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Le Traitement de la DMLA : les injections remises en cause ? Par la CRAM la région PACA

Le syndicat national ophtalmologistes français inquiet face a la décision de la cpam paca. ici une femme d'une soixantaine d'année lors d'un examen ophtalmologique afin de détecter une DLMADans un récent les communiqués le Syndicat national ophtalmologistes français ont exprimé leurs inquiétudes demandent aux autorités de réglementer pour pouvoir continuer à utiliser le forfait « sécurité environnement » (SE2) dans le cadre du traitement de la DMLA. Un syndicat dont le préside le Dr Jean-Bernard ROTTIER va jusqu'à affirmer « Nous déclarons l'urgence sanitaire ». Certes il ne s'agit pas d'une décision nationale, mais locale à travers la caisse régionale d'assurance maladie de PACA. Une décision qui légalement n'a rien d'anormal s'avère une fois de plus totalement incompréhensible et médicalement dangereuse, car risquant a terme de conduire des personnes supplémentaires vers la cécité.

Cette dernière vient de décider que les établissements de santé voulant utiliser le forfait SE2 (60 €), dans le cadre des injections de ranibizumab pour la prise en charge des patients atteints de dégénérescences maculaires exsudatives, devraient alors fournir le produit (1093,71 €). Une situation difficile alors même que le ranibizumab est la seule molécule homologuée par l'Agence Nationale de Sécurité des Médicaments (ANSM) qui permette de traiter efficacement les DMLA. Affection qui faut-il le rappeler conduit à une cécité légale (vision inférieure à 1/20ième) si elle n'est pas soignée à temps.

Une situation illogique pour Jean-Bernard Rottier, qui précise dans ce communiqué et avertit les pouvoirs publics que « 50 000 patients sont suivis annuellement pour une DMLA de type exsudatif. Ces personnes doivent subir en moyenne 7 injections la première année et 3 à 4 les années suivantes, sous peine de devenir de grands handicapés visuels. L'attitude de la Caisse Régionale d'Assurance-Maladie de PACA est réglementairement juste, mais médicalement dramatique, car elle conduit à l'arrêt de facto de 80 % des injections. En pratique, seuls les médecins de secteurs 2 ont la possibilité légale de demander un complément d'honoraires permettant de dédommager la clinique pour la mise à disposition du personnel et de la salle stérile. La contagion aux autres régions n'est pas à exclure. A l'heure où les compléments d'honoraires sont montrés du doigt, la caisse de PACA les rend obligatoires : la bourse ou la vue ! »

Stéphane LAGOUTIÉRE

Plusieurs dizaines d’AVS et EVS ont manifesté à Tours pour la survie de leur contrat

AVS et EVS et enseignant manifestant déjà devant la préfecture le 15 juin 2012 ©FSU Alors que comme chaque année de nombreux contrats d'auxiliaire de vie scolaire et d'emploi de vie scolaire (AVS - EVS) se sont s'arrêter le 30 juin. Pour la plupart des salariés, cette fin d'année scolaire rime avec retour au chômage. À l'appel du syndicat FSU, une poignée d'entre eux s'est rassemblée, le 28 juin, en fin de journée, devant les grilles de la préfecture de Tours où une délégation a été reçue par le directeur de cabinet du préfet.

Une situation inacceptable pour Élodie, une jeune AVS employée depuis vingt mois dans une école primaire auprès d'une élève handicapée, et qui a appris hier par un mail envoyé à la directrice de l'établissement que son contrat ne serait pas renouvelé. « C'est le retour à la case départ, explique-t-elle. Après, ils vont prendre à ma place une autre personne ». Une situation de précarité difficile pour l'AVS, mais encore plus pour les enfants, dont certains mettent plusieurs semaines voir quatre ou cinq mois à établir une relation avec celle-ci. « On touche 657 € nets par mois, commente une EVS. Et il n'y a pas d'indemnité de fin de contrat, rien du tout. En fait, on reconnaît que c'est une fonction, mais pas un métier », ajoute Élise.

Un renouvellement sans rupture

Seules les personnes de plus de 50 ans, bénéficiaires des minima sociaux ou les travailleurs handicapés, peuvent obtenir des renouvellements de leurs contrats allant jusqu'à 60 mois. Hier, lors de leur manifestation devant la préfecture, les AVS et EVS ont réclamé « une titularisation ». Après l'entrevue avec le directeur de cabinet du préfet, Vincent MARTINEZ, secrétaire de la FSU 37, a annoncé que « les contrats qui peuvent être renouvelés le seront sans rupture pour une durée de dix mois ». Mais ceux-ci ne pourront être signés que vers le 10 juillet. « La préfecture confirme aussi que le volume de contrats sera le même à la rentrée prochaine, ajoutait le représentant de la FSU. En revanche, pour ceux qui sont près des vingt-quatre mois, il ne peut pas y avoir de renouvellement. » La situation n'est donc pas totalement satisfaisante. Et pour beaucoup de ces salariés précaires, l'avenir reste incertain.

