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2011.05.28 --- André Vezinhet, Président du Conseil général, député, a récemment inauguré le foyer de vie « La Valsière », à Grabels, une extension du foyer occupationnel « Les Écureuils ». Ce foyer géré par l'APEI* du Grand Montpellier, une association du mouvement parental, fondée en mai 2006, qui a pour vocation de conseiller et d'accompagner les personnes handicapées mentales et leurs familles.

L'extension répond aux objectifs du schéma départemental visant à augmenter la capacité (13 places supplémentaires, dont 2 accueils temporaires), à améliorer les conditions d'accueil et à mutualiser les moyens d'accompagnement des adultes handicapés.

Autre objectif: reloger 12 résidents.

Le nouvel hébergement, implanté dans le prolongement de l'existant, dispose d'une superficie de 900m2. Il regroupe 24 chambres individuelles réparties sur 2 niveaux, permettant ainsi une organisation en 2 unités de vie de 12 chambres. Chaque étage dispose d'un espace collectif et d'un lieu d'accueil dédié aux familles.

Le coût total de cette opération (construction+agencement+matériel et mobilier) s'élève à 2,14 M. Le Département s'est porté garant de l'emprunt PLS (prêt locatif social) à hauteur de 75 %, sa participation se traduit aussi par l'attribution d'un budget de 2,4 M en 2011, au titre de l'aide sociale.

A l'heure où l'État se désengage financièrement, le Département de l'Hérault maintient son soutien en faveur de l'accompagnement des personnes handicapées. En 2011, il a voté un budget de108,7 M pour leur prise en charge, dont 33,9 M€ dédiés à la PCH et 53,8 M à l'hébergement.

Rappelons qu'en novembre 2010, qu’en novembre 2010, André Vezinhet avait déposé une question prioritaire d'inconstitutionnalité pour dénoncer l'insuffisante compensation financière des charges liées à l'APA, à la PCH et au RMI-RSA par l'État, comme le prévoit l'article 72-2 de la Constitution, auprès du tribunal administratif de Montpellier. Après avoir été renvoyée devant le Conseil d'État, la plus haute instance administrative en France, la QPC est aujourd'hui entre les mains du Conseil Constitutionnel.

* association de parents et amis de personnes handicapées mentales

2011.06.24.guide dpartementale du calavados afficheComment assurer la meilleure scolarité à son enfant ? Comment créer son activité pour s'installer à son compte ? Comment pouvoir s'assurer et emprunter ? Où s'adresser pour le remboursement de ses soins ? Comment réussir son entrée à l'université ? Comment se déplacer facilement ? Des questions en apparence anodines peuvent constituer de véritables défis pour les personnes handicapées et nécessitent des réponses adaptées.

C'est la raison pour laquelle la Maison Départementale des Personnes handicapées (MPDH) vient d'éditer, avec l'ensemble des partenaires et des professionnels du secteur, son premier guide dont l'ambition est d'accompagner et d'aider les personnes handicapées à trouver des solutions pragmatiques et à leur apporter les repères nécessaires à la réalisation de leurs démarches les plus élémentaires.

Source d'informations pratiques, ce document présente, sous la forme de fiches thématiques, les prestations, les conseils pour la vie quotidienne et permet aux personnes handicapées, à leurs proches ainsi qu'aux différents acteurs de ce secteur, de compléter utilement leur information. Le guide, tiré à 2000 exemplaires est disponible à la MDPH. Chaque fiche est également téléchargeable sur le site Internet du conseil général

Une nouvelle politique départementale votée en 2011

Une nouvelle feuille de route départementale en faveur des personnes handicapées a été établie en 2011 : le schéma départemental des personnes handicapées. Il constitue l'aboutissement d'un travail de réflexion mené avec les partenaires et les professionnels de ce secteur, mais également à partir d'enquêtes menées auprès des Calvadosiens bénéficiaires des dispositifs tels que la Prestation de compensation du handicap (PCH) et l'Allocation compensatrice tierce personne (ACTP).

Par la mise en œuvre du précédent schéma départemental, le Conseil général du Calvados a réalisé, au cours des cinq dernières années, un effort considérable de développement de l'offre en établissements et en services à destination des personnes handicapées. Il apparaît aujourd'hui, à travers l'évaluation effectuée dans le cadre de la conception de ce nouveau plan qu'en comparaison avec des départements similaires, le Calvados présente un fort taux d'équipement, pour les adultes comme pour les enfants.

