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L’ARS Midi-Pyrénées met en place un nouveau numéro pour son service Allo Docteur

Affiche visuel allo docteurNuit, week-end ou les jours fériés, sont souvent des périodes difficiles pour trouver des médecins en l'absence de son généraliste. Le nouveau service en fonction depuis le 2 juin dernier avec un nouveau numéro 39 66, destiné selon l'agence régionale de la santé et sa directrice Mme Monique CAVALIER, et de nouvelles exigences.

Un service qui permettra à la population trouve un médecin à son écoute et une réponse médicale adaptée à tout problème de santé, via le même numéro d'appel d'un service médical de garde dans toute la région.

Une nouvelle organisation de cette régulation médicale mise en place en Midi-Pyrénées, fruit de plusieurs résultats de travaux menés depuis plus d'un an dans le cadre d'un comité de pilotage réunissant à l'ARS, les représentants des médecins et professionnels de l'ensemble de la région, mais aussi les usagers avec la présence de collectif interassociatif sur la santé et UFC-Que choisir.

Un numéro unique et un choix de simplification

L'ARS qui selon sa directrice a souhaité faire évoluer les dispositifs de régulation médicale existants pour les rendre « plus lisibles, plus proches des territoires, plus sûrs, et pour généraliser ce service à toute la population de la région », essentiellement sur trois points.

Le nouveau numéro, le 39 66, mis en service sera disponible à partir de 20 h le soir et toutes les nuits,week-ends et jours fériés, avec l'objectif de contacter un service médical de garde, sans encombrer les lignes du 15, dédiés aux urgences vitales.

L'autre point concernant les départements ou les médecins généralistes qui répondent aux appels au 39 66 sont désormais installés auprès de leurs confrères urgentistes, dans les locaux des SAMU-Centres 15. Une proximité qui permettra a terme de favoriser le dialogue entre les médecins-régulateurs et généralistes.

Enfin, l'ARS a pour objectif que cette nouvelle organisation puisse renforcer les associations les départementales de régulation. « Notre objectif commun est de garantir à la population un service de proximité et de qualité, dans chaque département en Midi-Pyrénées », précise la Directrice annonçant la création d'une fédération régionale (FARMIP) pour harmoniser les pratiques de régulation médicale dans chaque département.

Des services innovatants ...

En réponse à un appel téléphonique au 39 66, une ordonnance pourra par exemple être transmise à la pharmacie de garde, pour éviter une rupture de traitement et faire en sorte qu'un médicament soit dispensé au patient dans des conditions optimales de sécurité. En cas d'urgence, un médecin régulateur pourra également adapter une prescription antérieure.

Autre exemple de service innovant : le retour d'information vers le médecin traitant quand ses patients ont eu recours au dispositif pendant une période de permanence des soins.

L'agence régionale qui a annoncé le lancement d'une campagne d'information à destination du grand public.

Stéphane LAGOUTIERE

La ville de Paris annonce sa décision d’autaurer un système à points pour les logements sociaux

Ian Brossat adjoint au maire de ParisL'adjoint au maire de Paris chargé du logement et de l'hébergement, Ian BROSSAT, a annoncé le souhait de la ville de Paris de lancer en octobre prochain. « Une attribution plus transparente et équitable » des logements sociaux. Voilà l'objectif de la Mairie de Paris qui veut recourir au « scoring » pour désigner les bénéficiaires de logements sociaux parmi les 148.000 demandeurs actuellement en attente. Parmi celles-ci de nombreuses personnes handicapées ? ont peut en douter...

Un nouveau système, qui reposera selon la ville de Paris sur un barème de points attribués suivant une grille de cotation qui s'intéresse au logement, ses conditions d'occupation ainsi qu'à des critères familiaux. Le nombre de personnes vivant par pièces, le statut du locataire (concubinage, PACS), la situation personnelle et familiale (violences familiales, handicap, assistante familiale), mais aussi l'état du logement, décent ou non, permettent l'attribution de points.