La Rédaction

Une offre et un foyer de vie adapté au handicap pyschique inuaugurée au coeur de Paris

Christine FREY Élue dans le 3ème arrondissement de Paris au micro avec a sa gauche Gauthier Caron Thibault, conseiller de Paris et maire adjoint du 3ème et en arrière plan a droite Philippe Fabre-Falret, président de l'Oeuvre Falret, lors de l’inaugurationPlacé dans le IIIe arrondissement il s'agit d'une première pour ces vingt adultes homme et femme, atteint de maladie mentale qui sont accueillis dans ce nouveau foyer de vie « la résidence Marie Laurencin » depuis décembre 2010 placé en plein de cœur de la capitale. Un centre de vie qui après dix-huit mois de fonctionnement a été officiellement inauguré le 27 mai dernier par Pierre AIDENBAUM, Maire du IIIe arrondissement et Véronique DUBARRY adjointe au maire de paris en charge du handicap, ainsi qu'en présence des élus locaux Laure LECHATELLIER et Jean-Yves MANO. L'occasion aussi pour la résidence d'organiser une après-midi porte ouverte. L'occasion aussi de revenir sur handicap mental et handicap physique souvent confondu a tord...

Fruit de la volonté commune de l'association œuvre Falret et de l'hôpital Esquirol, ce projet aura nécessité plusieurs mois de travail rigoureux pour convaincre la Ville de Paris, le Conseil Régional d'Île-de-France, et la mairie du IIIe arrondissement et à Paris Habitat OPH, de l'utilité d'un tel pari sur l'avenir. Ainsi, ce foyer de vie, a vu le jour au sein d'un immeuble ancien entièrement réhabilité et aménagé pour l'accueil d'adultes à l'autonomie réduite par leurs troubles psychotiques et ne pouvant pas travailler. Un projet permettant aussi et surtout à des résidents depuis longtemps tenus éloignés des centres-villes d'y revenir. Un éloignement qui trop souvent sépare ces derniers davantage encore les enfants de leurs parents adultes vieillissants.

Une nouvelle étape de vie...

Ainsi, la résidence Marie-LAURENCIN leur offre un lieu où vivre au cœur de la cité, au plus près de leur famille, mais aussi de la société. Pour ces hommes et femmes, où ont résidé des dizaines d'années dans leur famille, dans des lieux d'hébergement non adaptés ou en milieu hospitalier, cet établissement est une étape nouvelle de leur chemin de vie. Plus qu'un hébergement, le foyer assure un accompagnement à la vie quotidienne pour permettre à chacun l'acquisition d'une autonomie dans différents domaines (courses, démarches administratives...... afin de favoriser son insertion sociale tandis que le suivi médical est assuré à l'extérieur par les deux Centres médico-psychologique en charge des Ier, IIe, IIIe et IVe arrondissements.

Des préjugée encore beaucoup trop fréquent

Un éloignement des villes souvent causé par la peur et par l'actualité qui a mis en avant des situations parfois dramatiques, mais qui reste somme toute exceptionnelle. Ainsi comme le confirme une enquête Ipso réalisée, en 2009, * révélant que 47% des interrogées associent encore les maladies mentales à des dénominations négatives : débile, attardé, aliéné, dément... Des Français dont le taux d'« acceptation sociale » est plus élevé dans d'autres pathologies comme l'autisme ou 80 % seraient prêt à travailler ou que leur enfant soit dans la même classe. Un résultat du notamment à politique d'informations importantes ces dernières années. Pour preuve la méconnaissance reste importante, ainsi 65 % considèrent qu'un schizophrène représente un danger pour les autres alors ils ne sont scientifiquement que 0,2% à être dans ce cas. La principale difficulté étant pour les Français de parler ou de reconnaître leurs problèmes psychiques ainsi ils sont seulement 5% a déclaré être ou avoir été atteints d'une maladie mentale, mais ils sont, en revanche, 62%, à considérer qu'ils pourraient un jour être atteints d'une maladie mentale. Enfin, le déficit d'information reste important pour preuve 2/3 des Français s'estiment insuffisamment informés, et ce quel que soit le canal.

Un handicap psychique mal pris en compte

Avec une personne sur cinq atteints de maladie psychiatrique contre 1 % pour le cancer on oublie souvent que celle-ci se classe parmi les deuxièmes causes mondiales de handicap. La France n'échappe pas à cette règle les Français étant d'ailleurs connus comme les plus gros consommateurs d'anti-répresseurs. Les maladies psychiatriques constituent aussi le 2e motif d'arrêt de travail et la première cause d'invalidité et représentent un dixième des dépenses de santé et la première en dépense hospitalière. Comme le confirme le livre du Pr Michel DEBOUT « le suicide un tabou français », 12 000 suicides sont répertoriés chaque année en France et plus 58 000 en Europe.

La difficulté comme ne cesse, de le dire l'UNAFAM* provient à la fois de la réduction des moyens voire de l'abandon du système hospitalier psychiatrique en France. Un système qui de plus ne correspondant souvent plus a l'atteinte des patients et répondant souvent dans l'urgence. Le retard des diagnostics et l'absence diagnostic des pathologies associées n'ont fait qu'aggrave la situation à laquelle s'ajoute un déficit chronique depuis plusieurs années dans le secteur de la recherche ou seulement 2% du budget de la recherche biomédicale publique et privée y consacrer alors que 20% sont destinée au cancer.

