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Haut de presentation du nouveau magazine facile a lire en region ile-de-franceParce que le droit à l'information est essentiel pour tous, la Région Ile-de-France lance un site internet afin de rendre accessible son magazine au plus grand nombre. En effet des travailleurs handicapés des Esat de Carrières-sur-Seine (78) et de Chatou (78), relisent, aident à la réécriture et valident tous les textes pour que les déficients intellectuels puissent enfin participer à la vie de la cité. Maintenant, il faudra développer ce projet dans les autres régions de France.

Kit Play InternationalDans le cadre de la course Vertigo, qui aura lieu le 29 mai 2015 dans la Tour First à la Défense, la Fondation d’entreprise Kone soutient l’Association Play International (anciennement Sport Sans Frontiére) et tout particulièrement le programme Playdagogie Handicap. Mis en place sous forme d’ateliers déployés sur le parvis de La Défense durant la course, ce moduie a pour objectif de sensibiliser le grand public au handicap et en particulier les enfants.

Venues de quatre écoles élentaires, une centaine d’élèves issues de zones d’éducation prioritaire (ZEP) participeront, ce vendredi 29 mai 2015, à l’atelier Playdagogie handicap qui aura lieu en parallèle de la course verticale au sein de la Tour First à La Défense.

Créé par Play International (anciennement Sport Sans Frontières) et soutenu par la Fondation d’entreprise Kone France, ce progamme a pour ambition de fournir aux enseignants, éducateurs, animateurs, des outils pédagogiques et ludiques leur permettant de sensibiliser les enfants pour changer leeur regard sur le handicap afin de favoriser l’insertion sociale des personnes handicapées.

Les enfants prendront part aux trois étapes de la méthode Playdagogie

« Nous sommes fiers de poursuivre notre engagement auprès de Play International. Le programme Playdagogie est un tremplin formidable pur favoriser l’accessibilité pour tous et changer le regard sur le handicap, notamment auprès des enfants », souligne le président de la Fondation et Directeur génénral de Kone France, Hugues DELVAL, dans un communiqué.

Justement les enfants participeront aux trois étapes de la méthode de ce programme. Tout d’abod, ils prendront part à un moment de jeux et de détente collective avant que les enfants valides soient mis en situation de handicap afin de percevoir les difficultés que peuvent rencontrer une personne handicapée.

Lutter contre l’exclusion

Enfin, au cours d’un débat, les enfants échangeront leur regard sur le handicap et apprendront sur les déficiences, les handicaps invisibles et les effets de l’exclusion. À l’issue de cet atelier, l’Association accompagnera les équipes éducatives des éoles participantes afin d’assurer une pérennité de cette action de sensibilisation dans le temps.

Rappelons que le déploiement de ce programme dans les régions Ile-de-France et Nord-Pas-de-Calais a permis à près de 35 000 enfants âgés de 6 à 11 ans d’avoir une meilleure connaissance et compréhension des enjeux de l’exclusion. D’après une étude menée pendant six mois dans des écoles primaires en Ile-de-Francen ke pourcentage d’enfants « exclus » a été réduit de 42% à 14%. Depuis 2013 et le soutien de la Fondation Kne France, Playdagogie a déjà été proposé à 6000 ebfabts dans 110 communes dont 70% d’entre-elles sont en Ile-de-France et principalement situées en ZEP.

La Rédaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Essilor travaille sur un projet de lunettes connecteesPour les 1,8 millions personnes atteintes d’une déficience visuelle en France, Essilor continue de travailler sur des projets innovants. Après le lancement en 2015 des verres « Eyezen », le numéro un mondial des verres ophtalmiques plancherait sur un nouveau concept de verres connectés pour l’année prochaine.  

Essilor n’est pas en reste en matière d’innovations technologiques. Le numéro un mondial des verres ophtalmiques mène des recherches sur les lunettes connectées. C’est pour cette raison que la firme pourrait lancer un produit en 2016.

« On a notre propre recherche dans ce domaine et on a même des prototypes qui sont en test, à l'Institut de la Vision par exemple », a expliqué le directeur général adjoint d’Essilor, Jean CARRIER, à l’AFP. Essilor est «très attentif aux bonds technologiques», a déclaré M. Carrier, en réponse à une question d'un actionnaire sur le vision connectée. «La réalité virtuelle et augmentée se fond avec la vision», a-t-il ajouté.