Le fait de déjà vivre et travailler à Paris, être sans domicile fixe ou victime de violences familiales donnent le droit à 20 points. Déception tout de même, car si le handicap et pris en compte il n'apporte que 4 points. Au final, plus le nombre de points est élevé, plus le dossier est considéré comme prioritaire. « Le «scoring» permet d'avoir des profils variés de locataires dans un objectif de mixité sociale », explique Ian BROSSAT, adjoint en charge du Logement à la Mairie de Paris. Il ajoute que « le système ne provoque pas de coût supplémentaire pour la ville de Paris, puisqu'un système de présélection existait déjà ».

Parallèlement à ce nouveau système, la mairie lancera fin 2014 un site web nommé « loc'annonces » pour permettre aux demandeurs de se positionner sur un échantillon d'offres de logements en fonction de leurs desiderata. Le site ne leur garantit toutefois pas qu'ils soient prioritaires, la désignation se faisant aussi par le biais du barème.

Des personnes handicapées défavorisées ?

Pour expliquer cette disparité, Ian BROSSAT évoque le cumul des points, « En général, il y a un certain nombre de critères qui se cumulent. Lorsqu'on a de bas revenus, ce qui est la cas d'un certain nombre de beaucoup de personnes handicapées, vous obtenez des points supplémentaires ». Des dossiers qui seront tout de même annoncent-ils étudier par une commission réunissant des élus de tous bords politiques. « Ce sont eux qui réalisent la sélection ultime des dossiers », affirme Ian BROSSAT. L'adjoint au maire soulignant l'importance du côté humain qui demeure dans le traitement des demandes de logements sociaux.

Promouvoir la diversité sociale à Paris

« Notre priorité c'est d'augmenter l'offre de logements sociaux à Paris » affirme l'adjoint au maire. Un objectif pour la Maire de Paris, Anne HIDALGO, élu en mars dernier, qui veut faire du logement une priorité, a prévu de créer 10.000 logements par an soit 7 000 logements sociaux et 3 000 logements intermédiaires et d'investir 2,5 Mds € durant son mandat. Une mesure qui pourrait peut-être aider le nouveau dispositif à fonctionner au mieux.

Le dispositif concernera dans un premier temps les 4.000 logements gérés directement par la municipalité sur les 12.000 attribués chaque année dans la capitale. Les mairies du 2e, 10e et 12e se sont portées volontaires pour tester. « Le dispositif sera généralisé à l'ensemble des arrondissements à partir du premier trimestre 2015 », affirme Ian Brossat. Des discussions sont actuellement en cours avec la préfecture et Action Logement (anciennement 1 % logement) qui gèrent chacun pour moitié les 8.000 autres logements parisiens, afin d'étendre son application.

La Rédaction

L’e-santé fait son université d’été à Castres du 2 au 4 juillet, plus 600 participants sont attendus

Universite ete de l-e-sante en 2013L'Université d'été de l'e-santé se tiendra à Castres du 2 au 4 juillet. Cet événement, co-organisé par le Centre E. santé et Castres-Mazamet Technopole, devrait attirer près de 600 participants. Le point sur un programme qui s'annonce très dense et riche en propositions.

Un événement qui se positionne comme l'un des plus importants de France dans son secteur. Un programme complet ainsi que votre inscription que vous pouvez faire sur le site de la manifestation.

L'Université d'été de l'E. santé, organisée par le Centre E. santé et Castres-Mazamet Technopole, devrait attirer entre 500 et 600 participants. « Les visiteurs seront issus de l'ensemble de la chaîne, précise Jean-Louis Fraysse, président de la plateforme Platinnes du Centre E. santé. Nous accueillerons des professionnels de santé, des industriels, mais aussi des représentants des patients, des pouvoirs publics et des établissements de santé. »

Un public venu faire le point sur l'actualité du secteur de l'E. santé, dont la problématique principale reste aujourd'hui le modèle économique. « C'est notre grand frein : les technologies sont là, mais en France, les solutions d'E. santé ne sont pas remboursées », regrette Jean-Louis FRAYSSE, qui souhaiterait « un coup de pouce » de la part des caisses d'assurance maladie et des mutuelles.

