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Le Groupe APICIL et emlyon business school créent une Chaire Santé et Performance au Travail

Le Groupe APICIL et emlyon business school creent une chaire sante et performance au travailLe 19 mai dernier, Le Groupe APICIL et emlyon business school ont signé un accord de partenariat dans l’objectif d’une création sur le thème « santé et performance au travail ». Un sujet délicat et pourtant essentiel après de nombreux scandales qui ont parfois mené des hommes et femmes au suicide dans des entreprises ou la pression de rentabilité devient de plus en plus forte. Dirigée par Guillaume SOENEN, et d’étudier le lien entre la santé des individus et la performance qui en résulte au travail tant à l’échelle individuelle que collective.

« La santé au travail est un élément essentiel de la performance des entreprises », a affirmé Philippe BARRET, Directeur général du Groupe APICIL. « À travers cette démarche scientifique, nous allons pouvoir identifier les meilleures pratiques et mesurer les conditions de leur efficacité. Il s’agit selon nous d’un véritable enjeu de société. Chaque entreprise doit considérer la question de la santé au travail comme une priorité stratégique ».

Un sentiment qu’a exprimé également Bernard Belletante, Directeur Général d’emlyon business school sur la création de cette chaire, affirmant que les « deux organisations partagent des valeurs fondamentales. Notre engagement sur la question du bien-être des salariés au travail en fait partie ».

Trois ans de recherche sur quatre grands axes...
Cette chaire qui étudiera dans un programme de recherche réalisé sur trois ans, dans une centaine d’entreprises, l’impact des actions mises en place par ces dernières, pour développer le capital santé de leurs salariés. Sur la base de questionnaires envoyés régulièrement aux employés participant à ces travaux de recherche, elle aura pour objectif d’identifier, selon ces concepteurs, les actions les plus pertinentes, celles qui pourraient être optimisées ou répliquées dans d’autres environnements professionnels. Des échanges entre entreprises participantes sont également prévus afin de partager des témoignages et retours d’expérience.

Un programme qui menés selon plusieurs axes de recherche à travers notamment la quantification de la contribution du capital santé à la performance individuelle et collective. Ce capital se compose de la santé physique, de la santé psychologique et du bien- être au travail.

Celle de la perception du management par les salariés de l’entreprise. L’employé a-t-il un sentiment de justice ou d’injustice par rapport à la façon dont il est géré ? Considère-t-il être dans une relation de confiance par rapport à ses supérieurs hiérarchiques ? Comment arrive-t-il à gérer les exigences de réactivité, de rapidité et de flexibilité propres à l’organisation dont il fait partie ?

Comme celui de l’environnement de travail des salariés. Une partie ou il devrait être question d’aborder les du rapport aux nouvelles technologies et du stress que peut générer le fait de pouvoir (ou le sentiment de devoir) être tout le temps connecté, y compris pendant les périodes de repos.

Ou encore celle sur les comportements individuels. Il s’agira ici d’étudier l’alimentation des employés, leur pratique ou non d’une activité physique, l’utilisation d’une salle de sport, d’une salle de repos ou d’une crèche qui pourraient être mises à disposition par l’employeur, ou celle de leur perception d’actions de sensibilisation à la gestion du stress...

La chaire créera, dans le cadre de ses travaux, des systèmes de diagnostic, d’alerte, de suivi, de benchmark et tout un référentiel d’actions possibles face à différents types de problématiques identifiées. Bref, une véritable boîte à outils et un dispositif d’accompagnement qui permettront d’être toujours plus vigilant et performant sur la question de la santé au travail.

Pour le titulaire de la chaire Guillaume SOENEN, professeur associé de management à Emlyon business school « Le lien entre santé et performance au travail constitue un important sujet de recherche », précisant que « beaucoup d’initiatives sont aujourd’hui menées sans réelles mesures de leur efficacité, ou dispositifs de comparaison des pratiques mises en œuvre par les entreprises »

Stéphane LAGOUTIÉRE

Catégorie : ÉTUDE SUPÉRIEURE
Publication : 23 May 2016

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