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Une école inclusive pour des élèves handicapées dans le cadre d’une meilleure prise en charge

Vincent PEILLON lors de sa visite dans le lycée professionnel au coté d'élèves et d'un professeurLe ministre de l'Éducation nationale, Vincent PEILLON, et la ministre déléguée en charge a la réussite scolaire, George PAU-LANGEVIN, ont rendu visite ce vendredi matin à Éragny dans le Val d'Oise, au lycée des Métiers Auguste Escoffier. Un des trop rares établissements français offrant à des élèves en situation de handicap des formations adaptées. Une visite qui a lieu quelques jours après les protestations de plusieurs associations concernant la reforme actuellement menée par Vincent PEILLON.

Entre volonté politique et réalité l'expérience a montré aux familles et association jusqu'à maintenant que celle-ci n'avait pas réellement apportée de réellement changement au sein de l'Éducation nationale depuis le vote de la loi du 11 février 2005.

Le souhait politique d'une école inclusive !

Les ministres qui lors de cette visite de cet établissement offrent à des élèves en situation de handicap des formations adaptées leur ouvrant la voie à une insertion professionnelle de qualité ont rappelé leurs souhaits d'une « politique inclusive ». Afin comme le souligne le communiqué, de permettre aux enfants en situation de handicap d'accéder à une scolarisation ordinaire, la même que celle de tous les autres enfants de France comme en témoigne le projet de loi de refondation de l'école de la République qui pour la première fois inscrit dans la loi la dimension inclusive de l'école. Reste que ce gouvernement semble oublier que plus de 30 000 enfants sont toujours exclus du système scolaire. Et que comme le souligne tant l'Unapei ou la FAF, le statut et la reconnaissance du métier d'AVS reste une question toujours sans véritable réponse.

Une amélioration concrète de la prise en charge ?

À cette question le ministre Vincent PEILLON, à lui souligner au cours de cette visite que l'accompagnement individuellement des élèves en situation de handicap fait partie des clés de voûte de l'école inclusive et notamment concernant le point relatif aux auxiliaires de vie scolaire. Un point pour lequel le ministre a rappelé l'embauche de 1500 recrutements pour la rentrée 2012 et 350 supplémentaires pour 2013.

Dans le cadre de la création des écoles supérieures du professorat et de l'éducation à la rentrée 2013, une place importante sera accordée à la formation pour la prise en compte des besoins spécifiques des élèves en situation de handicap pour tous les enseignants. Enfin, le 3e plan autisme présenté par Marie-Arlette CARLOTTI, ministre déléguée aux personnes handicapées et à la lutte contre l'exclusion, prévoit la création de 30 unités d'enseignement dédiées à l'autisme à la rentrée 2014.

Le Ministre arrivant dans le Lycée des métiers Auguste Escoffier accueilli par le proviseur a gauche L'accès numérique pour accompagner l'accessibilité

La multiplication des ressources pédagogiques numériques constitue un puissant levier pour rendre les formations plus accessibles aux élèves en situation de handicap. Une nouveauté : la mise en place d'une offre d'orientation, accessible aux élèves en situation de handicap sur Smartphone : « Total accès » (Onisep) : "Total accès" est constitué d'un site mobile et d'une application smartphone. Il propose des informations sur les formations ante et post-bac, les métiers, les établissements, ainsi que des témoignages et une recherche dédiée pour les jeunes en situation de handicap. Ce service permet de trouver les structures d'accueil et des organismes d'aide. "Total accès" dispose d'un lecteur d'écran qui restitue les contenus du site de façon orale.

Stéphane LAGOUTIÉRE

Pour que la scolarité des déficients visuels et l’école pour tous ne soient pas qu'un concept de ministère !

Malgré leur handicap, les non-voyants peuvent lire à leur manière en utilisant le braille.Il semblerait que tout le monde soit revenu vers terrain d'entente alors que plusieurs associations avaient exprimé leur mésentente même si bon nombre d'interrogation ne semble pas résolue totalement. Pourtant, Vincent MICHEL, Président de la Fédération des aveugles et handicapés visuels de France (FAF), et Secrétaire général de la CFPSAA, se réjouit selon lui que le projet de loi de refondation de l'école de la république ait permis de prendre en compte le rôle de l'école inclusive et la mission de scolarisation des élèves en situation de handicap.

La FAF et la CFPSAA souhaitent que cette loi de refondation de l'école de la république soit un véritable engagement de l'État vers une meilleure scolarisation des élèves handicapés visuels. Revenant sur les nombreux débats qu'a suscités l'introduction dans ce projet de loi de l'article 4 Ter, le 19 mars dernier. Un propos, dans lequel, Vincent MICHEL réaffirme le rôle primordial des parents dans le processus éducatif, mais réaffirme aussi que l'on ne doit pas faire l'impasse sûre de possibles difficultés qui nécessite parfois l'intervention des spécialistes* et ceux toujours dans l'intérêt de l'élève.

