Skip to main content

L'Apajh salue les avancées de l'éducation nationale en matière de scolarisation des enfants handicapées

Institution Robin La classe Ulis fait des claquettesUne semaine après la rentrée scolaire 2015, l'Apajh, principale association prenant en considération tous les handicaps, exprime sa satisfaction à la suite de la publication de la circulaire n° 2015-129 du 21-8-2015, attendue sur les Unités localisées d'inclusion scolaire (Ulis). Mais la Fédération des Apajh reste vigilante sur le fait que cette avancée gouvernementale se mette en oeuvre sur tout le territoire.

La rentrée scolaire reste un moment difficile notamment pour les familles ayant un enfant en situation de handicap. Ce texte constitue une vraie avancée réglementaire pour faire progresser l'inclusion scolairevoulue par la loi du 08 juillet 2013 sur la refondait de l'école. Par conséquent cette circulaire « Ulis » réorganise l'ensemble des dispositifs collectifs de scolarisation des élèves en situation de handicap dans les écoles, collèges et lycées.

Ce texte permet des avancées significatives telles que : la responsabilité des directeurs et chefs d'établissements, la place du dispositif Ulis dans le projet d'établissement, la reconnaissance de l'accompagnement ainsi que le rôle central du projet personnalisé de scolarisation. L'Apajh se réjouit donc de la volonté gouvernementale dans les décisions prises sur plusieurs dossiers dont l'externalisation des unités d'enseignement, la formation des enseignants ou encore les possibilités de qualification pour les accompagnants scolaires (Aesh). Tout est donc sur la bonne voie.

Vers une école accessible pour tous ?

Pas si sûr puisqu'à travers son réseau d'association et d'établissement, l'Apajh mesure les décalages qui peut exister dans la mise en oeuvre de ces décisions au niveau des académies et des départements. Par conséquent, elle craint des inégalités territoriales concernant la formation des accompagnants scolaires, la formation des enseignants où le handicap n'est pas présent ou encore des départements qui différent l'externalisation d'unités d'enseignements.

L'Apajh dénonce les difficultés de mises en place sur le terrain mais il nous appartient de rester vigilants afin que les orientations nationales mettent partout en oeuvre sur le territoire. Car aujourd'hui encore environ 20 000 enfants sont sans solution de scolarisation. Peut-être que cette avancée gouvernementale permettra ainsi d'aller vers cette école de la République accessible pour tous.

La Rédaction

« Moi, président, je fermerai les Futuroschool » : État d’urgence pour VAINCRE L’AUTISME

Campagne collecte_vaincre l_autismeL'affaire avait commencé en juillet dernier après la condamnation de l'État français pour carence de prise en charge des enfants autistes. Il semble que le gouvernement et les responsables politiques n'est pas apprécié celle-ci puisque l'association aurait vu selon son président M'Hammed SAJIDI, ces subventions supprimées. Condamnée a faire appel a la générosité public avec le lancement d'une campagne de collecte « que nous mettons en place pour sauver l'une de nos écoles situées a Toulouse », précise-t-il.

L'association appelle à la solidarité nationale « contre la vengeance de l'État, pour sauver la prise en charge des enfants autistes, se défendre, et dénoncer cet attentat politique », souligne le communiqué. Une suppression quel considère illégale et dont la finalité sera fermeture.

Sans la générosité du grand public, l'association et son combat risquent de disparaître. Invitant le public depuis le 4 septembre a se rendre sur la page dédiée à cette collecte d'urgence intitulée « MOI, PRESIDENT, JE FERMERAI LES FUTUROSCHOOL ». Le président fondateur M'Hammed SAJIDI qui lui espère désormais sur la mobilisation pour appuyer cette action vitale pour et la cause de l'association.

L'État cherche-t-il a se venger ?

Si Ségolène NEUVILLE, secrétaire d'État en charge des personnes handicapées n'a pas pour l'instant répondu a nos répondu a nos questions. Reste que la décision prise de suppression de ces subventions nous oblige a nous interroger. Notamment face à la décision de l'ARS de Midi-Pyrénées et d'Iles de France dont l'État a transformé les recommandations de l'IGAS en injonctions et a commandité des contrôles-surprises simultanés des deux ARS en novembre 2014.

