Plusieurs dizaines d’AVS et EVS ont manifesté à Tours pour la survie de leur contrat
Alors que comme chaque année de nombreux contrats d'auxiliaire de vie scolaire et d'emploi de vie scolaire (AVS - EVS) se sont s'arrêter le 30 juin. Pour la plupart des salariés, cette fin d'année scolaire rime avec retour au chômage. À l'appel du syndicat FSU, une poignée d'entre eux s'est rassemblée, le 28 juin, en fin de journée, devant les grilles de la préfecture de Tours où une délégation a été reçue par le directeur de cabinet du préfet.
Une situation inacceptable pour Élodie, une jeune AVS employée depuis vingt mois dans une école primaire auprès d'une élève handicapée, et qui a appris hier par un mail envoyé à la directrice de l'établissement que son contrat ne serait pas renouvelé. « C'est le retour à la case départ, explique-t-elle. Après, ils vont prendre à ma place une autre personne ». Une situation de précarité difficile pour l'AVS, mais encore plus pour les enfants, dont certains mettent plusieurs semaines voir quatre ou cinq mois à établir une relation avec celle-ci. « On touche 657 € nets par mois, commente une EVS. Et il n'y a pas d'indemnité de fin de contrat, rien du tout. En fait, on reconnaît que c'est une fonction, mais pas un métier », ajoute Élise.
Un renouvellement sans rupture
Seules les personnes de plus de 50 ans, bénéficiaires des minima sociaux ou les travailleurs handicapés, peuvent obtenir des renouvellements de leurs contrats allant jusqu'à 60 mois. Hier, lors de leur manifestation devant la préfecture, les AVS et EVS ont réclamé « une titularisation ». Après l'entrevue avec le directeur de cabinet du préfet, Vincent MARTINEZ, secrétaire de la FSU 37, a annoncé que « les contrats qui peuvent être renouvelés le seront sans rupture pour une durée de dix mois ». Mais ceux-ci ne pourront être signés que vers le 10 juillet. « La préfecture confirme aussi que le volume de contrats sera le même à la rentrée prochaine, ajoutait le représentant de la FSU. En revanche, pour ceux qui sont près des vingt-quatre mois, il ne peut pas y avoir de renouvellement. » La situation n'est donc pas totalement satisfaisante. Et pour beaucoup de ces salariés précaires, l'avenir reste incertain.
La Rédaction
Publication : 04/07/2012
Categories
- ÉTUDE & RECHERCHE SCIENTIFIQUE 35
- HABITAT SOCIAL & LOGEMENT 38
- PROTECTION SOCIALE 14
- MALADIE PROFESSIONNELLE 23
- SOCIAL 44
- SANTÉ PUBLIQUE 57
- SANTÉ 52
- SÉCURITÉ SANITAIRE 11
- SÉCURITÉ SOCIALE - PLFSS 24
- SERVICE PUBLIC 26
- SOCIO-SANITAIRE 8
- INNOVATION & RECHERCHE 94
- ÉDUCATION & ÉDUCATION SPÉCIALISÉ 66
- EXPERTISE JURIDIQUE 1
- ÉTUDE SUPÉRIEURE 40