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Accompagné ses clients non et malvoyants à travers la découverte de l’iPhone

Façade du magasin le studio SFR situé a ParisSFR entend poursuivre l'accompagnement de ses clients non et malvoyants en leur proposant des formations dédiées à l'utilisation de VoiceOver, la revue d'écran intégrée à l'iPhone et de Siri. Ces nouveaux ateliers se tiendront au Studio SFR au cours des mois de juin, juillet ainsi qu'à la rentrée 2012.

Pour former ses clients, SFR s'appuie sur deux acteurs reconnus dans l'accompagnement des déficients visuels, HandiCapZéro, partenaire depuis 1997, et CECCIA. Proposées sous forme d'ateliers qui se tiendront au Studio SFR, ces formations permettent de maîtriser la revue d'écran VoiceOver. Créé par Apple dans le but d'améliorer l'accessibilité de ses produits aux personnes déficientes visuelles, VoiceOver permet un retour vocal de tous les contenus écrits à l'écran, qui, associé à une gestuelle simplifiée, permet de naviguer dans tous les menus, mais aussi de rédiger des SMS, des mails, naviguer sur Internet. Rendu célèbre par le Mac, la revue d'écran VoiceOver est désormais une fonctionnalité standard de l'iPhone, à partir de la version 3GS. Quant à Siri, il s'agit d'un assistant personnel de reconnaissance vocal qui permet d'utiliser le quasi totalité des applications intégrées à l'iPhone 4S.

En développant ces ateliers, SFR souhaite répondre aux problématiques que peuvent rencontrer les personnes non et malvoyantes face aux innovations technologiques. Avec pour mission d'être toujours plus proche de ses clients et de les accompagner pour leur apporter le meilleur du monde numérique, l'entreprise réaffirme ainsi sa volonté de contribuer au changement apporté par le numérique dans la vie de chacun.

Pour en savoir plus et vous inscrire dans la limite des places disponibles vous pouvez envoyer un e. mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou téléphoné au numéro Vert 0800 39 39 51 Informations pratiques : iPhone à disposition sur place.

La Rédaction

La MDPH de l’Oise innove de nouveaux outils numériques à destination des usagers

De Gauche a droite le vice-président Jean-Paul DOUET, Yves Rome Président et Sénateur de l’Oise et Mme Emmanuelle AUGROS Directrice de la Maison Départementale des Personnes Handicapées de l’Oise situé a BeauvaisYves ROME, Président du Conseil général de l'Oise au côté de Jean-Paul DOUET, Vice-Président en charge des affaires culturelles et de l'autonomie des personnes, et de Gérard AUGER, Conseiller général, Président de la CDAPH*, ont visité les locaux de la MDPH de l'Oise le 4 juin dernier à l'occasion des cinq ans de l'installation de la MDPH de l'Oise à l'espace Saint-Quentin. L'occasion pour les élus de découvrir les nouveaux moyens de communication mise en place à travers un portail pour les usagers et un site internet.

Des innovations dévoilées aujourd'hui, à l'occasion de ces cinq ans qui viennent ainsi témoigner de la volonté du Conseil général de développer des réponses innovantes pour simplifier les démarches et favoriser un accompagnement de qualité auprès des personnes handicapées. Deux innovations dont la première aura pour objectif de faciliter le suivi de son dossier. Le portail permettra à l'usager d'avoir accès à ses informations personnelles, de consulter l'avancement de son dossier, de consulter vos droits. La seconde innovation sera perceptible à travers un site Internet dédié à la MDPH. Ce dernier offrant de manière simplifiée et accessible de connaître les droits liés au handicap, de télécharger les formulaires administratifs, de connaître les permanences et les animations.

1500 M2 au profit des familles, des associations et des usagers

Installée dans des locaux modernes et accessibles aux différents types de handicaps place sous la direction de Mme Emmanuelle AUGROS, la MDPH de l'Oise est l'une des premières de France, créée dès 2006 à l'initiative du Conseil général. Un lieu qui permet plus que jamais de traiter près de 220 000 demandes déposées depuis son ouverture permettant de répondre efficacement aux 70.000 Isariens à aujourd'hui un dossier actif à la MDPH.

Dans un souci permanent de lien avec la population le conseil général a ainsi développé afin de faciliter les démarches des personnes handicapées, a créé des « points d'accès » sur l'ensemble du territoire isarien grâce à son réseau de proximité. Ainsi notamment avec l'implantation de bornes visioconférence dans les 16 Maisons du Conseil général (MCG) qui mettent en relation directe avec les bureaux situés à Beauvais, évitant ainsi des déplacements qui peuvent être parfois difficiles.