Le coup de grâce est porté avec la décision du 16 juillet, en pleine période estivale, au lendemain de la condamnation de l'État, par l'ARS Midi-Pyrénées, reçu le 21 juillet pour un arrêt de financement le 31 juillet pour FuturoSchool Toulouse.

« Ce paradoxe est d'autant plus criminel dans le sens où l'État a besoin de ces innovations pour assurer ses obligations dans la prise en charge et le traitement de l'autisme. Un cout/efficience plus économique que ses IME et ses structures médico-sociales », estime M'Hammed SAJIDI.

Principale conséquence des familles prise en otages, pour accepter des prises en charge qu'ils n'ont ni demandées ni souhaitées. Mais aussi des salariés mis devant un fait accompli qui met en cause leur situation sociale et économique, voire familiale.

La Région Rhone-Alpes promouvoit la robotique pour ces lycéens malades ou handicapées

Le Robot QB de la société Awabot en teste dans trois lycées de la région Rhone Alpes depuis septembre 2014Cela sera-t-il l'avenir, pour compenser au manque d'AVS, auprès des écoliers ou en l'occurrence des lycéens ? La région Rhône-Alpes le pense en mettant a dispositions de ces élèves a titre de teste dans trois établissements le robot QB, depuis septembre 2014 et se fixe quatre objectifs. Afin de permettre aux élèves malades ou en situation de handicap de suivre leurs cours à distance. Une experience qui aura notamment permis a des élèves de poursuivre leurs cours à distance.

Lire la suite...La Région Rhone-Alpes promouvoit la robotique pour ces lycéens malades ou handicapées

Rentrée 2015-2016 : Vers une école accessible pour tous ?

Une eleves_en_situation_de_handicap_en_fauteuil_dans_une_classeCe mardi 1er septembre 2015 plus de 12 millions d'élèves ont repris le chemin de l'école. Parmi eux, les enfants handicapés ont eux aussi eu le droit à leur rentrée scolaire. Pourtant force est de constater qu'il y aura encore environ 20 000 enfants sans solution de scolarisation, alors que le ministère de l'Éducation nationale se targue de chiffre plutôt positif envers les enfants handicapés et de tendre vers un ne école dite "inclusive".

Alors certe des progrès ont vu le jour, mais on est encore bien loin de cette école inclusive pour tous. Une situation qu'avait déploré, Nils MUIZNIEKS, Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, dans un rapport publié en février 2015, le fait de « cette absence de scolarisation » (p.44)sur 

Ce mardi 1er septembre 2015, il est 08H30 lorsque la sonnerie retentit dans la cour de récréation, synonyme de rentrée des classes. C'est le lot quotidien des 12 340 000 élèves qui ont repris le chemin de l'école. Et qu'en est-il pour les personnes handicapées ? Comment vivent-ils cette rentrée ? Pour eux, c'est souvent un moment d'angoisse car il faut tout réapprendre. Il va leur falloir quelques minutes voire quelques heures pour s'adapter à leur nouvel environnement. Bien évidemment, il ne faut pas les laisser sur le bord de la route car ils ont droit comme tous les autres à avoir accès à l'éducation.

Pourtant il faut rappeler ce chiffre qui fait froid dans le dos. Selon le rapport en février dernier du commissaire aux Droits de l'homme, Nils MUIZNIEKS, environ 20 000 enfants handicapés seraient sans solution de scolarisation en France. Reste à savoir si l'État français a pris à bras le corps ce dossier.

En tout cas, la ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Najat VALLAUD-BELKACEM, de rappelle que depuis la loi Handicap du 11 février 2005, le nombre d'élèves scolarisés en situation de handicap a plus que doublé : plus de 260 000 enfants bénéficient aujourd'hui de parcours spécifiques alors qu'ils étaient seulement 117 834 en 2006. Au-delà de cette évolution quantitative, la ministre a décidé de poursuivre activement au cours de cette année scolaire l'amélioration qualitative des parcours individuels de ces élèves.

Un rappel a l'ordre...