Essilor veut continuer à innover

Parmi leurs derniers lancements figure les verres « Eyezen », dont l'utilisation se veut spécifique pour protéger les utilisateurs de terminaux numériques (ordinateurs, tablettes, smartphones). Ce produit a été lancé en 2015 en Europe.

Essilor ne va pas s’arrêter en si bon chemin et va continuer à investir dans le "marketing consommateur" auquel il consacrera en 2015 plus de 200 millions d'euros, contre près de 150 l'an passé.

De son côté, son président, Hubert SAGNIÈRES a rappelé que : « le mal-voir est le premier handicap au monde ». Quelque 4,5 milliards de personnes ont besoin d'une correction, mais seulement 1,9 milliard sont équipées.Les innovations technologiques pour la basse vision peit a de beaux jours devant elle.

La Rédaction (Avec AFP)

 

 

Un enfant premature dans un hopital a GeneveSelon une étude publiée britannique publiée le 4 mai dernier aux États-Unis1) dans les comptes rendus de l'académie américaine des sciences (PNAS) par le Centre du développement du cerveau au King's Collège de Londres. Celle-ci tente à démontrer que les naissances des prématurées peuvent altérer la connectivité entre différentes parties du cerveau ce qui pourrait accroître le risque d'autisme et de trouble de l'attention. Une thèse soutenue déjà plusieurs études précédentes. La France qui compte chaque année, 6,6 % des naissances en France, soit 60 000 enfants. Un nombre en constante augmentation et place la France au 10ème rang en Europe.

Ces chercheurs dirigés par le professeur David EDWARDS ont utilisé une IRM (imagerie par résonance magnétique) pour examiner des branchements spécifiques dans le cerveau de 66 enfants, dont 47 sont nés avant la 33e semaine de gestation tandis que les 19 autres sont venus au monde à terme.

Des auteurs qui pour cette étude se sont concentrés sur les branchements dans le cerveau entre le thalamus, centre des réflexes émotionnels, et le cortex, la substance grise entourant les hémisphères cérébraux qui jouent un rôle clé dans de nombreuses fonctions cognitives.

Moins de connexions cérébrales

Ils ont alors constaté selon cette étude que les enfants nés dans le cas d'une période normale de gestion, qui se situe entre 37 et 42 semaines, avaient eux des structures cérébrales significativement similaires à celles des adultes dans ces parties du cerveau, confirmant que les branchements cérébraux sont bien développés dès la naissance.

Une situation qui elle apparaît différemment chez les prématurés, ou les connections cérébrales entre le thalamus et le cortex sont elles inférieurs, mais davantage avec une partie du cortex latéral jouant un rôle dans le traitement des signaux du visage, des lèvres, de la mâchoire, de la langue et de la gorge. Une situation qui selon les auteurs pourrait s'expliquer par le fait que les bébés prématurés sont nourris au sein ou au biberon beaucoup plus tôt que les enfants nés à terme.

La moindre connectivité dans la partie du cortex jouant un rôle majeur dans les capacités cognitives pourrait être liée chez ces enfants à une plus grande fréquence de difficultés de concentration et de relations avec les autres plus tard dans leur vie, selon ces chercheurs.

Une étude dont la prochaine étape va maintenant consister a comprendre « le lien entre ces observations et les difficultés d'apprentissage, pour se concentrer et socialiser, auxquelles un grand nombre de ces enfants sont confrontés en grandissant », commente la Docteur Hilary TOULMIN, principal auteur de l'étude.

« Grâce aux technologies d'imagerie inexistantes il y a encore quelques années, il est désormais possible de voir les branchements cérébraux des enfants au fur et à mesure du développement de leur cerveau, ce qui va probablement aboutir à des avancées remarquables en médecine », estime le professeur David EDWARDS.

La Rédaction ( Avec...Afp)

1) Etude en Anglais : La spécialisation et l'intégration de la connectivité thalamocortical fonctionnelle chez le nourrisson humain

Afm laboratoire_du_GenethonNouveau succès contre la maladie. L’AFM-Téléthona annoncé une avancée notoire concernant le syndrome de Wiskott-Aldrich, maladie rare qui altère les défenses immunitaire. Grâce au Généthon, qui a mis au point un vecteur-médicament, les jeunes patients traités ont vu leur état clinique s’améliorer. Une alternative a la greffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH), réalisée le plus tôt possible, seul traitement actuellement.