Il s'agit donc aujourd'hui de renforcer la qualité de l'aide apportée aux personnes handicapées en optimisant les dispositifs existants afin qu'ils correspondent au mieux aux besoins des Calvadosiens en situation de handicap : améliorer la prise en charge des personnes handicapées vieillissantes, favoriser un accompagnement précoce, cohérent et continu des enfants handicapés, développer les différents dispositifs permettant le maintien à domicile et redéployer sur l'ensemble du territoire les capacités d'accueil, tels sont les enjeux des années à venir. L'idée est de pouvoir offrir aux personnes handicapées une palette de services complète, de l'aide à domicile à la prise en charge en établissement, sur tous les secteurs du département.

Au terme des cinq années, c'est un budget de 6, 3 millions d'euros supplémentaires que le département du Calvados entend consacrer aux personnes handicapées par la réalisation de ce nouveau schéma.

Les Chiffres du Handicap dans le Département

Depuis sa création le 1er juin 2006, les demandes liées au parcours scolaire ont augmenté de 51,14 % et les demandes liées à l'insertion professionnelle de 32,89 %. Avec un délai de traitement moyen des demandes pour les enfants de 4 mois et de 9 mois pour les adultes pour une première demande et 4 mois pour les demandes de renouvellement de droits. Le département du Calvados reste dans bonne moyenne. Les recours contre décisions restent faibles soit 1,58 % du nombre de décision.

La Rédaction

ADAPEI de l'Aisne les centres manque de place !  Jacques Bonneau, administrateur, Bernard Colas, président de l'Udapei 02, et Michel Van Doolaeghe, directeur général.ADAPEI de l'Aisne les centres manque de place ! Jacques Bonneau, administrateur, Bernard Colas, président de l'Udapei 02, et Michel Van Doolaeghe, directeur général.Se sont ainsi plusieurs dizaines de parents, des associations et professionnels qui manifesteront ce jeudi pour criée leurs désespoirs face à une telle situation. Un fait qui n'est pas dû aux nombreux projets depuis trois ans, validé par l'Agence régionale de santé, mais simplement une absence financière de l'État et du Département. 

Une situation qui démontre une fois de plus si besoin en été que la création de 5000 places d'hébergement est loin d'être une promesse réellement tenue dans les faits. « Les financeurs n'ont pas de financement, nous n'avons donc aucune perspective, la situation est bloquée », déplore M. Colas président de l'Association de parents d'enfants, de personnes handicapées mentales et de leurs amis (APEI) de Château-Thierry.

En concluant « Nous pouvons comprendre que toutes les places manquantes ne puissent être créées et financées tout de suite, mais entre "tout" et "rien" les politiques peuvent prioriser et planifier des projets ».

Des besoins justifiés

Les 423 places manquantes ne sortent pas du chapeau de l'Udapei. « L'hiver dernier, nous avons effectué un vrai travail de recensement par tranche d'âge, type d'établissements, besoins sur les cinq ans à venir », explique M. Colas. Des besoins que l'association avait, semble-t-il fait remonter auprès de l'ARS, du conseil général et du préfet tout comme des demandes de rencontre demandée et cela « face à l'urgence » comme le rappel, le président.

À Château-Thierry où 65 places seraient manquantes, familles et professionnels attendent avec impatience l'ouverture, entre autres, d'un Foyer d'accueil médicalisé (FAM) pour héberger quinze personnes handicapées vieillissantes « qui sont actuellement placées en foyer de vie ou dans leur famille, mais les familles vieillissent aussi ! » « Elles seraient accueillies au premier étage de la maison de retraite Bellevue. Ça pourrait créer 14 emplois, et le coût de fonctionnement est évalué à 1 Md '€ », détaille Michel Van Doolaeghe, le directeur général.

Le projet a été validé le 30 novembre 2009. Il l'est jusqu'à la fin de l'année 2012. S'il n'est pas réalisé d'ici là, l'APEI castelle devra alors remonter un dossier, pour faire une nouvelle demande. Mais les Papillons blancs du sud de l'Aisne n'ont plus le temps d'attendre...

Pour participer à la manifestation, rendez-vous à 8 heures à la gare routière, place du jeu de Paume (près du jardin des Petits-Prés) à Château-Thierry. Retour prévu vers 16 heures. Le transport en, car et le pique-nique sont gratuits Tél. 03.23.69.17.10.