Dans son rapport, Nils MUIZNIEKS avait explique que la Charte sociale européenne (2005) prévoit que « tout enfant en situation de handicap puisse bénéficier d'une scolarisation en milieu ordinaire et à un parcours scolaire continu et adapté ».

Le Commissaire aux Droits de l'homme avait rappelé, après sa visite en décembre 2014, que depuis 2006 ce texte « a permis d'augmenter d'un tiers le nombre d'enfants handicapés scolarisés en milieu ordinaire », avec 11% d'élèves en situation de handicap scolarisés en plus par an (soit 26 347 en 2014-2015).

« Ces résultats sont « encourageants, mais ils doivent être nuancés, car 20 000 enfants handicapés se trouveraient sans solution de scolarisation », peut-on lire dans le rapport. Mais au delà de ce « nombre significatif d'enfants demeurant exclus de la scolarisation », Nils Muižnieks s'inquiète d'une « qualité de la scolarisation en milieu ordinaire » laissant à désirer.

« 37 % des enfants handicapés scolarisés le seraient seulement à temps partiel et 65 % d'entre eux n'auraient pas accès aux activités périscolaires. Le manque de personnels d'accompagnement et d'encadrement en serait la raison principale », écrit le Commissaire. Il décrit une « formation insuffisante des enseignants au handicap », et un « trop faible nombre d'assistants de vie scolaire ».

Renforcer l'inclusion scolaire

Najat VALLAUD-BELKACEM a engagé la rénovation des circulaires relatives aux dispositifs collectifs de scolarisation en milieu ordinaire, classe pour l'inclusion scolaire (CLIS) et unité localisée pour l'inclusionUn enfant handicape avec une avs scolaire (ULIS) afin de renforcer l'inclusion scolaire en facilitant l'accueil des élèves en situation de handicap dans les autres classes de l'établissement pour certains enseignements, en fonction de leurs besoins.

La circulaire n°2015-129 prévoit qu'à partir de la rentrée, l'ensemble de ces dispositifs collectifs prendront le nom d'ULIS : ULIS école, ULIS collège, ULIS lycée, ce qui permettra une meilleure lisibilité pour les familles. Les troubles spécifiques du langage et des apprentissages font désormais partie des troubles auxquels pourront répondre les ULIS.

Comme annoncé par la ministre lors de la conférence de presse sur la rentrée 2015, le décret n°2015-1051 du 25 août 2015 publié au Journal officiel du 26 août 2015, simplifie quant à lui la procédure de demandes d'aménagement des examens et concours de l'enseignement scolaire pour les candidats en situation de handicap pour permettre d'anticiper au mieux la mise en œuvre des aménagements souhaités, pour un plus grand confort des candidats.

Création de 30 unités d'enseignement autisme supplémentaires

La circulaire n°2015-127 qui précise en particulier les conditions dans lesquelles les candidats pourront avoir recours à une assistance humaine ou technique, notamment numérique, dans le respect du principe d'égalité entre tous les candidats. Les recteurs veilleront à la bonne information des familles sur ces évolutions.

Rappelons qu'à peine 500 dispositifs d'accompagnement et places sont créés chaque année, ce qui est ridicule au regard des besoins. Par ailleurs, le reste à charge des familles pour financer un accompagnant formé est en moyenne de 10 000 euros au minimum, selon Autistes Sans Frontières. Mi-juillet des familles ont obtenu des dommages et intérêts de l'État français. Le gouvernement n'avait pas fait appel de cette décision. Par conséquent, 30 unités d'enseignement autisme supplémentaires ont été créées et déploiement de moyens humains nouveaux (350 ETP d'AESH et 10 000 contrats supplémentaires sur des missions d'AVS). L'école inclusive est sans doute en marche mais quand verra-t-elle réellement le jour ?

