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Concours d’entrée 2013 aux grandes écoles, une voie d’ouverture avec le dispositif Handicap Passerelle

Un jeune étudiant handicapés non voyant à l'université de LyonNée en 1988 avec son concours de référence d'admissions parallèles, Passerelle s'est constituée en association en 2007 dont Sept écoles membres de Passerelle sont engagées dans le Concours post-bac Handicap Passerelle 2013* dont les inscriptions sont ouverte jusqu'au 24 février 2013. Mise en œuvre pour la 3e année, 2012 avait permis la sélection de 7 candidats pour 5 étudiant admis au final après les épreuves.

Une initiative mise en place a la suite d'un constat de celui de beaucoup d'étudiant en situation de handicap présents dans leur établissement qui n'avaient pas déclaré leur situation alors qu'ils pourraient bénéficier des dispositifs légaux afférents. Aujourd'hui construit avec le partenariat de treize entreprises

Manque d'information ? Peur d'être rejetés ? Souhait de se réaliser en dépassant la notion d'assistance ? Des situations qui comme l'avait déjà mis en avant l'association Starting-Block Handivalide qui le confirme moins de 5 % des titulaires du bac réussit des études supérieur. Un constat qui nous conduit à reconnaître que trop peu de personnes en situation de handicap sont aujourd'hui titulaire d'un diplôme. L'objectif de Passerelle est de contribuer à faire évoluer les mentalités et montrer qu'il est possible de faire des études et d'intégrer des entreprises qui se soucieront d'eux. Puisque que beaucoup affirme que la raison du chômage étant le manque de qualification.

Le Concours post-bac Handicap

Le Concours Handicap Passerelle est un concours de niveau bac organisé en partenariat avec des BTS, IUT ou Bachelors présents dans les régions des Écoles membres participantes. Les candidats admis au concours devront suivre une formation à l'IUT ou en classe de BTS pendant deux ans ou dans un Bachelor pendant 3 ans. Pendant ces deux ou trois années, les étudiants seront considérés comme étudiants de l'ESC dans laquelle ils ont été admis et pourront profiter de modules supplémentaires dans cette école. À la fin des deux ou trois années d'études et à condition d'avoir obtenu le diplôme sans avoir redoublé, ils intégreront l'ESC en 1ère année (pour l'IUT ou le BTS) ou en 2ème année (pour le bachelor) et ce, sans repasser de concours.

Un projet auquel participent également en partenariat treize entreprises de renom tel que Auchan, Groupe BPCE, TF1, Bouygues télécom, Société Générale, IBM, Crédit Mutuel Arkea, Crédit Agricole, La Poste Manpower, Casino, HP, Natixis. Chacune de ces entreprises partenaires accordent un financement annuel pour l'amélioration de l'accessibilité au savoir et aux formations d'excellence des étudiants en situation de handicap. Passerelle s'est engagée à utiliser ces fonds sur des projets spécifique pour lequel une commission a été créer. L'Association Passerelle bénéficie par ailleurs du soutien de l'association Hanploi, de la FEDEEH et de l'association Tremplin « Etudes, Handicap, Entreprises ».

La Commission d'affectation de fonds

Pour compléter le dispositif, Passerelle a également créé une commission d'affectation de fonds destinée aux étudiants actuellement en formation au sein des Écoles membres de Passerelle. Cette commission étudie une à deux fois par an toutes les demandes de financement portant sur l'aménagement et l'adaptation du parcours de formation inhérent au handicap de l'étudiant. Elle vise à faciliter l'accessibilité globale aux études (secrétariats d'examen, preneurs de note, frais de déplacements spécifiques, coûts de logements et de vie supplémentaires dus au handicap ...). Chaque année, entre 20 000 € et 30 000 €, sont alloués à des étudiants pour des situations spécifiques liées à leur handicap et au suivi de leurs études.

Stéphane LAGOUTIERE

*1. EM Normandie 2.EM Strasbourg 3. ESC Grenoble 4. ESC La Rochelle 5. ESC Pau 6. ESC Saint-Etienne 7. Novancia Business School Paris

Quelques prérequis avant la généralisation de l’assurance complémentaire santé !