Si la FAF et la CFPSAA sont favorables à l'inclusion en école ordinaire des enfants déficients visuels, elles ne dénient pas tout intérêt à l'enseignement spécialisé qui conserve saguide et materiel pour ecrire en braille légitimité et apporte à l'enfant des opportunités de premier plan. Deux organisations qui réclament plus que jamais de véritablement engagement de la part de l'État, mais aussi des collectivités locales en matière de pleine accessibilité à l'école pour les enfants handicapés visuels.

Enfin, la FAF et la CFPSAA espèrent également que le débat lié à la refondation de l'École et relatif à la professionnalisation des assistants de vie scolaire rendra prochainement des conclusions allant dans le sens d'une meilleure reconnaissance du métier d'AVS, pour que « l'École pour tous » ne soit pas qu'un concept de ministère.Un débat présent depuis bien trop longtemps pour qu'ils ne puisse pas enfin mérité de trouver une solution qui ne corresponde pas a du bricolage !!!

Stéphane LAGOUTIERE

Le calendrier scolaire 2013 – 2014 présenté par l’éducation nationale, est loin de satisfaire la majorité

Le Ministre de l'éducation nationale sortant du conseil des ministres avec une ardoise sur lequel il est inscrit : jours fériés (Illustration - Montage) Après bien des négociations et encore de nombreux désaccord notamment dans le rang des parents d'élèves le ministère de l'Éducation nationale a adopté le calendrier suivant pour l'année scolaire 2013-2014. Ce calendrier est conforme à celui de 2012-2013, qui avait obtenu l'aval du Conseil supérieur de l'éducation. Le nombre de jours de vacances est inchangé : les vacances de la Toussaint comptent désormais deux semaines complètes, deux journées sont ajoutées en novembre et en juin.

Dans l'attente d'une réflexion approfondie sur l'évolution des rythmes scolaires annuels, qui aura lieu à partir du printemps 2013, ce calendrier est établi pour les seules années 2013- 2014 et non sur une base triennale, comme il est d'usage.

Calendrier-scolaire-2013-2014 Pour cette raison, le ministère n'a pas souhaité proposer d'autre calendrier aux instances consultatives. Au final les calendriers des années 2014-2015 et 2015-2016 ne seront pas arrêtés avant la nouvelle loi.

Une annonce qui pour lequel certains professionnels tels les Domaines skiables de France montent au créneau. Le texte épingle les effets désastreux des vacances de 2013-2014 pour l'économie des stations de montagne. Et pourraient menacer selon 35 000 emplois.

 

La Redaction

Lancement des travaux sur la professionnalisation des AVS, les associations satisfaites des avancés

une AVS et un élèves dans une école primaire de paris le 2 avril 2012 (Archives) ©AFP Suite à la publication du rapport de la concertation sur la refondation de l'école le 9 octobre dernier et conformément à l'annonce du Président de la République, le groupe de travail sur la professionnalisation de l'aide humaine aux élèves en situation de handicap est aujourd'hui constitué. L'Unapei, membre du groupe de travail annonce quelle veillera à ce que les élèves handicapés aient enfin la garantie d'un accompagnement de qualité.

« Nous soulignons la cohérence des travaux engagés dans la refondation de l'Ecole par le Ministre de l'Éducation nationale. La concertation a été fructueuse. Elle a permis de relancer la problématique de l'accompagnement des élèves handicapés et a conduit à la constitution d'un groupe de travail en vue de la professionnalisation de ces personnels indispensables à la réussite des élèves handicapés. Nous souhaitons que les travaux reposent sur une logique de réponse aux besoins de chaque élève en fonction de ses compétences, de son potentiel et de ses difficultés » déclare Christel Prado, présidente de l'Unapei.

l'association espère que les travaux aboutiront et tient à rappeler qu'il est de la responsabilité de l'Éducation nationale d'assurer l'accompagnement des élèves handicapés à l'école. En effet, en 2009 un groupe de travail avait été constitué par le gouvernement précédent sur ce même sujet. Faute d'accord entre les ministères de personnels, les propositions n'avaient pu voir le jour. Il seraient en effet plus de 20 000 encore a ne pas bénéficier d'une scolarité lors de la rentrée 2012. 