« Avec la MDPH de l'Oise, nous avons créé, ensemble, une très belle réponse de solidarité. Les personnes handicapées trouvent ici un accompagnement de qualité, dont nous pouvons être collectivement très fiers et qu'il nous appartient de conforter, en partenariat », a souligné Yves Rome dans son intervention face au personnel présent.

Un engagement départemental

Selon un rapport Dexia / Assemblée des Départements de France 2011, le département de l'Oise ferait figure parmi les Départements pour lesquels les dépenses d'aide aux personnes handicapées ont représenté ces dernières années le 1er poste de l'action sociale en fonction du nombre d'habitants qui éte au dernier recensement 801 512. L'Oise ayant engagé ainsi pour le budget 2012 près de 96 M€ soit l'équivalent de 11977 € par habitant

Stéphane LAGOUTIERE


Les services d'aide à domicile mise en danger en Île de France, l'APF appelle à manifester

un homme en fauteuil portant dernière son dos une pancarte sur lequel on peu lire "Financement a la hauteur des besoins"Appel étonnant que celui de l'APF a manifesté le 5 juin dernier en dressant pour message un mur de bouteilles « SOS services en détresse » devant le Ministère des Affaires sociales et de la santé le 5 juin dernier. Un rassemblant d'environ d'une cinquantaine d'usager avec pour slogan "À l'aide... à domicile ! Pour un financement à la hauteur des besoins". Quand aux responsables associatifs, il venait exprimer leur inquiétude face au danger face à lequel se trouvent trois centres d'aide à domicile en Ile-de-France aujourd'hui au bord de l'asphyxie financière.

Dans un communiqué, l'Association des paralysés de France (APF) dénonce en effet la situation préoccupante des services auxiliaires de vie dans le Val-de-Marne, les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint-Denis. Ces derniers seraient dans des situations financières dramatiques, les différents Conseils généraux refusant de financer ces services à la hauteur des besoins des personnes. Une situation qui selon l'APF perdure depuis trois ans et concerne tous les départements de l'Ile-de-France. Il faut savoir précise Jacky DECOBERT, représentant régional d'Ile-de-France de l'apf « qu'une heure d'auxiliaire de vie sociale nous coûte 26 € et que le tarif prit en charge par la prestation de compensation du handicap (PCH) est de 17,59 €. Le différentiel entraîne donc un déficit d'environ 8 € par heure effectuée ».

« SOS services en détresse »

Une situation qui implique un financement supplémentaire pour l'association de 8 € environ par heure d'aide à domicile effectuée, cette dernière refusant de faire payer ce reste à charge aux usagers ! Des surcoûts financiers risquent mettre rapidement les trois centres en question en dépôt de bilan entraînant une fermeture des trois services privant ainsi plus centaine de personnes de l'aide dont ils ont besoin et environ 95 salariés de leur emploi. L'APF demande à la fois que les trois conseils généraux concernés proposent un financement à la hauteur des besoins des personnes comme cela est le cas dans la plupart des départements en France ! l'APF estimant que les subventions supplémentaires par l'Agence régionale de santé d'ile-de-france octroyé aux trois départements, dans le cadre du fonds de restructuration pour des services d'aide à domicile autorisé et agréé, ne représentent pas des solutions de financement pérennes.

Un mur de bouteilles « SOS services en détresse » devant le Ministère des Affaires sociales et de la santé le 5 juin dernier. ©APFContacter les trois conseils généraux concernés réfute quand eux les accusations, affirmant que la situation serait pour le Val-de-Marne un fait de l'APF et des coûts plus élevés que les autres services. Une situation que dément, Frédéric BLANZAT, directeur de la délégation APF 94 est dû à la « non-discrimination territoriale ». De manière générale les conseils généraux affirment ne faire que respecter la loi et la grille tarifaire, tandis que certains affirmants que la crise oblige à certains efforts et que tous doivent y participer... À noter cependant que le Val-de-Marne devrait recevoir le délégué de l'APF fin juin.

En fin d'après-midi, une délégation de représentants de l'association tenue par Jean-Marie BARBIER président de l'APF et le représentant de la région Île de France Jacky DECOBERT, on était reçue par Aurore LAMBERT, conseillère de Marie-Arlette CARLOTTI, affirmant que cette dernière « était à l'écoute » mais reprochant une manifestation considérée comme un passage en force. Cela fait pourtant plus de deux ans que l'APF et d'autres associations alertent les pouvoirs publics sur la situation intenable d'un secteur en proie à l'asphyxie financière. Sans avoir été entendues jusqu'à présent.