Complementaire laquel choisir reste que cinq million de francais en sont toujours depourvueAlors que le Président de la République lors de son discours devant le 40e congrès de la Mutualité française à Nice le 20 octobre dernier avait formulé le souhait que chacun puisse disposer dans les années à venir d'une complémentaire. Si le CISS et bien d'autres associations représentatives des personnes handicapées sont nombreux à soutenir une telle ambition, la réalité semble loin encore des mots.

En effet comme le rappel le CISS lui-même, plus de 5 millions de personnes sont aujourd'hui sans couverture complémentaire alors que les restes à charge ne cessent d'augmenter, pour toutes les catégories de patients, qu'ils soient ou non en affection de longue durée.

Celui indique dans un communiqué qu'une telle généralisation ne pourrait intervenir dans le contexte d'illisibilité tarifaire actuelle qui ne s'est guère améliorée malgré la publication en octobre 2010 d'un engagement de l'Unocam*

Des usagers constatent plutôt les onéreux moyens développés pour la promotion publicitaire des complémentaires que leurs efforts pour faire progresser la comparabilité des garanties en regard d'un prix donné selon le CISS qui appel a un changement.

D'autant plus précise-t-il « que certains acteurs complémentaires ne cachent pas leur ambition de développer des réseaux de soins. Il serait alors logique que nos concitoyens connaissent avec exactitude les services proposés en fonction du prix réclamé ».

Le CISS qui pour ses raisons a saisi par une lettre ouverte, les ministres des Affaires sociales et de la Santé ainsi que de l'Économie et des Finances afin qu'ils demandent aux trois instances compétentes en la matière, le Comité consultatif du Secteur financier, le Conseil national de la Consommation et la Commission des Clauses abusives, de définir les règles d'un contrat socle opposable aux organismes complémentaires d'assurance maladie offrant un niveau de garanties standardisées en regard d'un prix donné.

La Rédaction

Vers la baisse des remboursements pour les patients non observants ?

Alors que le gouvernement cherche plus que jamais à changer les règles, face à une désorganisation système de santé français qui amène l'Assurance maladie à intervenir de plus en plus en tant qu'organisateur des soins, notamment avec ses programmes d'accompagnement prévus à l'article L. 162.1.11 du code de la sécurité sociale. Si les diabétiques en cette journée mondiale connaissent parmi ceux-ci le programme Sophia. Mais il y en a d'autres et le projet de la CNAMTS est de les diversifier et de les généraliser à de nombreuses pathologies.

un medecin remplissant une feuille de remboursementSi le CISS ne voit aucune difficulté dans le principe, ils estiment par contre que la façon de le mener à bien et lui essentiel tel dans le dépassement d'honoraires, avec « tact et mesure ». Afin que les médecins soient à la fois associés au déclenchement du programme d'accompagnement et que le patient ne voie pas son remboursement baissé en fonction de son assiduité plus ou moins grande dans ce programme.

Deux conditions que le président du collectif juge comme loin d'être réunies. La seconde condition fait même surgir des inquiétudes renforcées par la parution ce mardi du décret relatif à la collecte des données de santé personnelles informatisées qui servent à gérer les programmes d'accompagnement. En effet, ce décret n'interdit pas la modulation du remboursement des traitements en fonction de l'assiduité du patient dans le programme. La remarque en avait pourtant été faite par la Commission nationale de l'informatique et des libertés, saisie du projet de décret.

Un gouvernement qui vient de publier le décret sans cette protection pour les patients alors que celle-ci existe bien pour ce qui concerne l'éducation thérapeutique du patient dans les dispositions du Code de la santé publique, à l'article L. 1161-1. Elle devrait donc aussi valoir pour les actions d'accompagnement des caisses d'assurance maladie. L'absence de concertation de la DSS avec les associations d'usagers sur ce projet de décret et le refus du gouvernement de suivre l'avis de la CNIL ne fait que renforcer que la suspicion sur la modulation des remboursements en fonction du suivi du programme est bien envisagée par les associations comme le CISS.

Ces derniers qui ont demandé unanimement à Madame la Ministre des Affaires sociales et de la santé, pour couper court à la rumeur de profiter de la discussion du PLFSS pour ajouter à la fin du quatrième alinéa de l'article L. 162.1.11 du code de la sécurité sociale la même phrase que celle qui figure au Code de la santé publique : « Ces programmes ne sont pas opposables au malade et ne peuvent conditionner le taux de remboursement de ses actes et des médicaments afférents à sa maladie.».