La Rédaction


Le maire de Marseille, Jean-Paul GAUDIN, et Michel PEZET, Conseiller général, ont inauguré le 18 juin dernier, la dernière tranche de ce nouveau bâtiment du centre Bellevue. Un centre géré par l'Association pour les Foyers et Ateliers des Personnes Handicapées (AFAH). Cet établissement permettra l'accueil d'adultes souffrant d'un Inauguration MAS du Centre de Bellevue le maire de Marseille a son arrivéInauguration MAS du Centre de Bellevue le maire de Marseille a son arrivéhandicap moteur lourd, d'origine neurologique sans altération de leur capacité intellectuelle, de construire un parcours qui corresponde à l'évolution de leur vie personnelle.

A la suite d'un accident de parapente, Philippe, riche aristocrate joué par François CLUZET, engage Omar SY qui interpréte Driss un aide à domicile Driss. Un jeune de banlieue tout juste sorti de prison. Bref la personne la moins adaptée pour le job. Ensemble ils vont faire cohabiter Vivaldi et Earth Wind and Fire,

le verbe et la vanne. Deux univers qui vont se télescoper, s'apprivoiser, pour donner naissance à une amitié aussi dingue, drôle et forte qu'inattendue, une relation unique qui fera des étincelles et qui les rendra... Intouchables. En salle à partir du 2 Novembre prochain...

Au contact de l'immigré, le riche handicapé s'humanise et apprend à rire de tout. Celui qui pensait que l'argent pouvait tout régler découvre qu'il n'en est rien, et l'autre réalise qu'il n'a jamais vraiment profité de sa fortune. Pour le film, François Cluzet a rencontré Philippe Pozzo di Borgo peu de temps avant le tournage afin de recueillir les informations dont il avait besoin. En observant Philippe afin de reproduire au mieux sa façon de bouger, de respirer et de parler, l'acteur, se dit bouleversée par cette rencontre

La Rédaction

Trois jours après la Conférence nationale du Handicap, Roselyne BACHELOT, ministre des Solidarités et de la Cohésion Sociale, a visité ce matin le Pôle Yolaine de Kepper Roselyne Bachelot-Narquin, Ministre des Solidarités et de la Cohésion Sociale, a visité le Pôle Yolaine de Kepper à Saint Georges sur Loire (49).Roselyne Bachelot-Narquin, Ministre des Solidarités et de la Cohésion Sociale, a visité le Pôle Yolaine de Kepper à Saint Georges sur Loire (49).de l'Association Française contre les Myopathies (AFM). Pour Roselyne Bachelot-Narquin « la réussite de la Conférence Nationale du Handicap se mesurera à l'une de tous les changements concrets qui seront apportés à la vie quotidienne des personnes en situation de handicap ». Ajoutant que « Le Pôle Yolaine de Kepper est un laboratoire d'innovation sociale qui doit être un modèle pour plusieurs structures et pour les décideurs politiques .

Au cours de sa visite, Roselyne Bachelot-Narquin a déclaré : « j'ai tenu à venir à votre rencontre en ces lieux qui offrent un exemple remarquable de prise en charge de personnes en situation de handicap et de soutien aux familles. Nous nous sommes rendus-compte que la question des aidants était centrale. En visitant le Village Répit-Familles La Salamandre, force est de constater que l'AFM a pris une longueur d'avance ». Une visite chargée de souvenir aussi pour la ministre puisque ce perré avait inauguré se centre il y a 30 an.

Le Pôle Yolaine de Kepper, créé par l'AFM, rassemble trois prestations pour l'accompagnement des personnes en situation de grande dépendance atteintes de maladies neuromusculaires et/ou neurologiques évolutives. Une maison d'accueil spécialisée avec des soins renforcés (accueil durable et temporaire), un village répit familles (accueil temporaire de personnes en situation de handicap avec leurs aidants familiaux), enfin un habitat services situé à Angers (appartements adaptés en résidence HLM classique avec une permanence de Sécurité 24h/24).

Depuis 30 ans, le Pôle angevin est un lieu historique de l'innovation sociale pour les personnes en situation de grande dépendance.

La Rédaction

La loi du 11 février 2005 sur la citoyenneté des personnes handicapées a instauré le droit à compensation et la création d’un « guichet unique » à travers la mise en place des Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH).A l’avant veille de la 2e conférence nationale du handicap qui se tiendra le 8 juin, l’AFM publie une étude qui montre que, 6 ans après leur mise en œuvre, les principes instaurés par la loi sont loin d’être appliqués. En effet, le guichet unique ne fonctionne toujours pas de façon satisfaisante et la constitution des multiples dossiers de demandes de financement pour les aides techniques auprès de multiples interlocuteurs reste un véritable parcours du combattant pour les familles. Le droit à compensation rime encore trop souvent avec déception.