Le numérique au service de la santé ?

Le programme de l'Université d'été s'annonce dense. L'événement débutera par une conférence d'ouverture animée par Gilles Babinet, serial entrepreneur et ancien président du Conseil national du numérique, sur le thème : « Numérique : la fin du système de santé publique ». Quatre conférences plénières seront également organisées. « Nous évoquerons la confidentialité des données de santé, l'infirmier au cœur de la télémédecine, les usages des objets connectés, mais aussi les nouveaux modes de financement de la e-santé, à travers les exemples israélien et suédois », dévoile Yann Ferrari, chef de projet au sein du Centre e-santé.

Des rendez-vous B to B sont également prévus. Ainsi que seize ateliers, qui traiteront de problématiques techniques propres au secteur de l'E. santé. « Nous aurons aussi des démonstrations, avec notamment une télé-consultation en direct », promet Yann Ferrari. De même, des plateaux TV seront organisés, autour de thèmes d'actualité, comme celui de la télé-observance de l'apnée du sommeil. « Imposé par les pouvoirs publics en octobre 2013, le dispositif, qui avait été déployé auprès de 150.000 patients, a finalement été suspendu en février dernier par le Conseil d'État », rappelle Jean-Louis Fraysse. (...) «Aujourd'hui, des négociations sont en cours. Notre université d'été sera l'occasion de débattre de la façon de sortir de ce "trou" juridique et légal. »

Trophées de l'E. santé

Autre temps fort de l'événement, les Trophées de l'E. santé viendront récompenser des acteurs innovants du secteur. « Nous avons reçu 64 dossiers, provenant aussi bien de France que de Norvège, d'Espagne, du Canada et de Singapour, se réjouit Virginia Doan, directrice de Castres-Mazamet Technopole. Nous en avons sélectionné 22, dans cinq catégories. » Les noms des lauréats seront dévoilés le 3 juillet.

La Rédaction

L'oeil bionique pour aveugles une révolution qui pourrait changer leurs vies ?

Oeil Bionique Argus IIL'œil « bionique » n'est plus un gadget de science-fiction: ce système futuriste d'implant électronique posé à la rétine a déjà permis à plusieurs dizaines d'aveugles de recouvrer en partie la vue. Une technologie déjà présenté par des scientifiques israéliens de l'Université Bar-Ilan en 2013.

Une technique qui concernerait en France entre 20 et 45 000 personnes. Des systèmes de « rétines artificielles » mis au point par trois sociétés concurrentes, aux États-Unis, en Allemagne et en France, équipent actuellement une centaine de personnes dans le monde.

Des scientifiques comme le Pr José Alain SAHEL a affirmer que l'oeil "bionique" « n'est plus un gadget de science-fiction : ce système futuriste d'implant électronique posé à même la rétine a déjà permis à plusieurs dizaines d'aveugles de recouvrer en partie la vue.

Grâce à ce procédé, des personnes devenues aveugles perçoivent à nouveau "des formes, des contrastes lumineux reconnaissent des objets de taille moyenne » et parviennent même à lire "des lettres et mots de grande taille", explique le Professeur José-Alain Sahel.

« Ce n'est pas une vision naturelle, mais une perception visuelle utile », précise cet expert renommé, qui dirige à Paris l'Institut de la vision, centre de recherche associé à l'hôpital ophtalmologique des Quinze-Vingts. Des Français affirment avoir changé leur vie « Une fois que j'ai ce système sur les yeux (...) cela devient vraiment indispensable si bien que je le porte du matin au soir et que j'épuise la batterie », explique cet homme, désigné par les initiales M. P, dans une vidéo diffusée par le fabricant. Il peut maintenant distinguer quand une porte est entrouverte.

Un appareil qui se présente sous la forme d'une paire de lunettes de soleil, équipée d'une caméra miniature, d'un boîtier électronique portatif pour retraiter les données visuelles captées par la caméra et d'un système de transmission jusqu'à l'implant oculaire.