La Rédaction

L’exposition aux pesticides et la maladie de Parkinson reconnu au tableau des maladies professionnelle

pesticides doublent maladie parkisonEn mai dernier, un tableau de maladie professionnelle consacrant le lien entre la maladie de Parkinson et l'exposition aux pesticides était créé. Après quelques mois, la FNATH vient d'obtenir une première reconnaissance au titre de ce tableau, et ce quelques mois après que la demande de l'un de ses adhérents avait été refusée. Une histoire judiciaire une des nombreuses que défend chaque année la fédération. C'est fin 2009 que la FNATH avait obtenu une des rares décisions de justice reconnaissant le lien entre l'exposition professionnelle à des pesticides et la maladie de Parkinson.

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Un système de vision sonore pour les aveugles de naissance

sensation de substitution Un système de « vision sonore » permettant à des aveugles de naissance de percevoir les formes d'un visage, d'une maison, et même de lettres et de mots est mis au point par une équipe de l'Université Hébraïque de Jérusalem. Grâce à ce dispositif, les chercheurs montrent que les zones du cortex cérébral dédiées normalement à la lecture s'activent sous l'effet des stimulations chez les personnes aveugles de naissance.

Les résultats de cette étude, réalisée avec le concours de chercheurs du centre de recherche de l'Institut du cerveau et de la moelle épinière (Inserm/UPMC/AP-HP) et de NeuroSpin (CEA-Inserm), ont été publiés le 8 novembre dans la revue Neuron.

Il est généralement admis que chez les aveugles de naissance, le cortex visuel ne peut se développer de façon normale, au point qu'il sera impossible ultérieurement de retrouver la vue, même en cas de correction de la cécité. En réalité, des aveugles peuvent accéder à une sorte de vision, décrire des objets, et même identifier des lettres et des mots écrits, grâce à un dispositif de « substitution sensorielle » (SSD) transformant les images en sons.

C'est ce que vient de montrer l'étude réalisée au Centre de Neurosciences Edmond et Lily Safra (Université Hébraïque, Jérusalem). Cette étude a été conçue par les chercheurs de l'Université Hébraïque, qui en ont réalisé la partie expérimentale, avec l'appui scientifique des spécialistes français de neuroimagerie cognitive.

Concrètement, le dispositif comprend une petite caméra vidéo incorporée à des lunettes, un ordinateur portable (ou un Smartphone) transformant l'image en sons, et un casque stéréo pour entendre ces sons. Par exemple, une ligne oblique sera transformée en un son de plus en plus aigu (ou de plus de plus grave). Le même principe permet de coder sous forme auditive des images beaucoup plus complexes.

Les aveugles peuvent atteindre avec ce système une acuité « visuelle » meilleure que celle qui définit la cécité selon les critères de l'OMS.

Après seulement 70 heures d'un entraînement spécialisé, les aveugles parviennent à classer correctement des images en différentes catégories (visages, maisons, etc.). Ils peuvent également percevoir d'autres informations importantes, comme la localisation des personnes présentes dans la pièce ou quelques expressions faciales. Ils parviennent même à lire des lettres et des mots

Au-delà des performances autorisées par ce système de substitution sensorielle, les chercheurs de l'Université Hébraïque ont cherché à comprendre ce qui se passe dans le cerveau des aveugles lorsqu'ils apprennent à « voir » grâce aux sons. Pour cela, ils ont mis au point une étude d'IRM fonctionnelle avec un paradigme spécifique. En particulier, ils ont montré que les régions du cortex normalement dédiées à la perception visuelle, dont l'utilité est incertaine chez les sujets aveugles, sont fortement activées lors de la « vision sonore » de visages, de maisons, de mots, etc.

Non seulement le cortex visuel s'active, mais en outre il montre une spécialisation fonctionnelle « normale » pour les différentes catégories d'objets. Ainsi, chez les sujets voyants, une région bien précise du cortex visuel de l'hémisphère gauche (connue sous le sigle de VWFA), est connue pour s'activer plus fortement lors de la perception de chaînes de lettres que lors de la perception d'autres types d'objets. Or c'est très exactement la même région qui s'active lorsque les sujets aveugles lisent des lettres grâce au dispositif de « vision sonore ».

« Le fait que cette spécialisation pour la lecture se développe après seulement quelques heures d'entraînement, met en évidence un degré remarquable de plasticité cérébrale » explique Stanislas Dehaene du Centre d'imagerie NeuroSpin.

