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« Moi, président, je fermerai les Futuroschool » : État d’urgence pour VAINCRE L’AUTISME

Campagne collecte_vaincre l_autismeL'affaire avait commencé en juillet dernier après la condamnation de l'État français pour carence de prise en charge des enfants autistes. Il semble que le gouvernement et les responsables politiques n'est pas apprécié celle-ci puisque l'association aurait vu selon son président M'Hammed SAJIDI, ces subventions supprimées. Condamnée a faire appel a la générosité public avec le lancement d'une campagne de collecte « que nous mettons en place pour sauver l'une de nos écoles situées a Toulouse », précise-t-il.

L'association appelle à la solidarité nationale « contre la vengeance de l'État, pour sauver la prise en charge des enfants autistes, se défendre, et dénoncer cet attentat politique », souligne le communiqué. Une suppression quel considère illégale et dont la finalité sera fermeture.

Sans la générosité du grand public, l'association et son combat risquent de disparaître. Invitant le public depuis le 4 septembre a se rendre sur la page dédiée à cette collecte d'urgence intitulée « MOI, PRESIDENT, JE FERMERAI LES FUTUROSCHOOL ». Le président fondateur M'Hammed SAJIDI qui lui espère désormais sur la mobilisation pour appuyer cette action vitale pour et la cause de l'association.

L'État cherche-t-il a se venger ?

Si Ségolène NEUVILLE, secrétaire d'État en charge des personnes handicapées n'a pas pour l'instant répondu a nos répondu a nos questions. Reste que la décision prise de suppression de ces subventions nous oblige a nous interroger. Notamment face à la décision de l'ARS de Midi-Pyrénées et d'Iles de France dont l'État a transformé les recommandations de l'IGAS en injonctions et a commandité des contrôles-surprises simultanés des deux ARS en novembre 2014.

Le coup de grâce est porté avec la décision du 16 juillet, en pleine période estivale, au lendemain de la condamnation de l'État, par l'ARS Midi-Pyrénées, reçu le 21 juillet pour un arrêt de financement le 31 juillet pour FuturoSchool Toulouse.

« Ce paradoxe est d'autant plus criminel dans le sens où l'État a besoin de ces innovations pour assurer ses obligations dans la prise en charge et le traitement de l'autisme. Un cout/efficience plus économique que ses IME et ses structures médico-sociales », estime M'Hammed SAJIDI.

Principale conséquence des familles prise en otages, pour accepter des prises en charge qu'ils n'ont ni demandées ni souhaitées. Mais aussi des salariés mis devant un fait accompli qui met en cause leur situation sociale et économique, voire familiale.

Catégorie : ÉDUCATION & ÉDUCATION SPÉCIALISÉ
Publication : 7 September 2015

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