Un prix encore importants 115.000 € pièce

L'implant « stimule » artificiellement, par impulsions électriques, la rétine déficiente de personnes aveugles par rétinopathie pigmentaire, maladie génétique et dégénérative qui touche 20.000 à 40.000 personnes en France.

Argus II, vendu 115.000 euros en Europe, équipe 86 personnes en Europe et aux États-Unis, explique Grégoire COSENDAÏ, vice-président Europe de Second Sight. Face à l'émergence récente de sociétés concurrentes, en France et Allemagne, ce responsable met en avant le « recul clinique » dont bénéficie l'entreprise américaine.

Autorisé depuis 2011 en Europe, ce système bénéficie en France depuis mars du label « forfait innovation » qui permet son remboursement par la Sécurité sociale.

« Ce système a ouvert la voie », explique le Pr Sahel. Mais ce spécialiste s'investit aujourd'hui dans un dispositif concurrent, baptisé Iris, qu'il a contribué à mettre au point avec son équipe à l'Institut de la Vision et la start-up Pixium Vision.

Cinq premiers patients ont reçu cet œil électronique made in France avec « des résultats très encourageants », selon le Pr Sahel. « Sa méthode de traitement de l'information avec des caméras qui miment le fonctionnement de la rétine (...) apporte une rapidité et une fiabilité de réponse remarquable », souligne-t-il.

Pixium Vision a fait son entrée en bourse, cette semaine à Paris, ce qui lui a permis de récolter 34,5 M€. « Nous n'avons pas un besoin urgent de financement, mais les perspectives encourageantes (...) nous conduisent à engager les investissements nécessaires », explique son PDG Bernard GILLY.

Autre fabricant, l'allemand Retina Implant entame tout juste la commercialisation en Europe de son propre système d'implants qui, lui, fonctionne sans caméra externe.

C'est l'implant électronique, logé sous la rétine, qui capte lui-même l'image et stimule l'œil. Les 40 aveugles bénéficiant de cet équipement, vendu 100.000 euros, voient « différentes nuances de gris », explique le PDG de la société, Walter-G Wrobel.

Son avantage ? « La puce électronique-caméra bouge avec l'œil, il n'y a pas de caméra externe et la sensation visuelle est stable et correspond à la vision réelle », assure-t-il.

Gènes et cellules souches

Les trois sociétés s'accordent à souligner l'aspect prometteur du marché. « Il y a entre 350.000 et 400.000 patients en Europe et aux États-Unis atteints de rétinopathies pigmentaires », souligne le PDG de Pixium.

Autres bénéficiaires potentiels de cette technologie, les nombreuses personnes souffrant de dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), selon ce responsable. On en compte plus d'un million en France.

Mais la recherche médicale explore parallèlement deux autres voies radicalement différentes, explique le Dr Gérard Dupeyron, chef du service d'ophtalmologie au CHU de Nîmes.

Il s'agit de la thérapie génique qui consiste à modifier les gènes à l'origine de la maladie et de la thérapie cellulaire où des cellules souches sont injectées dans la rétine pour se substituer aux cellules déficientes.

Ces pistes pourraient s'avérer « complémentaires » des implants électroniques, souligne le Dr Dupeyron.

La chercheuse argentine Valeria Canto-Soler s'est spécialisée à l'Université Johns Hopkins de Baltimore (États-Unis) dans les recherches sur les cellules souches appliquées aux maladies de la rétine.

« La recherche (...) avance à un rythme incroyablement rapide. Ce que nous pensions impossible il y a quelques années est maintenant une réalité », commente-t-elle.

Une solution thérapeutique pour les maladies dégénératives de la rétine n'est pas encore pour demain, reconnaît-elle. « Mais nous sommes sur la bonne voie, c'est juste une question de temps », affirment scientifique et industrielles.

La Rédaction

La Médiatrice invite dans son rapport 2013, professeurs et élèves à la saisir pour lutter contre les discriminations

Mediateur de education nationalePrésenté lors d'une conférence de presse, la médiatrice de l'Éducation nationale et de l'enseignement supérieur, Monique SASSIER et revenu sur les principaux du rapport 2013 intitulée le succès d'une liberté nouvelle, quinze ans après sa création. L'occasion pour la médiatrice de revenir sur les nombreux dysfonctionnements.