Ces résultats soutiennent l'idée que le cortex dit visuel est en réalité spécialisé pour l'analyse des formes des objets, et qu'il peut exercer cette fonction sur une entrée visuelle (comme c'est en général le cas), mais aussi, en cas de besoin, sur une entrée auditive ou tactile. « Ces résultats suggèrent qu'il pourrait être possible, moyennant une technologie et une réadaptation appropriées , de 'réveiller' certaines régions cérébrales et d'accéder à certains aspects du monde visuel, même après des années, voire une vie entière, de cécité », conclut Laurent Cohen du Centre de recherche de l'ICM.

L’INSERM annonce la découverte d’une piste pour soulager les spasmes de la SLA dite de Charcot

luc-dupuis-INSERMU-692Selon des travaux publiés le 30 octobre 2012, dans « Brain », Une équipe de chercheurs strasbourgeois de l'INSERM, dirigée par Luc DUPUIS « Signalisation moléculaire et neurodégenérescence » vient de découvrir l'origine des spasmes, un symptôme invalidant de la sclérose latérale amyotrophique. Une dégénérescence des neurones qui libèrent de la sérotonine serait responsable de ces sensations. A plus long terme, les chercheurs imaginent que des molécules agissant sur les récepteurs de la sérotonine présents dans le cerveau pourraient supprimer ces douleurs chez le patient.

La sclérose latérale amyotrophique, que l'on appelle aussi la maladie de Charcot, est une maladie neurodégénérative dont l'incidence en France est similaire à la sclérose en plaques (2 à 3 nouveaux cas par an pour 100 000 habitants). Elle affecte de façon particulière les neurones qui contrôlent la motricité en particulier les motoneurones et les neurones moteurs centraux. Les premiers, situés dans la moelle épinière sont directement reliés aux muscles et permettent leur contraction et l'étirement.

Les seconds, situés au niveau du cerveau, reçoivent l'ordre d'exécution du mouvement. Lorsque la maladie évolue, les neurones dégénèrent, les muscles ne sont plus stimulés et arrêtent de fonctionner. Les mouvements, la marche, le langage deviennent progressivement impossibles et les patients décèdent en moyenne 2 à 5 ans après le diagnostic, généralement par insuffisance respiratoire.

D'autres symptômes accompagnent la paralysie et peuvent être très invalidants au quotidien. La survenue de spasme (ou spasticité) est une réponse musculaire exagérée à un stimulus qui produit des contractions musculaires longues et involontaires, et des douleurs. Elle est fréquemment observée au cours de la SLA. Elle était attribuée jusqu'alors à la disparition des neurones moteurs centraux.

Dans cette étude, les chercheurs de l'Inserm montrent, au contraire, que ces spasmes sont liés à la dégénérescence d'un autre type de neurones, situés dans le tronc cérébral et produisant de la sérotonine.

Ils ont observé, chez des patients atteints de SLA, et dans un modèle de souris transgénique que les neurones sérotoninergiques s'atrophiaient au cours de la maladie et que les niveaux de sérotonine étaient fortement diminués dans la moelle épinière avant les symptômes moteurs.

Par ailleurs, certaines molécules actives contre les récepteurs de la sérotonine abolissent les spasmes des souris transgéniques atteintes de SLA. Ce travail montre que la dégénérescence neuronale au cours de la SLA n'est pas limitée au système moteur au sens strict. Pour Luc Dupuis, « des molécules agissant sur les récepteurs de la sérotonine 5-HT2B et C pourraient, à terme, être anti-spastiques chez les patients SLA. »

l’AP-HP disperse ses biens pour résorber son déficit et poursuivre ses investissement

Hotel de Miramion ancien Musée de Assistance Publique qui vient d'être venduL'hôtel particulier de Miramion du XVIIe siècle, appartenant à l'Assistance Publique Hôpitaux de Paris abritait jusqu'en juin 2012 le musée de l'AP-HP constituant a lui seul un bien immobilier exceptionnel de 3820 m² a été vendu par ces derniers dans le cadre de sa politique patrimoniale. l'AP-HP a décidé de valoriser cet hôtel et a fait appel à une l'agence Féau Commercialisation, spécialisée dans la vente de ce type de bien. La mise en vente s'est organisée sous la forme d'une consultation publique avec une remise des offres intervenue le 29 juin dernier.

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