Stéphane LAGOUTIÉRE

Autisme des troubles complexes pour des pistes variés

Des éprouvettes tenu par un laborantinAlors que la prise en charge de l'autisme fait l'objet de violents débats, et d'une guerre de pétitions, dans un contexte de manque criant de places d'accueil. L'autisme et le syndrome autistique ont en commun un trouble handicapant de la communication cérébrale, selon le professeur Catherine Barthélemy (Inserm, Tours). Les deux grandes pathologies associées sont l'épilepsie et la déficience intellectuelle, ajoute-t-elle. Un enfant sur 150 est concerné par ces troubles envahissants du développement (TED), notait la Haute autorité de santé (HAS) dans un rapport de 2010. Mais la fréquence de l'autisme fait aussi débat, comme l'a souligné la revue scientifique Nature en novembre dernier, citant une proportion d'un cas sur 110.

Recherche diversifiée

L'autisme, est quatre fois plus fréquent chez les garçons, il apparaît comme une pathologie du développement cérébral multifactoriel, qui justifie une recherche diversifiée. Les chercheurs se sont lancés dans l'analyse du génome des patients pour tenter de mieux comprendre les facteurs de vulnérabilité - hérités ou non - impliqués. Des centaines de variations génétiques ont été mises en évidence, mais leur interprétation n'est pas aisée. « L'autisme est un trouble très complexe résultant de nombreuses variables qui impliquent des centaines de gènes », selon le Dr Scott Selleck, biologiste moléculaire (Université de Pennsylvanie, États-Unis). Il s'agit notamment de déterminer si certaines substances « altèrent l'expression génétique de certains sujets vulnérables au stade de leur développement », selon ce chercheur.

Il y a en effet une « période critique » du développement cérébral entre la fin de la grossesse et l'âge de quatre ans : « les connexions nerveuses se font par milliards » en particulier à cette période de la vie, relève le Pr Barthélemy. Même si, ajoute-t-elle « le cerveau n'est jamais fini ». Des modèles animaux et cellulaires ont été développés pour explorer ces hypothèses voire testé des médicaments.

Ainsi, des expériences sur des souris génétiquement prédisposées au syndrome de Rett, trouble associé à l'autisme, ont montré que leur exposition pendant la vie foetale à un produit antifeu courant aboutissait à des effets similaires à ceux de l'autisme sur le développement cérébral.

Un excès de neurones

Allant dans le sens d'un début prénatal des troubles, des chercheurs ont récemment mis en évidence un excès de neurones dans le cortex préfrontal des autistes (+ 67 % en moyenne). Des travaux importants sont également conduits dans le domaine de l'imagerie cérébrale. Les chercheurs travaillent sur l'utilisation de l'imagerie (IRM, etc.) ou plutôt sur la « mise en image » (incluant diverses techniques : cartographie du cortex cérébral, l'électrophysiologie qui mesure à la milliseconde près l'influx nerveux...) pour éclairer les fonctionnements cérébraux en cause et pouvoir évaluer l'effet de thérapies, explique le Pr BARTHELEMY.

Les différences observées dans le cerveau de l'enfant autiste concernent des zones impliquées dans la perception du regard, des mouvements du visage ou du corps, qui sont à la base de l'interaction sociale, selon les chercheurs.

Chez des enfants autistes, des cas lourds avec déficience intellectuelle modérée, au bout de deux ans de thérapie, basée sur la rééducation (stimulation) des réseaux cérébraux de la communication sociale, on obtient des résultats se rapprochant des enfants ordinaires en matière de reconnaissance faciale, se réjouit prudemment le Pr Barthélémy. D'autres chercheurs, parmi lesquels le professeur Luc MONTAGNIER, s'intéressent à la piste bactérienne.

Clôture de la campagne Handivalide réunit pour rédiger un guide sur l’accessibilité étudiante

affiche handivalide comportant six personnage sur fond noir Avec près 40 journée de mobilisation et de sensibilisation a travers toute la France au sein des universités et grandes écoles et ceux depuis le 9 février. Des étudiants qui pour dernière journée se sont retrouvé au cours d'un World Café, invités à partager leurs connaissances et expériences. L'objectif ? Mutualiser ses données au sein d'un guide consacré à l'accessibilité des associations étudiantes et de leurs activités.