Des associations toujours plus en colère

Force est de constater que les associations ne croient plus aux promesses faites par le président de la République, François HOLLANDE, au début de son quinquennat ou enocre lors de la Conférence nationale du hanicap en décembre 2014. Une colère qui reste tres forte notamment concernant le handicap mental, ou chez les associations d'autiste, mais qui se retrouve dans l'ensemble des différents handicap physique, auditif, visuel également. Pour preuve, le Comité d'Entente des associations représentatives des personnes en situation de handicap à rappeler les principes incontournables qui doivent permettre que le droit à la scolarisation s'exerce pour tous. Dans ce souci de réaffirmer que la scolarisation est un droit, et non une faveur, le Comité exercera toute la vigilance nécessaire à la concrétisation de ce droit dans la réalité et sur le terrain.

L'école un droit républicain ? 

En effet, comment expliquer rationnellement, ce cruel manque de places? Quelle est la raison logique qui pourrait justifier de ce manque de place? Est-ce parce que les externats nécessitent d'être construits avec des matériaux rares? Demandent-ils des personnels formés uniquement sur Mars ou Neptune? Cela ne peut-être une raison financière. On n'imagine pas, en 2015, en France, refuser la scolarisation d'enfants pour la simple raison que cela coûte cher... Peut-on imaginer que des enfants de CM2 ne puissent accéder au collège parce qu'il n'y a pas d'argent donc pas d'école ?

Oui, c'est un droit, les enfants handicapés peuvent aller à l'école et même être accompagnés par des auxiliaires de vie scolaire (AVS), hélas les complications sont toujours au rendez-vous: certaines familles, quelques jours avant à la rentrée, ne savent pas si elles auront droit à un accompagnateur ou si l'école acceptera d'accueillir leur enfant; aux difficultés quotidiennes s'ajoutent l'attente, l'incertitude comme camarades de chaque rentrée.

Ce sont nos enfants, certes un peu baveux, un peu étranges, parfois trop bruyants ou trop silencieux, parcelles d'une humanité qui peut transformer en or la boue de notre cœur et qui nous interpelle comme ces mots de Bernanos "que vous servirait de fabriquer la vie même, si vous avez perdu le sens de la vie ?" comme le rappel Cédric GICQUEL, Administrateur au Groupe Polyhandicap France

La Rédaction

Le Diplôme initiale de langue française accessible aux personnes handicapées

Remise du diplome DILFLe diplôme initial de langue français (DILF) est enfin accessible aux personnes en situation de handicap. C'était l'un des objectifs de l'Assocition Vivre afin de contribuer à l'inclusion sociale et profesionnelle des personnes handicapées.

C'est pour cette raison que le Centre de réadaptation professionnelle Vivre d'Arcueil dans le Val-de-Marne, Certifié NF Services CRP, leur proposera une session mensuelle à partir de septembre 2015.

Depuis plus de 70 ans, l'Association Vivre oeuvre pour l'inclusion sociale et professionnelle des personnes en situation de handicap, ce qui apporte une contribution pour un parcours réussi. D'ici septembre 2015, une session mensuelle leur sera proposée.

À cette occasion, le Centre de réadaptation professionnelle Vivre d'Arcueil dans le Val-de-Marne, centre NF Services CRP, a choisi, au-delà de son catalogue de formations professionnelles, de proposer ce diplôme ouvrant la voie de l'engagement citoyen sur notre territoire.

Le DILF, un diplôme officiel de l'Éducation nationale

Rappelons que ce diplôme initial de langue française est placé sous l'égide du Centre International d'Etude Pédagogique (CIEP) qui en assure la gestion. C'est un diplôme officiel du ministère de l'Éducation nationale qui valorise un niveau de maîtrise du français.

Ce dernier peut-être délivré aux personnes de nationalité étrangère et aux Français non francophones, qui ne sont pas titulaires d'un diplôme de l'enseignement secondaire français, grands débutants ou nouveaux arrivants en France, qui souhaitent faire valider leurs connaissances en français pour des raisons personnelles, professionnelles ou d'études. Il peut aussi donner accès à une régularisation administrative. Désormais, il est ouvert aux personnes handicapées...

