé. Force est de constaté si l'on regarde toute les chaînes de télévisions confondues et tous les programmes confondus c'est Nicolas Sarkozy, l'actuel Président de la République, qui détient le plus gros temps de parole pour le moment avec 165 heures 45 minutes 28 secondes, suivi par le candidat PS, favori dans les sondages, François Hollande avec 142 heures 23 minutes 56 secondes de temps de parole. Au regard de ces chiffres, on remarque que les temps de parole sont en adéquation avec la position des candidats dans les sondages.
Le CSA qui constate selon lui, que les efforts effectués par les télévisions et des radios pour une meilleure représentativité de l'ensemble des candidats. Le conseil insiste néanmoins pour que ceux-ci soient poursuivis. Il veillera en particulier à ce que, comme il l'a exigé, le principe d'équité soit respecté au terme de la période qui s'achève le 19 mars. Le prochain examen des relevés des temps de parole aura lieu le 10 mars 2012.
Pour le détaille voici l'intégralité des temps de paroles de chacun des candidats dont certains se d'ailleurs ont annoncé depuis le retrait a la course présidentielle. Nicolas Sarkozy, candidat UMP: 165 heures 45 minutes 28 secondes. François Hollande candidat PS: 142 heures 23 minutes 56 secondes. Marine Le Pen candidate Front National: 48 heures 34 minutes 1 secondes. François Bayrou Candidat du centre Modem: 45 heures 4minutes 43 secondes. Jean-Luc Mélenchon candidat du Front de gauche: 27 heures 52 minutes 4 secondes. Dominique de Villepin candidat de République Solidaire: 7 heures 35 minutes. Corinne Lepage candidate écologiste de Cap 21 : 6 heures 38 minutes 16 secondes. Nathalie Artaud candidate de lutte ouvrière: 6 heures 18 minutes 55 secondes. Nicolas Dupont-Aignan candidat de Debout la République: 5 heures 18 minutes 17 secondes. Philippe Poutou candidat du NPA: 4 heures 3 minutes et 38 secondes. Jacques Cheminade candidat de solidarité et progrès: 40 minutes 22 secondes. Carl Lang candidat d'extrême droite de Parti de la France: 14 minutes 58 secondes. Jacques Ravary sans étiquette : 12 minutes 34 secondes. Patrick Lozes Parti centriste, fondateur du Conseil représentatif des associations noires de France : 10 minutes 48 secondes. Patrick de Villenoisy candidat de Alliance Royale: 9 minutes 15 secondes. Maxime Verner "porte voix de la jeunesse" : 6 minutes 35 secondes. Nicolas Miguet candidat de rassemblement des contribuables Français : 3 minutes 54 secondes.
La Rédaction
Handicap, Autonomie et Solidarité réunit au sein d’une seule structure
Le président du Conseil général du Maine-et-Loire, Christophe BECHU a posé, le 27 février dernier, la première pierre de la Maison départementale de l'autonomie, à Angers sur le plateau
des Capucin. Un des plus gros chantiers actuellement en cours et lancée par le département et qui devrait voir le jour au printemps 2013. Un lieu destiné à l'accueil, l'information et à l'accompagnement de toutes les personnes confrontées à la perte d'autonomie qui remplacera la MDPH actuellement situé rue du Château d'Orgemont.La Maison départementale de l'autonomie deviendra alors le guichet unique pour tous les droits et prestations actuellement traités par la Maison départementale des personnes handicapées, à laquelle s'ajoutera l'étude de l'allocation départementale d'autonomie des personnes âgées. En résumé selon le Président du Conseil Général, il s'agit là avant tout d'offrir un service identique à l'ensemble des personnes requérant une aide à l'autonomie, quels que soient leur âge et la cause de la perte de cette autonomie, et au regard de leurs besoins exprimés en termes de scolarisation, d'insertion professionnelle, de soutien à la vie quotidienne...
85 personnes au service des usagers
À son ouverture la MDA devrait compter environ 85 agents administratifs, travailleurs sociaux, médecins, qui assureront : l'accueil, l'information et le conseil aux personnes handicapées et âgées ainsi qu'à leurs familles, en lien avec des accueils localisés dans le territoire départemental. Mais aussi l'évaluation pluridisciplinaire et multidimensionnelle des besoins de compensation tant des jeunes et des adultes handicapés que des personnes âgées. Enfin, le suivi et l'aide à la mise en œuvre des décisions prises en faveur des personnes, en lien avec les divers acteurs et opérateurs, auxquels s'ajouteront l'observation des besoins des personnes au service de l'observatoire social départemental.
Un chantier Haute Qualité environnementale et accessible à tous !
Un chantier confié à l'architecte Lionel VIE pour un budget de 6 650 000 €. Le bâtiment aura lui une surface totale de 2535 m² dont 1 350 m² pour la Maison Départementale de l'Autonomie, 1185 m² pour la Maison Départementale des Solidarités, 280 m² d'espaces mutualisés et 1500 m² de parking en sous-sol.
L'accessibilité est prise en compte pour toutes les formes de handicap. Les personnes à mobilité réduite, en particulier les utilisateurs de fauteuils roulants, auront accès à tous les locaux en rez-de-chaussée et en étage. Ces aménagements d'accessibilité seront utilisés par les parents accompagnant les enfants en poussette ou landau.
À noter, les bâtiments ont été conçus, réalisés et ensuite gérés selon une démarche de haute qualité environnementale. Ce nouvel équipement possédera donc toutes les qualités habituelles d'architecture, de fonctionnalité, d'usage, de performance que l'on est en droit d'attendre, mais en plus ses impacts sur l'environnement seront minimisés. Tant par le choix des matériaux de construction que pour la maintenance et surtout par les économies d'énergie.
