Saisie de la question sur le handicap depuis 2008, la Région Midi-Pyrénées en créant à l'époque le Conseil consultatif Midi-Pyrénées des personnes en situation de handicap, l'élaboration d'un schéma directeur d'accessibilité des transports régionaux ou encore la création du Prix Handi-Entreprise citoyenne. Sur proposition de Martin Malvy, les élus régionaux réunis en assemblée plénière ont décidé d'aller plus loin et de confirmer l'engagement de la Région dans ce domaine. Une assemblée qui intervient quelques jours après la signature d'un contrat avec l'AGEFIPH.
La Secrétaire d'État auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale et le président fondateur HANDI POP' ont à l'occasion d'une visite sur l'IUT de Vélizy- Marie-Anne MONTCHAMPRambouillet dans les Yvelines, inaugurer le siège administratif du Centre de ressources et d'innovation mobilité handicap (CEREMH). Ce dernier à vocation nationale et dont la mission principale est de favoriser la mobilité pour tous à tous les âges de la vie.
À ce titre le centre propose un ensemble de services au sein de différents domaines tels que la recherche et le développement, l'innovation et le soutien au développement de la filière économique liée aux problématiques du handicap, ainsi que de mettre en œuvre un réseau social.
L'établissement étant lui accueilli par L'IUT de Vélizy-Rambouillet, pôle universitaire opérationnel depuis l'année 2010-2011, a l'ambition de parfaire un pôle de recherche dans les nouvelles technologies (informatique et l'ingénierie des systèmes)
Pour lequel selon Frédéric BOUSCARLE, cela s'inscrivant dans la continuité des engagements mis en œuvre par le Président de la République lors de la conférence nationale du handicap le 8 juin 2011.
Ces engagements ont pour but de développer et soutenir la recherche et l'innovation technologique en faveur des personnes en situation de handicap pour leur permettre d'acquérir une meilleure autonomie, d'intégrer plus facilement le monde professionnel et de vivre pleinement leur citoyenneté.
Reste que comme le confirment de nombreuses associations, les moyens sont encore largement insuffisants et que le CEREMH doit aussi son existence grâce à son partenariat avec la région Ile-de-France, l'AFM, le CNSA, la MACIF, ERDF ou encore la MAIF ou la Fondation Norauto et bien sûr la Sécurité routière.
Le président HANDI POP qui précise enfin dans son communiqué que l'UMP à l'initiative Jean-François Copé sera réunira le 1er décembre dans le cadre de l'un de ses ateliers sur le handicap à l'occasion duquel seront présentées les propositions de l'UMP sur ce thème.
Sera-t-on parti dans une chasse aux sorcières où s'agit-il réellement risque sanitaire en laissant volontairement sur le marché cet anticancéreux ? La réponse interviendra Le Thiotépa® est traitement utilisé notamment dans les cas de cancer chez les enfants et cela depuis les années 1970. Certains spécialistes affirmant que ce dernier est depuis longtemps de moins en préconiser.dans les prochaines semaines. Toujours est-il que dans un communiqué publié sur son site internet le 17 novembre dernier l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSaPS) explique « avoir saisi la justice » concernant ce médicament.
Selon l'agence selon toute vraisemblance la falsification est aujourd'hui avérée. L'agence explique que « le laboratoire allemand Riemser, lui-même fabricant du Thiotépa®, a fait part de ses doutes sur la date de péremption du Thiotépa 15 mg, à l'AFSSaPS le 15 avril 2011 ». L'enquête a conduit les responsables de l'Agence à réaliser une inspection des laboratoires Genopharm, du sept au 9 juin. Celle-ci a été particulièrement instructive et de recueillir « des documents sur les lots de Thiotépa® 15 mg qui après confrontation avec les informations complémentaires (fournies par les) autorités allemandes et suisses, ont permis d'établir une falsification » comme le précise le communiqué.
Pour rappel le Thiotépa® est un anticancéreux qui était commercialisé en France, sous forme de flacons pour préparations injectables (Thiotépa 15 mg) par les laboratoires Genopharm. Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché (AMM) est la société luxembourgeoise Alkopharma basée en Suisse. Son AMM destinait ce médicament à la chimiothérapie des cancers du sein, de l'ovaire et de la vessie. Il était aussi utilisé dans la prise en charge de certains cancers de l'enfant.
Un risque sanitaire ?
Cela ne semblerait pas pour l'instant le cas, cependant les responsables de la santé publique soulignent toutefois que « ce sous-dosage, constaté lors des différentes analyses, ne conduit pas à une baisse d'efficacité significative, ni à une toxicité ». (...) « En l'absence de risque avéré pour les malades et d'une possibilité d'approvisionnement immédiat, le produit Thiotépa 15 mg est resté disponible jusqu'à l'arrivée d'une solution alternative, qui a été mise à disposition des établissements de soins à compter du 13 octobre 2011, en accord avec les autorités sanitaires européennes ».