En effet, au-delà de l'accompagnement administratif des étudiants handicapés, quel accès ont-ils aujourd'hui à la vie étudiante : sport, loisirs, culture, fêtes, citoyenneté ? C'est toute la vie associative des universités et écoles qu'il est nécessaire d'interroger. Et dans ce domaine, rien de concret ne se fera sans les étudiants ! Un guide sur l'accessibilité de la vie étudiante, pour passer de la théorie à la pratique ! En 2012, parce qu'une réelle inclusion des étudiants handicapés est l'affaire de tous, Starting-Block et les associations partenaires ont travaillé à la réalisation d'une Charte à destination des associations étudiantes. Ceci afin qu'elles s'engagent à prendre en compte le handicap dans les actions qu'elles proposent.

Mais parce qu'il est fondamental de recueillir les idées et les expériences de chacun, Starting-Block appelle les étudiants, valides et handicapés, qui pour beaucoup se sont mobilisés lors de la Campagne Handivalides, à participer à la réalisation d'un guide pour une vie étudiante accessible. Les idées clés, points de vigilance, difficultés de terrain qui émergeront au cours du World Café serviront donc de base à sa réalisation. Le Guide aura pour vocation de fournir aux étudiants des pistes concrètes pour rendre effectif sur le terrain leurs engagements en faveur de l'inclusion des étudiants handicapés.

Un sentiment et un besoin exprimé par beaucoup, « Je suis convaincue qu'une vie étudiante plus accessible pourra, d'une part, améliorer l'intégration des étudiants handicapés dans leur établissement et d'autre part, contribuer à ce qu'il y ait plus d'étudiants handicapés dans l'enseignement supérieur. », raconte Orianne, étudiante, à l'origine d'un projet de charte sur l'accessibilité des événements étudiants à Sciences Po.

A propos de la Campagne Handivalides

La Campagne Handivalides, c'est chaque année 4 mois de sensibilisation et de mobilisation portée par l'association Starting-Block dans les établissements d'enseignement supérieur. Les journées Handivalides, à travers des témoignages, des rencontres avec des structures spécialisées et des mises en situation (repas à l'aveugle, parcours en fauteuil, initiation à la langue des signes...), permettent une meilleure perception de la complexité des situations de handicap afin de susciter des comportements adaptés. Sont ainsi abordées des questions telles que l'accueil d'étudiants handicapés, l'orientation des jeunes en situation de handicap dans les études supérieures ou encore la question de leur insertion professionnelle.

La Rédaction

La gauche de l’école apporte son soutien au ministre de l’Éducation nationale

Une assistante de vie scolaire avec un enfantMalgré quelques erreurs de langage et de décision prise unilatéralement concernant le temps de classe, les syndicats de l'enseignement n'auront pas tenu rigueur au ministre. La PEP qui espère voir ce quel appel déjà une coïncidence fortuite de calendrier pour le quinquennat qui s'ouvre ou moment ou la Fédération Générale des PEP ouvrira sa prochaine assemblée générale à Metz, pour la période 2012 – 2017.

Alors que se finalisent actuellement la composition des cabinets ministériels et la détermination des périmètres des compétences des ministères et que se préparent les premières mesures gouvernementales, la Fédération Générale des PEP estime que le nouveau contexte politique la place dans une situation renforcée de responsabilité et d'initiative en tant qu'acteur associatif exerçant des missions d'intérêt général.

Avec son statut d'utilité publique, son agrément d'association complémentaire de l'enseignement public, son fort engagement pour la réussite des parcours de scolarité des élèves en situation de handicap, son expérience dans les domaines éducatifs et culturels dans les temps péri et extra-scolaire et son réseau militant et professionnel des associations départementales, elle souhaite développer tous les partenariats nécessaires et contribuer à la réussite de la mise en place de nouvelles politiques publiques.

La Rédaction

Comment passer de 0 à 67 % de reconnaissance d’incapacité et d'une rente de 958,10 € ?

attribution invalidité Après 5 ans de procédure, Mme G. voit passer son taux d'incapacité de 0% à 67%. Les victimes du travail restent confrontées à des procédures longues, mais ce dossier montre aussi à quel point il est indispensable de se faire accompagner pour faire reconnaître ses droits. Mme G. travaillait depuis 1987 dans la chaussure, où son activité principale consistait à coller des bouts de chaussures : « On faisait cela avec une colle extrêmement forte qui nous piquait fort le nez, mais on n'y faisait plus attention. » C'est seulement après qu'elle apprend que la colle contenait du benzène, un produit cancérogène.

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