Près de 40 000 demandes traitées en 2011
Le département qui aura traité en 2011 39 9 60 demandes déposées par des personnes handicapées, dont 7438 pour les enfants adolescents et 27 130 dossiers pour des personnes âgées de 20 à 59 ans. Enfin 5 393 par les personnes de plus de 60 ans, dont 4875, au on été déposées au titre du maintien à domicile auprès de la direction des Solidarités, 5212 si l'on comptabilise les demandes de révision ne nécessitant pas l'ouverture d'un nouveau dossier.
Stéphane LAGOUTIÉRE
Indépendant le C.D.H souhaite être une force citoyenne et s’invite dans la campagne présidentielle
Le collectif des démocrates handicapés (CDH) mouvement politique autonome, peu connu du grand et parfois même y compris au sein de la communauté des personnes handicapées, a souhaité cette année volontairement ne pas être présent "physiquement" dans cette course présidentielle et sans aucun mot d'ordre pour aucun des candidats présents. Soucieux d'être néanmoins présent dans ce combat des chefs, il a ouvert un site « la force citoyenne ».
Alors pourquoi vouloir être présent ? Pour Jean-Louis Fontaine son président, celui-ci semble vouloir Avec d'autres mouvements autonomes, des associations, des personnalités de la société civile, le CDH a ainsi initié « la Force Citoyenne » . Une situation dans lequel le mouvement estime que le marasme politique actuel, les citoyens non avertis ne s'y retrouvent pas. Des candidats qui hormis quelques réponses ici ou là en public et les réponses envoyées par les différentes associations exigeantes des promesses, peu ne répondent véritablement aux « quotidien des personnes handicapées et de leurs familles » soulignent le CDH.
Un site qui se veut "d'initiative populaire"
Lieu d'échanges et de dialogue, « la force citoyenne » est ouvert à tous ceux qui voudront se joindre à cette nouvelle façon de faire de la politique : de manière égale, interpeller les candidats sur « du concret » et rendre public les engagements de tous ceux qui auront répondu. « Les Français ont besoin d'être écoutés et ont besoin de réponses claires au sujet de leur quotidien. Citoyens libres ou organisations peuvent rejoindre cette opération d'un nouveau genre. » précise les responsables du CDH. Jean-Louis Fontaine de souligné que ce lieu de rencontre comme le mouvement politique n'aura pas vocation à soutenir un candidat particulier, « mais de les interroger tous avec des questions simples et de rendre publiques ces réponses afin que les citoyens électeurs soient le mieux informé avant et pour aller voter.
La Rédaction
L'AFM interpelle les candidats à l'élection présidentielle et reçoive le candidat socialiste François Hollande
À J-59 jours du premier tour de cette élection présidentielle, les demandes et revendications ne cessent d'affluer. C'est le cas à présent de l'AFM qui a fait savoir dans un communiqué fait parvenir une lettre ouverte a l'ensemble des candidats officiellement déclaré, intitulée « le choix de l'innovation ». L'association qui a reçu aujourd'hui un des candidats, François Hollande au sein de ses laboratoires à Évry.
L'association qui revendique cette action pour le manque « cruel d'ambition » du débat actuellement en cours. L'AFM regrettant notamment que l'innovation, une des seules réponses possibles aux difficultés actuelles, soit absente de façon dramatique des débats.
Pour la présidente, Laurence TIENNOT-HERMENT, « Nous voulons connaître leur ambition dans ce domaine pour les cinq années à venir, créatrice de valeurs, créatrice de richesses, créatrice d'emplois et créatrice de cohésion sociale... » L'association de préciser que seule l'innovation peut redonner des perspectives positives à notre pays. « C'est notre conviction » et souhaite pour cela engager le dialogue avec tous les candidats qui le souhaiteront et reçevra, dès ce jour, dans ses laboratoires I-Stem et Généthon à Évry.
François HOLLANDE en visite au cœur de la recherche à Évry
Peu avant son meeting, le candidat socialiste a multiplié ses rencontres, dont celle avec les dirigeants de biotechnologies sur l'avenir de leur filière. Sans préciser, comment il financerait ces mesures...Une visite au Généthon et à l'entreprise spécialisée dans les cellules souches I-Stem ou le candidat s'est simplement engagée pour un rendez-vous au Génocentre pour une table ronde avec une dizaine de dirigeants de biotechs. Impatients de partager avec le candidat socialiste leurs inquiétudes concernant leur filière. François Hollande qui a clairement affirmé sa position lors de son discours prononcé dans les locaux d'I-Stem, déclarant que s'il est élu, il demandera « immédiatement au Parlement de modifier la loi de bioéthique de 2011 afin d'autoriser la recherche sur les cellules souches embryonnaires ». Précisant « Une cellule-souche embryonnaire n'est pas un embryon ».
Une recherche pour lequel il souhaite deux obligations, celle du respect de la dignité humaine et la non-marchandisation du corps humain. Il solution qui selon lui devrait permettre a la France de rattraper ainsi son retard face au nombreux pays déjà présent dans ce secteur de la recherche. François Hollande de conclure qu'il y a beaucoup à attendre des sciences de la vie : elles permettront de faire un saut dans la connaissance et la valorisation de ces connaissances représente un fort potentiel économique. « On évalue à 20 % du PIB la part des biotechnologies dans les pays développés en 2030 ».
L'opposition craint une banalisation de la recherche embryonnaire
Ces déclarations ont provoqué quelques critiques de la part des ministres de la Santé, Xavier BERTRAND, et de la recherche, Laurent WAUQUIEZ. Ils mettent en garde via un communiqué contre une « banalisation » de la recherche sur les cellules souches embryonnaires. « La recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires n'est pas une recherche comme les autres parce qu'elle touche à l'origine de la vie », rappellent-ils.
Stéphane LAGOUTIERE