La Justice saisie pour « falsification » opérée par Alkopharma ?
Concernant les procédures en cours, l'AFSSaPS fait savoir qu'une « opération coordonnée avec les autorités de santé helvétiques a fait apparaître que la falsification des documents avait très probablement été opérée par la société Alkopharma basée en Suisse. Une procédure judiciaire est engagée en Suisse où de nouvelles investigations sont en cours. Les infractions constatées ont également conduit à la transmission de procès-verbaux au parquet de Blois, le 27 octobre 2011. Les suites administratives envisagées sont la suspension des autorisations d'ouverture des deux établissements pharmaceutiques Genopharm et Alkopharma, sans préjudice des poursuites judiciaires (pénales) qui pourraient être engagées ».
Débattre sur le système de santé, cela vous intéresse ? Organisé par la mutualité française, un cycle de conférences itinérantes a débuté ce mercredi 16 novembre à Beaune, en Côte-d'Or. Au total, neuf réunions publiques se dérouleront jusqu'en février 2012, s'inscrivant ainsi au cœur du débat présidentiel.
La plupart des régions françaises seront concernées. La santé faut-il le rappeler, est l'une des premières préoccupations des Français. Pour en parler, la mutualité organise en collaboration avec ses Unions régionales - des débats sur l'avenir du système de soins en France.
Le thème général qui a été retenu - Votresanté en 2012 : agissons pour rester solidaires - est une invitation directe à réfléchir autour des problématiques actuelles de prise en charge : amélioration de la prise en charge des patients, financement de l'assurance-maladie, mutuelle et complémentaire...
Le débat devrait être particulièrement large : les partis politiques, mais aussi les organisations syndicales, les associations et les particuliers : tous sont conviés à discuter d'un système de santé « plus juste, plus efficace et pérenne ».
Après ce premier débat, vous pouvez ci vous le souhaiter vous inscrire dans les 8 autres débats prévus, l'inscription est gratuite. Il suffit pour cela de se rendre sur le site de chacune des Unions mutualistes régionales, grâce aux liens ci-dessus.
Un débat essentiel alors que taxe supplémentaire et réduction des avantages sociaux liés à la santé ne cessent de réduire et que la prochaine loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) ne cesse de confirmer la crainte des Français et des associations, mais aussi des mutuelles dans ce domaine. Un sujet d'autant plus important quand ont sait la difficulté que rencontre les personnes handicapées qui ne peuvent ni prétendre a la CMU ni prétendre a l'aide complémentaire santé permettant d'apporter une aide financière a l'accès d'une mutuelle.
Prochain rendez dans les 8 huit régions
Rennes : le mardi 22 novembre 2011, à l'initiative de la Mutualité française Bretagne
Lyon : le vendredi 25 novembre 2011, avec la Mutualité française Rhône-Alpes
Besançon : le lundi 28 novembre 2011, avec la Mutualité française Franche-Comté
Toulouse : le mercredi 7 décembre 2011, avec la Mutualité française Midi-Pyrénées
Lille : le mardi 13 décembre 2011, avec la Mutualité française Nord-Pas-de-Calais
Marseille : le jeudi 19 janvier 2012, avec la Mutualité française PACA
Bordeaux : le mercredi 1er février 2012, avec la Mutualité française Aquitaine
Paris : le mercredi 8 février 2012, avec la Mutualité française Ile-de-France.
Alors que le Film "les intouchables" ne cesse de progresser en nombre de visiteurs, le candidat socialiste à la présidentielle François Hollande est venu visiter le café François Hollande en visite au café des signes à Paris et disant merci en LSFSignes à Paris. Ce dernier affirmant que « le handicap peut devenir une réussite pour chacun ».
Un sujet pour lequel le candidat a exprimé trois objectifs essentiels qui sont l'accessibilité, l'emploi et l'éducation. Une visite effectuée en compagnie de la députée PS, Marisol TOURAINE, chargée dans son équipe de campagne d'une commission thématique sur « social, santé, personnes âgées, handicap ».
Ouvert, en 2003 à l'initiative de l'ESAT Jean Moulin, le café des sign est un établissement unique en son genre, géré et tenu en grande partie par des sourds-muets et au sein duquel sourds et entendants se côtoient de façon harmonieuse et respectueuse.
Lors de cette visite, le candidat à la présidence a notamment déclaré que « Le handicap peut devenir, s'il est mutualisé, une réussite pour chacun ». Jugeant qu'il y avait « encore beaucoup à faire pour atteindre les objectifs qui ont été fixés par la loi de 2005 » selon lesquelles les entreprises privées et les employeurs publics de plus de 20 salariés ont l'obligation d'employer 6% de personnes handicapées sous réserve de payer une contribution financière.