Pour preuve la progression une nouvelle fois de + 9 % soit 11 288 réclamations. La médiatrice qui a aussi de rappeler l'importance de sa saisie en cas de litige lié au handicap, élèves et enseignants.

Une décision qui malheureusement ne règle pas les conflits et le refus des politiques d'une vraie inclusion des élèves en situation de handicap notamment mental. Pour preuve les actions en justice des associations représentatives qui n'ont de cesse de réclamer une politique réelle dans ce domaine.

Une médiation néanmoins nécessaire, car elle permet sur le fond de rendre compte du fonctionnement des médiateurs : leurs valeurs, leurs objectifs, leurs méthodes. La médiation exerce une mission d'humanisation du système d'enseignement. À ce titre, elle à force de proposition.

Des améliorations encore à amplifier !

Lors de son intervention, la médiatrice a tenu à souligner ce qu'elle appelle « des réussites incontestables». Parmi celles-ci elle note notamment celle à destination de l'enseignement privé hors contrat et ceux après plusieurs centaines de réclamations. « Le nouveau dispositif de reconnaissance des établissements privés non scolaires, à simplifier le code de l'éducation, à conduire les établissements privés à faire figurer obligatoirement dans leur publicité une mention précisant leur statut », souligne telle.

Mais aussi la création d'un véritable cycle du Master, le médiateur se réjouit du travail entrepris pour simplifier l'offre des masters. Cela va dans le sens souhaité, à savoir permettre une meilleure lisibilité des formations afin de faciliter les mouvements des étudiants entre les universités.

La médiatrice qui se félicitera également des progrès en cours de finitions, notamment des problèmes de discipline dans le premier et le second degré ou encore alléger le dispositif des concours de recrutement d'enseignants et la mise en place d'une meilleure protection des agents non titulaires.

Mieux informer les agents fragilisés par une grave maladie

s'agissant des professeurs en situation de maladie ou de handicap, Monique SASSIER, a déclaré sa satisfaction face à la complexité de la règlementation, des difficultés administratives et financières qui avaient été relevées, des délais très longs pris par certains dossiers complexes, l'élaboration d'une brochure à destination des personnels sollicitant un congé long de maladie ou une retraite pour invalidité pour les aider dans leurs démarches et les éclairer sur leur situation administrative et financière.

À titre d'exemple, le médiateur a pu aider une professeure des écoles qui souffre d'une grave maladie invalidante et reconnue comme "travailleur handicapé". En raison de son handicap, elle a pu être assignée dans une école en ville, dans une classe au rez-de-chaussée. Elle ne subit pas non plus le régime des mutations. Une femme qui subi aussi des remarques blessantes à cause de ses prétendus " privilèges". "Tu as bien de la chance d'avoir obtenu ce poste" a-t-elle pu entendre.

La médiation qui consiste alors à rappeler la loi. Il a aussi été proposé de sensibiliser les enseignants sur le handicap. Mais dans le cas des discriminations, l'action du médiateur est assez limitée. Ce sont avant tout les mentalités qui doivent changer.

La prise en compte des élèves et étudiants handicapés

Régulièrement les élèves ou les parents demande l'intervention de celle-ci dans plusieurs situations comme celle qui est à mettre en place des aménagements d'examen, des classes spécialisées ou encore pour demander l'adaptation de locaux par exemple. Les cas où le médiateur est le plus sollicité sont ceux qui sont pour les problèmes de logement, de déplacements et de ressources. La médiation agit alors avec les services d'aide du CROUS spécialisés.

La médiatrice qui propose à la fois l'harmonisation des deux dispositifs de bourse dans le second degré, tant sur la date limite de dépôt des dossiers et les documents à fournir. « Les conditions de ressources et la notion de charges de famille ne sont pas définies de manière identique. Cela a pour conséquence de rendre les règles applicables complexes pour les familles concernées et peut conduire à attribuer des bourses à des collégiens et à les refuser lorsqu'ils arrivent au lycée sans que la situation de la famille ait changé », précise Monique SASSIER.