Pour les parents d'enfant déficients mentaux, ces derniers estime que le métier d'auxilaire de vie scolaire doit constituer un véritable choix de carrière avec des possibilités d'évolution qui assureront la qualité de l'accompagnement et la réussite des élèves handicapés. Selon l'Unapei, l'AVS doit avoir des compétences spécifiques. Sa mission est d'établir avec l'enfant une relation de confiance et de favoriser son autonomie, de faciliter son accès aux apprentissages et sa participation à la vie du groupe et d'instaurer une relation de qualité avec la famille. Pragmatique, l'Unapei souhaite que l'accompagnement proposé réponde aux besoins de l'élève handicapé dans une logique de parcours et non plus de filière. Un avis partagé par de nombreuse associations représentative du handicap qu'ils s'agissent de déficience moteur, mentale, visuel ou auditive...

De son coté le président de l'APAJH Jean-Louis Garcia, présent à la conférence de presse, « la question de l'accompagnement ne peut s'analyser qu'à partir des besoins individuels des élèves. Tous profondément différents, ils requièrent des moyens adaptés. Une école accessible à tous dans toutes ses composantes est le seul gage d'une élévation des niveaux de qualification des élèves en situation de handicap, et de l'ensemble de la classe. Nous souhaitons que les travaux sur la professionnalisation des aides humaines constituent une étape décisive dans la construction d'une école inclusive ».

Sur la question des accompagnants, l'APAJH souhaite elle aussi que les préconisations du groupe de travail veillent à sécuriser le parcours des personnels chargés de ces aides à l'école, leur permettent d'accéder à une formation initiale et continue de qualité, ainsi que de leur donner des conditions de travail et de rémunération les sortant de la précarité.

La Rédaction

Des manifestants et des parents Bordelais satisfaits en partie de leurs demandes de scolarité

manifestation-de-professeurs-et-de-parents-d-elevesNon l'État et pour preuve un gouvernement socialiste, ne fait aucune différence y comprit pour plusieurs dizaine d'élèves handicapés en Gironde faute d'AVS ou EVS aux seins de certains établissement catholique. La république est laïque comme chacun le sait et reconnaît l'importance de secteur privée. Seule difficultés les 1500 postes promis par le ministres risque eux de se voir destiné en priorité aux communes « prioritaires ».

Dans une annonce le rectorat de Bordeaux a annoncé malgré de nombreuse réticence le 7 septembre dernier face aux parents par Michèle JOLIAT. Le rectorat ayant annoncé le renouvellement des contrats prouvant une nouvelle fois la précarité ses emplois. "La difficulté d'accompagnement des élèves (...) de l'enseignement privé sous contrat est réglée", indique dans un communiqué le rectorat, sans préciser le nombre de contrats d'emplois de vie scolaire (EVS) ou d'assistants de vie scolaire (AVS) ont étaient reconduits dans le département. Un communiqué qui invite les enfants à reprendre normalement les cours a partir de d'aujourd'hui.

Selon un collectif girondin de parents d'élèves, d'enseignants et de chefs d'établissements, une vingtaine de contrats EVS/AVS, répartis sur une dizaine d'établissements catholiques du département, n'avaient pas été reconduits à la rentrée pour des raisons budgétaires.

Selon les dires de trois chefs d'établissement, ces dernier aurait confirmé avoir reçu l'assurance du rectorat pour la reconduction de plusieurs contrats. Les autres directeurs n'étaient pas joignables dans l'immédiat. "Nous avons obtenu le poste d'EVS que nous demandions (...) Manquent encore trois contrats d'AVS mais qui devraient être bouclés la semaine prochaine", a indiqué Isabelle PORCHERON, directrice du lycée professionnel bordelais Saint-Vincent-de-Paul, se disant "tout de même satisfaite".

La Rédaction

Plus d’une centaine d’élèves privé de rentrée scolaire en gironde faute AVS ou EVS

Parents-enseignans-et-eleves-manifestatant-avsAlors que bon nombre d'association comme l'UNAPEI, l'APAJH ou l'APF voire l'ADAPT, ont présenté leurs doléances pour certaines, il y a quelques semaines au nouveau gouvernement il semblerait quelle n'est pas étaient entendu. Ainsi, une trentaine de parent handicapé et de chefs d'établissements de l'enseignement catholique de Gironde ont manifesté mercredi à Bordeaux contre le non-renouvellement de contrats d'EVS et AVS. Manifestation avait soutenue et appelée a le faire l'UNAPEI dans un communiqué, il y a quelques jours.

Selon les parents, présente, ceux-ci privant pour l'instant de scolarisation une centaine d'élèves handicapés, dont une quatorze au lycée Saint-Vincent-de-Paul. Situation en parfaite contradiction avec les promesses du ministre de l'Éducation nationale qui le 00 août dernier avait annoncé « ».