Etude Inserm Epipage 2C’est toujours un moment magique lorsqu’unenfant naît. À cette occasion, SOS  Préma s’est associée à  la  publication par l’INSERM des premiers résultats de l’étude EPIPAGE  2, une  enquête qui propose une évaluation fine du développement et de la santé des grands prématurés (nés  avant 7 mois). Cette enquête a été lancée en mars 2011 par Pierre-­Yves ANCEL, François  GOFFINET  et  Jean-­Christophe ROZÉ, et compte suivre des enfants jusqu’à 12 ans. Les premières constatations montrent que les grands prématurés s’en sortent mieux qu’avant. SOS  Préma s’est associée à  la publication par l’INSERM des premiers résultats de l’étude EPIPAGE  2, une étude qui fait suite à l’étude EPIPAGE 1 de 1997 et permet de voir l’évolution des résultats  depuis 14  ans. 

Le  pronostic  vital  des  bébés  nés  entre  25  et  30  SA  s’est  sensiblement  amélioré et dans de meilleures conditions (pour 7 enfants pris en charge en 2011, 1 de plus survit sans complication vitale par rapport à 1997). Derrière ces chiffres, il y a l’humain. Ce sont des familles durement impactées par cet événement difficile qu’est la naissance d’un bébé prématuré dont le handicap peut parfois être présent de façon définitive. Il est  important que les pouvoirs publics comprennent que ce sujet est capital pour notre société.

La prématurité ne s’arrête pas à la sortie de l’hôpital, il est donc primordial de travailler sur l’accompagnement  des bébés , notamment grâce aux soins de développement, une technique de soins centrée sur l’enfant et  sa famille. Rappelons qu’il y a encore de nombreux combats à mener pour qu’il y ait une vraie prise de conscience de la société et des pouvoirs publics pour ce que vivent les familles et pour le suivi de ces enfants vulnérables. Par ailleurs, les bébés qui sont nés en dessous de 32/33SA (7 mois) représentent environ 8 500 naissances par an en France. La prématurité représente alors en tout 60.000 naissances.

 

Les résultats d'EPIPAGE 2 ont montré que 0.44% des naissances se produisaient avant 27 semaines en France, 0.84% entre 27 et 31 semaines et 1.8% à 32-34 semaines. Après analyse, les données de 2011 montrent que plus les enfants sont prématurés, plus le taux de survie diminue. Ainsi, la survie atteint 99% à 32-34 semaines, 94% à 27-31 semaines, 60% à 25 semaines et moins de 1% avant 24 semaines. Les enfants prématurés étant à haut risque de complications néonatales, cérébrales, respiratoires et digestives en particulier, les taux de survie sans pathologie néonatale grave sont plus faibles. Ils atteignent 97% à 32-34 semaines, 81% à 27-31 semaines, 30% à 25 semaines et 12% à 24 semaines.

«Nous observons une importante augmentation du taux de survie chez les enfants de la cohorte EPIPAGE 2 nés en 2011. Comparée à 1997 (première étude EPIPAGE), la proportion des enfants ayant survécu sans morbidité sévère a augmenté de 14% pour les prématurés nés entre la 25ème et la 29ème semaine et de 6% pour les enfants nés entre 30 et 31 semaines d'aménorrhée» explique Pierre-Yves Ancel, responsable de l'équipe Inserm d'Epidémiologie Obstétricale, Périnatale et Pédiatrique à l'origine de l'étude. Ces données suggèrent donc une amélioration de la prise en charge des enfants prématurés en 15 ans. Les résultats chez les enfants les plus immatures ont en revanche peu évolué. Ils traduisent une grande incertitude sur le devenir de ces enfants et la prise en charge à proposer. Les résultats d’EPIPAGE 2 pourraient être l’occasion d’une réflexion sur la prise en charge des plus petits. Cette réévaluation devra prendre en compte la "morbidité" et les séquelles à long termes. «Les données recueillies par l'étude EPIPAGE 2 sont précieuses pour définir les besoins de prise en charge spécifiques pendant l’enfance et mieux connaître les conséquences de la prématurité», concluent les chercheurs.

