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Grenoble École de Management partenaire d’une Nouvelle Chaire Anosmie, rendre visible...l'invisible

Anosmie rendre visible l invisible un handicap reconnu sur la grille a une equivalence de 2 pourcent10 % de la population mondiale en France ont parle d'une personnes sur cinq souffre d'une perte partielle ou totale de l'odorat : on parle d’anosmie. Une forme de handicap dit invisible qui représente 80 % des personnes touché par un handicap ou une maladie. Un malade qui se trouve alors souvent confronté à des difficultés relationnelles, mais aussi par exemple problème d'alimentation, car la perte d'odorat diminue évidemment le goût et le plaisir de la table. Une nouvelle chaire animée par Vincent MANGEMATIN, Directeur scientifique de la Recherche.

Une maladie encore négligée...
Un malade qui s’isole et peut s’exposer au danger, car il ne sentir la fumée ni la fuite de gaz par exemple. Et pourtant, ni les professionnels de la santé ni le grand public n’ont véritablement conscience de ce problème. Cette Chaire vise à sensibiliser les industriels et le grand public à l’anosmie, et à donner aux anosmiques des outils pour mieux vivre leur maladie. Une maladie qui sans nul doute la plus négligée puisque comme Bernard PERROUD, 55 ans, devenus anosmique il y a dix ans, à la suite d’un traumatisme crânien. «La perte complète d’odorat ne vaut que 2 % de handicap» sur la grille officielle, s’étonne-t-il. Une maladie qui se retrouve également «Dans la maladie d’Alzheimer il y a une plus grande difficulté à identifier les odeurs et à les discriminer», explique Désirée LOPIS, doctorante en psychologie à l’université Paris-X,

Pour Sylvain COLOMBERO, enseignant-chercheur à GEM : « Selon nous, l’une des missions des écoles de management est de contribuer à l’amélioration de la société. Créer un monde meilleur prend nécessairement différentes formes. Se pencher sur le bien-être des personnes souffrant de maladies rares en est une. À travers cette nouvelle Chaire, notre idée c’est vraiment d’aider les industriels à envisager des innovations qui seraient vraiment très appréciées par les anosmiques. Veulent-ils qu’on les aide à détecter des odeurs ? Ou s’accommodent-ils finalement de la maladie ? Des innovations modestes feraient-elles le bonheur des intéressés ? ».

Sensibiliser les industriels et le public...
Une des intentions des créateurs de la Chaire Anosmie, et de rendre visible...l'invisible, et de transformer l’anosmie en cause, en donnant à cette affection un très large écho dans l’opinion. La nouvelle Chaire est soutenue par la Fondation GEM School for Business For Society qui œuvre pour détecter et comprendre les phénomènes émergents, et forger les outils qui concilient l’économique et l’humain. La Fondation soutient un management humain et responsable, pour une création de valeur respectueuse des ambitions de chacun et de la planète.

Comprendre pour apporter une innovation adaptée..
Une nouvelle Chaire qui aura pour objectif selon ces créateurs de contribuer aussi à mettre à la portée des patients anosmiques des outils technologiques qui les aideront à mieux vivre. « Mais penser qu’une technologie unique remplaçant l’odorat naturel conviendra à tous est illusoire. Il faut d’abord comprendre comment les anosmiques vivent vraiment la perte de leur odorat pour leur apporter une réponse adaptée ».

Pour savoir comment les malades acceptent les technologies innovantes, les enseignants-chercheurs de la Chaire Anosmie comme Sylvain COLOMBERO, veulent rendre visible l'invisible analyse pourquoi les malentendants avaient repoussé la technologie du Transistor dans les années 1990. Et pour cerner précisément les besoins des anosmiques, les chercheurs souhaitent créer une communauté anosmique pour entendre leurs expériences et échanger avec eux sur les progrès scientifiques.
La Rédaction
Source GEM 2017

Catégorie : INNOVATION & RECHERCHE
Publication : 16/03/2017

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