« La place de la personne handicapée, c'est à la fois un devoir et un atout », a ajouté le candidat soulignant que « le film "Intouchables" montre combien chacun a besoin de l'autre ». À la fin de sa visite, François Hollande a promis que « dans les moments les plus importants » de sa campagne présidentielle, il y aurait « toujours une traduction en langage des signes ». Ont peut-être se poser la question quel sont les moments les plus importants et pourquoi tout au long de celle-ci ?
Un discours en manque de proposition
De son côté Frédéric BOUSCARLE, secrétaire national de l'UMP en charge de l'insertion des personnes en situation de handicap, dénonce l'hypocrisie de M. HOLLANDE. il rappelle l'absence selon lui de Martine Aubry ni François HOLLANDE qui précise-t-il « n'ont fait de propositions en faveur des personnes en situation de handicap ! ». Assurant que lors des débats parlementaires de 2005, « François Hollande n'avait participé à aucun des débats parlementaires pour la mise en place de la loi allant jusqu'à voté contre ». L'UMP qui de son côté organise le 1er décembre prochain a l'initiative de Jean François COPÉ, un atelier sur le thème du handicap à l'occasion duquel seront présentées les propositions de l'UMP pour les prochaines présidentielles.
Alors que le projet de loi de financement initial de la sécurité sociale prévoyait de modifier le taux de remplacement des indemnités journalières (IJ), permettant ainsi une moindre dépense de 220 M€. Celle-ci progressant à un rythme de plus en plus élevé, mais aussi parfois discutable représentant 6,6 Md€, le gouvernement a étudié des mesures alternatives permettant une économie équivalente.
En accord avec les parlementaires de la majorité, Xavier BERTRAND, ministre du Travail, de l'emploi et de la santé, Valérie PECRESSE, ministre du Budget, des comptes publics et de la réforme de l'État, et François SAUVADET, ministre de la Fonction publique, propose deux solutions.
La première consistant à l'instauration d'un quatrième jour de délai de carence dans le secteur privé. Cette mesure réglementaire, qui représente une économie de 220 M€, vise à responsabiliser davantage les assurés pour garantir un recours justifié aux arrêts de travail. La seconde et par souci selon le gouvernement « d'équité », l'institution d'un jour de carence dans les trois fonctions publiques.
Le ministre Xavier Bertrand ayant fait savoir aussi son attention à mettre en œuvre une série de mesures afin de mieux contrôler les arrêts de travail, de courte et de longue durée.
Une mesure dont plusieurs députés, mais de la majorité du sénat désormais à gauche ont immédiatement fustigé cette mesure, au motif qu'elle actait des différences entre salariés du privé et du public. Pour les associations et les syndicats de salariés du secteur privé, cette mesure demeure injuste, créant un nouveau fossé entre le secteur public et privé.
Une visite ou la secrétaire aura après un point presse en présence de François Goulard, Président du Conseil Général. Cette dernière s'est ensuite rendue à Billiers accueillie par le président du CPRB, le président de la mutualité sociale agricole et de divers parlementaires et élu ont procédé à l'inauguration des deux pavillons d'hébergement qui ont été entièrement reconstruits.
« Le centre de Billiers est un lieu où souffle l'esprit de l'audace de la psychologie française, impulsée par le psychiatre Paul Savidon qui a participé à la création du centre. Il a été l'un des premiers à croire que les personnes atteintes de troubles psychiques graves pouvaient s'insérer, et à croire que la vie à l'hôpital n'est pas un but en soi. Il faut, en effet, que le soin se conjugue avec la vie », a indiqué Marie-Anne Montchamp.
La Secrétaire d'État poursuivra sa visite du Centre de postcure et réadaptation, le domaine de Prières de la mutuelle sociale agricole qui, depuis 50 ans, soigne en accompagnant les malades mentaux dans un parcours de réadaptation socioprofessionnelle.
La secrétaire d'État a expliqué hier qu'avant la fin de l'année, la nouvelle édition d'un plan de santé mentale va être élaborée. « L'objectif est de prendre le contre-pied des pratiques habituelles en remettant à sa juste place le côté médical et sanitaire. L'objectif est de travailler sur la prévention, de lutter contre la stigmatisation, de mettre en œuvre des structures médico-sociales et de faciliter l'accès aux soins ». À l'issue de sa visite du centre, Marie-Anne Montchamp a souligné qu'« une des approches pertinentes est celle de la réadaptation. C'est celle que je porte au gouvernement et que je veillerai à intégrer dans le plan santé mentale. Car le soin ne fait pas tout et ne se suffit pas à lui-même. Je veillerai donc à ce que votre expérience trouve sa juste place dans le nouveau plan. Cela doit aussi aider à sortir de la discrimination ».