A ce jour, plus de 4 000 enfants sont suivis dans le cadre de l'étude. Les familles ont complété des questionnaires à 1 et 2 ans. A l'âge de 2 ans, des informations ont également été recueillies auprès du médecin en charge du suivi médical de chaque enfant. La prochaine étape importante est le suivi à 5 ans. Cette étape vise à faire un bilan complet de la santé et du développement des enfants dans des centres prévus à cet effet. Une étude que vous pouvez suivre sur le site epipage2

La Rédaction

 

 

 

Coeur Artificiel CarmatQuatre jours après l’annonce d’une greffe avec des cellules souches implantée par patch sur le cœur d’une patiente qui souffrait d’insuffisance cardiaque, le Pr Alain CARPENTIER, concepteur du premier cœur artificiel a fait savoir que le deuxième patient qui avait subi cette implantation de se coeur le 5 août 2014 au CHU de Nantes (Loire-Atlantique) est rentré chez lui et mène une vie « tout à fait normale ».

Un sentiment de réussite pour toute l’équipe du professeur ainsi que pour la société Carmat concepteur de cette nouvelle technologie après le décès du premier patient « Ce malade est un miracle », dit-il dans une interview publiée lundi par Le Parisien-Aujourd'hui en France. « Il a pu quitter l'hôpital sans bruit le 2 janvier et retourner définitivement chez lui. »

Une opération qui confirme l’exploit technologique malgré le décès d’un premier patient Claude Dany, 76 ans, était décédée le 2 mars 2014, 74 jours après l'implantation. Un retour pour le patient qui selon la société Carmat rendue possible « après l'approbation par les autorités réglementaires de l’inclusion du système portable d’alimentation et d'alerte (...), ce qui le rend désormais accessible pour tous les patients de cet essai », a indiqué celle-ci dans un communiqué.

Comme la confiée le Pr Alain CARPENTIER, « J'ai découvert un homme qui marchait plus facilement que moi », a déclaré le professeur Carpentier, qui indique avoir passé récemment Coeur Artificiel Carmat Batterieune journée avec le deuxième patient. Et d’affirmer « Étant médecin et habitué à ce qu'est l'insuffisance cardiaque, je voyais qu'il n'y avait plus aucun signe », a-t-il ajouté en racontant que son patient s'était livré devant lui à une séance de vélo d'appartement. « On l'a fait pour ça, ce coeur artificiel. C'est pour ça que je ne devrais pas être étonné, mais je suis désolé, je suis étonné », dit-il en concluant le visage souriant !

Des enjeux financiers colossaux

L’Europe et les États-Unis, comptant a eux seuls plus de 20 millions de patients atteints d’insuffisance cardiaque et environ 40 % des patients décèdent dans l’année suivante la première hospitalisation. La société compte commercialiser son cœur entre 140 000 et 180 000 euros, soit à peu près le coût d’une transplantation cardiaque.

Reste qu’il faille rester prudent, très prudent, car si la société Carmat affirme la disponibilité prochaine son produit cet essai clinique prévoit celle-ci sur quatre patients. Si cette étape est concluante, Carmat envisagera un second essai, dont le protocole « n’est pas finalisé, puisqu’il reposera largement sur les enseignements de l’essai de faisabilité en cours », indique la société.

Le Pr Alain CARPENTIER qui pour l’instant semble vouloir orchestre sa communication en toute liberté, faute de publications scientifiques ou de communications dans des congrès médicaux, il faut se contenter de récits impressionnistes et de communiqués laconiques de la part de la société.

La société qui est d’ailleurs fait l’objet d’une surveille par l’Autorité des marchés financiers (AMF) depuis mars 2014 ou l’action était passé de 105 a 150 et de retomber au même niveau a l’annonce de la mort du premier patient. Une annonce malgré le silence promis par les dirigeants de l’entreprise que le Pr n’aurait lui pas respecté, provoquant une nouvelle flambée de l’action de 25 % à l’ouverture, avant de se stabiliser à près de 75 euros, soit une hausse de 13 % dans la journée.

Stéphane LAGOUTIÉRE