Elle suggère aussi une amélioration de l'aide qui pourrait être apportée aux bacheliers handicapés lors de la procédure, informatisée APB. Afin de leur permettre d'obtenir l'affectation la mieux adaptée à la poursuite d'études et à leur insertion dans la vie professionnelle. Monique SASSIER, affirmant qu'« actuellement il existe un système de bonus médical pour l'entrée au lycée dans la procédure informatisée Affelnet ».

Concluant que « Des points supplémentaires peuvent être accordés aux élèves handicapés ou nécessitant une prise en charge médicale particulière, une aide apportée par un médecin conseiller technique pour déterminer le parcours scolaire le mieux adapté. Mais rien de tel n'existe pour les affectations dans le supérieur via la procédure d'admission post bac ».

Les résultats de l'intervention des médiateurs

L'action du médiateur varie en fonction du contenu de la réclamation qu'il reçoit. Selon les cas le médiateur peut donner une information ou un conseil ; transmettre au service concerné lorsque celui-ci n'a pas été saisi au préalable ; ou expliquer à la personne qui s'adresse à lui les raisons pour lesquelles l'administration a pris la décision contestée par le réclamant, mais que le médiateur juge légitime.

Le médiateur saisit l'administration pour soutenir la réclamation d'une personne qui a fait appel à lui dans les cas où il estime qu'un dysfonctionnement s'est produit (retard, application erronée de la réglementation, mauvaise interprétation des textes...). Il peut également intervenir lorsque la décision de l'administration, quoique juridiquement fondée, fait naître une situation que le médiateur juge inéquitable.

Le médiateur peut enfin intervenir pour s'efforcer de rapprocher les points de vue dans un conflit relationnel. En 2013 les différentes modalités d'intervention du médiateur ont entraîné un effet plutôt positif pour la personne ayant fait appel à lui dans 88 % des dossiers traités.

La médiation qui consiste au final alors à rappeler la loi. Il a aussi été proposé de sensibiliser les enseignants sur le handicap. Mais dans le cas des discriminations, l'action du médiateur est assez limitée. Ce sont avant tout les mentalités qui doivent changer.

La Rédaction

Déclaration d'Helsinki, 50 ans de défense des droits des personnes humaines ans la recherche médicale

Marisol TOURAINE à l'Assemblée nationaleÀ l'occasion du cinquantenaire de la déclaration d'Helsinki, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, tient à saluer l'ambition humaniste portée depuis un demi-siècle par l'Association médicale mondiale (AMM). Une déclaration qui intervien a la veille d'un colloque internationale sur les valeurs et l'éthique de la recherche organisé par l'AMM le Conseil national de l'ordre des médecins et l'Espace régional de réflexion éthique d'Île-de-France.

Adopté lors de la 18ème assemblée générale de l'AMM en juin 1964, ce texte fondateur a permis d'encadrer par le droit et l'éthique la recherche médicale sur les êtres humains, tout en réaffirmant l'objectif de protection des personnes dans toute recherche médicale. Il a imposé à cette fin le principe du consentement éclairé et préalable, ainsi qu'une nécessaire approbation du protocole d'étude par un comité d'éthique indépendant.

Renseignement pratique : Un colloque qui aura lieu de 09h00 à 18h00 au ministère des Affaires sociales et de la Santé, salle Laroque (Paris 7ème).

 

 

Le taux de chômage de la zone OCDE stable à 7.5 % en mars 2014, une baisse est-elle envisageable ?

Taux chomage en Europe harmonise par l'OCDEAlors que les chiffres du mois d'avril seront connus dans quelques jours et ne présagent rien de bon, l'OCDE annonce un retour vers la stabilisation du chômage avec un taux de 7,5 % en mars soit 45.9 millions de personnes étaient au chômage dans la zone OCDE, 4.0 millions de moins que lors du pic d'avril 2010, mais toujours 11.3 millions de plus qu'en juillet 2008 avant le départ de la crise mondiale.

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