La Rédaction

Convoquée pour surveiller le brevet des collèges, une enseignante aveugle contrainte pour un principe d’égalité

Caroline Bouffard une enseignante de musique aveugle dans un college d'Ales« J'ai reçu des convocations pour trois demi-journées. J'ai tenté de plaider, d'expliquer que je serai inefficace. Mais ce fut un dialogue de sourds avec le principal adjoint », raconte Caroline BOUFFARD, professeure de musique, confirmant une information de Midi Libre. C'est l'histoire qu'a vécu cette enseignante non voyante convoquée par le collège Jean Moulin à Alès (Gard) pour surveiller des épreuves du brevet des collèges et qui aura reçu pour seule réponse que si je n'étais pas convoqué, « que c'était une question d'égalité et que je pouvais attaquer en justice pour discrimination. C'est stupide: je ne vais pas attaquer pour quelque chose que je ne peux pas faire », a-t-elle ajouté

Au final, sur l'une des journées, l'enseignante « a été contrainte de venir pendant deux heures au lieu de quatre » initialement prévues afin de surveiller « une épreuve de maths ». Une conception de l'égalité dont l'éducation nationale a véritablement une conception très discutable. « Je me suis assis et j'ai lu. J'aurais pu faire ça chez moi. La surveillance a été effectuée par mon assistante - une auxiliaire qui l'aide pour ses cours - et un autre professeur également convoqué le même jour », a indiqué Mme BOUFFARD.

Pour l'autre jour, d'autres enseignants ont été appelés. « Mais on m'a bien fait comprendre qu'ils effectuaient un service à ma place », a déploré l'enseignante qui, de surcroît, a été convoquée mercredi par la principale du collège pour un entretien. « J'y vais avec un délégué syndical », a-t-elle précisé.

Interrogé par Midi Libre, le rectorat avait lui estimé que cette convocation n'a rien d'exceptionnel. Il explique que Mme BOUFFARD travaille tous les jours avec une auxiliaire et que c'était donc la même chose pour la surveillance. De plus, ajoute le rectorat, il y a toujours deux professeurs qui sont présents dans une salle d'examen et dans ce cas ils étaient trois avec l'auxiliaire.

La Rédaction

Sources : AFP

Lucille, une jeune étudiante varoise aveugle privée de Bac a cause d'une erreur de l'administration

Lucille une jeune varoise aveugle prive de bacEncore aujourd'hui l'inclusion scolaire des personnes handicapées est mise à mal. À travers cette jeune étudiante privée de passer son baccalauréat professionnel car le sujet de l'une de ses épreuvens n'était pas adaptée à son handicap. Face à une telle situation, la Fédération des aveugles de France se dévait de réagir afin que cette bévue ne se reproduise pas dansle futur. 

C’est une histoire qui devrait toucher l’opiion publique. Le 17 juin dernier, Lucille, une jeune étudiante non-voyante de 20 ans, qui se rendait dans son établissement de Six-Fours-les-Plages, n’a pas pu passer son épreuve de français de son baccalauréat professionnel car le sujet n’était pas disponible en braille. À travers cette histoire,  c'est le débat sur la prise en compte de la déficience visuelle dans le cadre de l’inclusion scolaire qui est relancé.

Pour l’instant cet enjeu de taille n’a pas été posé en tant que tel, conduisant à d’inacceptables bévues traumatisantes comme l’attestent l’exemple de Lucille. « Face à un enjeu aussi complexe que celui-ci, nous sommes encore dans une situation regrettable de de bricolage », a rappelé le président de la Fédération des aveugles de France, Vincent MICHEL, dans un communiqué.

Près de 11 000 jeunes aveugles seraient scolarisés chaque année

Avant d’ajouter « qu’une réflexion de fond autour de la prise en compte de la déficience visuelle dans le cadre de l’inclusion sociale mériterait la plus grande attention des pouvoirs publics concernés pour permettre enfin aux jeunes aveugles et malvoyants d’avoir un égal accès au savoir, à la formation, avec les mêmes chances de réussite que tout un chacun ».

Rappelons qu’aujourd’hui, près de 11 000 jeunes aveugles seraient scolarisés chaque année. Pour répondre à leurs besoins spécifiques et développer un accompagnement personnalisé, la Fédération a mis au point des « référentiels qualité » permettant d’anticiper l’enjeu de leur inclusion scolaire. Une inclusion scolaire, qui pour l’heure, laisse encore à désirer… 

La Rédaction