Fidèle à ses missions, l’AFM apporte son soutien aux familles touchées par des maladies neuromusculaires dans la constitution et le suivi des demandes d’aides techniques (fauteuil roulant, siège de douche, lève personnes, contrôle d’environnement, lit médicalisé …). Le maillage territorial de ses services régionaux lui permet de disposer d’un grand nombre d’informations issues directement du terrain. Sur cette base, l’AFM a menéune étude analysant les modalités de financement et le « reste à charge » sur un échantillon de 611 dossiers de demandes d’aides techniques. Cette étude révèle que le financement de ces aides techniques est un véritable parcours d’obstacles et que le reste à charge pour les personnes est encore très important. En outre, plus de la moitié des financements nécessaires relèvent de critères d’action sociale aléatoires, de procédures extralégales, de financement privé et de restants à charge très élevés pour les familles.

A titre d’exemple, comme le montre l’enquête, pour un fauteuil roulant électrique verticalisateur d’un coût moyen de 25.645 €,le reste à charge après versement des aides légales (assurance maladie et PCH/AEEH) s’élève en moyenne à 14.507 € soit 57 % du coût du fauteuil. Après une multiplication de démarches auprès de financeurs extra-légaux et privés, le reste à charge moyen s’élevant encore à 2.032 € pour un fauteuil pourtant absolument indispensable à la personne concernée.

Par ailleurs, l’AFM constate un réel durcissement portant sur les aides accordées. Les fonds départementaux de compensation prévus dans la Loi pour limiter ou supprimer les restants à charge ne remplissent pas leurs missions. Les conditions d’interventions, déjà très variables selon les départements, se durcissent suite au désengagement de l’État et à des abondements insuffisants des Conseils généraux. Dans certains cas, les niveaux de participation financière baissent progressivement, dans d’autres, des dossiers restent longtemps en attente de traitement. Certains Fonds n’acceptent même plus de nouveaux dossiers.

Une situation qui pénalise selon l’association, sévèrement les personnes en situation de handicap alors la société et les associations demande une politique ambitieuse qui soit à la hauteur des besoins des personnes confrontées au handicap. Mais permets de favorisé le développement de l’innovation et le déploiement d’aides techniques mieux adaptées et technologiquement plus performantes. Pour Laurence Tiennot-Herment présidente de l’AFM :« La participation des personnes en situation de handicap, doit être « sociétal et citoyenne », telle que la loi de 2005 l’a posée, et non comme nous la vivons aujourd’hui… financière et à la charge des familles ».

La Rédaction

2011.05.23.Caisse Nationale dAllocation FamilialeEn 2010, les caisses d’allocations familiales (Caf) ont versé des prestations à plus de 11 millions d’allocataires couvrant plus de 30 millions de personnes selon la lettre électronique l’essentiel de la Caisse nationale. 41,7 % des allocataires touchent les allocations familiales proprement dites, et 54 % bénéficient d’une des aides au logement. Plus d’un allocataire sur deux (55,7 %) ne perçoit qu’une seule prestation. L’allocation de logement à caractère social (Als) seule est versée à 15,7 % des allocataires et les allocations familiales (Af) seules à 13,2 %. Au total, ces prestations versées par la Cnaf atteignent 60 milliards d’euros, la prestation d’accueil du jeune enfant (Paje) représentant à elle seule 12 milliards d’euros, devant les allocations familiales (11,8 milliards).

Pour ce qui est des prestations liées au handicap, l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) concerne désormais 169 500 bénéficiaires (+ 5,7 %). Le nombre de bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH ) approche les 900 000, 65,2 % de ses allocataires ayant un taux de handicap égal ou supérieur à 80 %.

Fraude une priorité pour Roselyne BACHELOT

La chasse aux fraudeurs est lancée. Durant quatre mois, l'opération « coup de poing » d'ores et déjà lancée par 14 caisses d'allocations familiales (CAF) va intensifier le contrôle sur le RSA (revenu de solidarité). La ministre de la Solidarité et de la Cohésion sociale, Roselyne BACHELOT, a clairement actionné le turbo et a fait de ce sujet « brûlant » l'une de ses priorités. Pas question de tendre le dos aux critiques, après les déclarations controversées du ministre des Affaires européennes, Laurent Wauquiez, affirmant que « notre système social encourage l'assistanat ». La priorité : les escroqueries en « réseau ».

La Rédaction