C'est vers 15 h 00 du lycée Saint-Vincent-de-Paul dans le centre de Bordeaux que le cortège est parti en direction du rectorat où une délégation a été reçue par la secrétaire générale. Des manifestants qui ont dénoncé la non-reconduction à la rentrée de 23 contrats d'emplois de vie scolaire (EVS) ou d'assistants de vie scolaire (AVS), indispensables pour accompagner et aider les élèves handicapés dans leur scolarité, dans une dizaine d'établissements du département.

Malgré les promesses ministérielles, difficultés budgétaires et économie sont mises en avant selon Luce JOUGLA, dont son fils romain 18 ans devait rentrer cette en communication graphique. En résumé explique avec colère, que si rien n'est fait et faute d'AVS "Ca risque d'être une année de foutue pour lui. C'est inadmissible!". Romain, handicapé moteur. a besoin d'aide pour noter les cours, pour prendre ses repas à la cantine et pour porter son cartable. de cette aide « Un élève brillant » ajoute sa mère les larmes aux yeux...Et de regretter le comportement de l'académie pour lequel elle ne reproche aucune prise de contact ou de courrier. Luce Jougla reste combative : « On nous pousse à scolariser nos enfants et voilà ce qui se passe. J'ai dit à cette dame : "Mon fils veut préparer un CAP de communication graphisme et la première partie du bac. À quoi cela sert d'être allé jusque-là ? Qu'est ce que je vais lui dire ?". »

Interrogé l'académie, fait savoir par l'intermédiaire d'un communiqué, rappelle que le rectorat compte 9760 élèves en situation de handicap et scolarisés dans l'académie de Bordeaux et bénéficie d'un accompagnement". Un communiqué, qui conclut que Michèle JOLIAT, secrétaire générale de l'académie, « étudie toutes les solutions" et s'engage "à répondre aux familles "d'ici 48 h ».

Stéphane LAGOUTIÉRE

Une rentrée 2012 salué par l’APAJH pour les engagements du gouvernement mais demeure vigilante

rentrée-des-classes-enfant-handicapeeAlors que ce demain matin même plusieurs millions d'enfants sont rentrées dans les écoles, lycées ou collèges parmi eux 200 0 00 enfants et adolescents en situation de handicap, auquel il ne faut pas oublier les milliers entre 20 et 30 000 qui en sont encore écarté. Après l'ADAPT et une série de propositions, l'UNAPEI qui appelle à manifester, l'APAJH a vient de faire connaître sa vision de cet événement annuel.

La fédération qui dans un communiqué affirme que s'il est trop tôt pour évaluer l'action du nouveau gouvernement, qu'il faudra juger dans la durée, la Fédération des APAJH salue une volonté de refonder le système, en associant les différents acteurs de l'école et des actes forts sur le dossier des personnels accompagnants. Si l'objectif et l'idée rassemblent un consensus la réalité ou encore les moyens pour y parvenir semblent faire débat. Une association qui demeure vigilante pour l'avenir.

Beaucoup de promesse mais peu de résultats...

Situation d'autant plus inquiétante que malgré la loi de 2005, reconnaissant le droit à chacun d'une scolarité en milieu ordinaire au plus près de son domicile. Il reste aujourd'hui très difficile de connaître la réalité des chiffres, illustrant un problème de comptabilisation. Une situation confirmée par un récent rapport sénatorial d'Isabelle Debré et de Claire-Lise Campion, publié en juillet 2012 sur l'application de la reforme.

Inquiétude, tel est manifestement dressé par la fédération qui exprime celle-ci face au manque de considération accordé aux besoins éducatifs particuliers ces dernières années. Pour preuve les paroles du président Nicolas SARKOZ lors des deux discours des conférences national du handicap en 2010 et en 2012. L'État qui fera l'objet d'une condamnation par le conseil d'État et le gouvernement désavoué par le conseil constitutionnel.

De l'initiative politique a une politique sur le terrain

Si elle reconnaît les premiers efforts initiés par le gouvernement AYRAULT pour construire une école inclusive ou le lancement d'une réflexion sur la professionnalisation des personnels accompagnants tout en saluant la création de 1500 postes d'AVS à la rentrée. Ainsi que concertation organisée en amont de la loi d'orientation sur la refondation de l'école prévue à l'automne auquel il faut ajouter la scolarisation des élèves en situation de handicap, la formation des personnels ou la santé à l'école.

Pour Jean-Louis Garcia, président de la Fédération des APAJH, « ce projet contient des ambitions sur la réussite de tous, le respect de la diversité et sur la place du handicap desquelles nous ne pouvons que nous féliciter. Néanmoins, il faut que ces projets ne restent pas des vœux pieux, qu'ils se concrétisent, rapidement, car la situation est urgente ». En résumé la prudence reste de mise.

Stéphane LAGOUTIERE