Skip to main content

Sida : Il reste plus que jamais la première cause de mortalité des femmes dans le monde

une femme avec des menottes au poignée exprimant la double discrimination des femmes face au vih e793e51% des personnes vivant avec le VIH dans le monde sont des femmes. En 2019, le sida demeure la première cause de mortalité pour les femmes de 15 à 49 ans. A l’occasion du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, AIDES et Coalition PLUS interpellent Emmanuel Macron sur la situation des femmes face au VIH dans le monde et sur la nécessité d’accroitre l’aide internationale. L’association qui pour cette journée rappel au Président Emmanuel MACRON ces engagement ainsi que l’importance du prochain rendez-vous dans sept mois en France à Lyon les représentants des pays les plus riches afin de définir les contributions que chacun à apporter au Fonds mondial de lutte contre le sida le paludisme et la tuberculose pour les trois ans à venir.

26% des nouvelles infections à VIH sont des jeunes femmes…

Chaque jour, un millier d’adolescentes et jeunes femmes de 15 à 24 ans sont infectées par le VIH. En Afrique australe et orientale, alors qu’elles ne représentent que 10% de la population générale, les jeunes femmes représentent 26% des nouvelles infections à VIH. Cette vulnérabilité accrue est notamment le fait du sexisme, de violences de genre, des inégalités économiques entre les sexes, et du manque d’accès aux outils de prévention du VIH (préservatifs, Prep).

Pourtant, aujourd’hui, nous avons les moyens techniques de mettre fin à l’épidémie en France et dans le monde : par le dépistage, l’accès rapide aux traitements pour les personnes séropositives et en proposant la Prep aux personnes séronégatives les plus exposées. Un obstacle majeur perdure : le manque de moyens financiers.

Un manque de financement...

Ces financements doivent augmenter, à commencer par les dons des pays les plus riches. Dans sept mois, le Président MACRON accueillera à Lyon les représentants des pays les plus riches afin de définir les contributions que chacun à apporter au Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose pour les trois ans à venir.

C’est un rendez-vous historique pour la France qui a pour la première fois le pouvoir de mettre fin à l’épidémie. Si ces dernières années la part des investissements destinée aux femmes a largement augmenté, une stagnation des investissements fragiliserait les progrès récents. « En ce 8 mars, nous appelons solennellement Emmanuel Macron à mobiliser ses homologues et à tout mettre en oeuvre pour garantir une hausse substantielle des contributions au Fonds mondial » rappel Aurélien BEAUCAMP, président de AIDES.

« Lutter pour les droits des femmes et les droits humains, c’est aussi lutter contre le VIH » insiste Aurélien BEAUCAMP. Et de conclure que « Pour cette édition du 8 mars, les militants de AIDES défendront également deux autres revendications : le meilleur accès aux outils de prévention pour les femmes, dont la Prep et le meilleur accès aux droits et à l'ensemble du parcours de soins pour toutes le s femmes, y compris les femmes migrantes. Ces mots d’ordre seront les piliers des actions menées partout en France » dont la liste est disponible sur le site de AIDES

Stéphane LAGOUTIÉRE

Sources : AIDES

Catégorie : SANTÉ PUBLIQUE
Publication : 7 March 2019
Emmanuel MACRONSantéJournée MondialePolitique de santéPolitique socialeAgnès BUZYNMinistre de la santéSidaVIHFemmes handicapéesAIDES

Articles en relation