Handicap mental ou handicap psychique quelle différence ?

Comme à chaque fois un petit rappel s'impose face souvent à la méconnaissance d'un public qui a trop souvent encore tendance à confondre les deux qui pourtant doivent être différencié. Même s'il vrai que le travail se révèle difficile et complexe. En effet on entend dans les termes de maladie mentale, handicap psychique ou souffrance physiques celle résultante d'une pathologie mentale avérée, c'est-à-dire diagnostiquée et confirmée. Malgré les efforts apportés par la loi handicap de 2005, il n'existe pas de définition scientifique du handicap psychique qui soit unanimement reconnue et admise. La loi de 2005 précisant comme « toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie par une personne dans son environnement en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques (...) ».

Le handicap mental étant lui contrairement une déficience innée et comme le dit l'UNAPEI dans sa définition explique selon elle que l'expression « handicap mental » qualifie à la fois une déficience intellectuelle (approche scientifique) et les conséquences qu'elle entraîne au quotidien (approche sociale et sociétale). Le handicap mental se traduit par des difficultés plus ou moins importantes de réflexion, de conceptualisation, de communication, de décision, etc. Ces difficultés doivent être compensées par un accompagnement humain, permanent et évolutif, adapté à l'état et à la situation de la personne. C'est à la solidarité collective qu'il appartient de reconnaître et de garantir cette compensation. Pour lequel la différence avec le handicap psychique c'est que la personne en situation de handicap mental éprouve des difficultés plus ou moins importantes de réflexion, de conceptualisation, de communication et de décision. Elle ne peut pas être soignée, mais son handicap peut être compensé par un environnement aménagé et un accompagnement humain, adaptés à son état et à sa situation.

Pour l'UNAFAM, le handicap psychique est, quant à lui, la conséquence d'une maladie mentale. Pour lequel la personne malade mentale est un individu « qui souffre de troubles d'origines diverses qui entachent son mode de comportement d'une façon momentanée ou durable et inégalement grave ». Le handicap psychique n'affecte pas directement les capacités intellectuelles, mais plutôt leur mise en œuvre. Il est toujours associé à des soins et ses manifestations sont variables dans le temps.

Ou comme l'affirme Édouard Bertaud, psychologue à l'ŒUVRE FALRET que la prise en compte de la dimension psychique dans cette définition très large du handicap de l'article 2 de la loi de 2005 englobe ainsi toutes les personnes souffrant de troubles psychiques avec des répercussions dans les activités quotidiennes (scolarité, formation, activités professionnelles et/ ou activités sociales et citoyennes compromises) et des conséquences sociales (isolement, stigmatisation, risque de marginalisation) accentuées par un diagnostic souvent tardif et une difficulté à comprendre les manifestations de cette souffrance (handicap non visible). Dès lors, « La recherche d'un état de santé mentale ne se réduit pas à une approche psychiatrique, mais suppose aussi une approche médico-sociale » conclue Édouard Bertaud,

Stéphane LAGOUTIÉRE

Bucodes-Surdi rappelle au secteur de la prothèse auditif que l’intérêt des usagers doit être la priorité

Appareil auditif de la marque phonak Versata Micro droit et gauche étui de rangement et piles©FHIDans un contexte mouvementé du secteur de l'audioprothèse, la Fédération des associations de malentendants, Bucodes-Surdi France (BSF), qui édite la revue six millions de Malentendants, vient de réagir dans un communiqué suite au rachat de l'enseigne Audition Santé par Sonova (Phonak), un rachat désapprouvé par une partie des audioprothésistes français. Une associations qui craint que la qualité de transparence et et qualité du service ne soit remis en cause.

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La cours des comptes refuse la certification pour une partie des comptes de la sécurité sociale

sécurité socialeC'est un refus catégorique, après deux certifications avec réserves en 2009 et 2010 que la cours des comptes a refusé de certifié a la CNAF pour un manque estimé a 1.6 Md contre 1.2 Md en 2010. Un rapport publié le 28 juin dernier dans lequel était étudié l'exercice du régime général de sécurité sociale pour 2011 et des quatre caisses que sont CNAMTS, la CNAF, la CNAVTS, l'ACOSS. La Cours qui a par ailleurs refusé de certifié les comptes de la branche accident du travail/maladie professionnelle, mais a certifié "avec réserves" ceux des branches vieillesse, maladie et recouvrement (l'Acoss, banque de la Sécu).

Confié pour la première fois en 2005 il s'agit ici du sixième rapport publié par la cours des comptes. En 2011, les charges des quatre branches du régime général se sont élevées à 360,2 Md€, dont 184,4 Md€ pour la branche maladie, 107,8 Md€ pour la branche vieillesse, 55,6 Md€ pour la branche famille et 12,4 Md€ pour la branche accidents du travail – maladies professionnelles. Si la Cours juge un sensible ralentissement de la démarche continue et progressive d'amélioration de la qualité des comptes du régime général, celle-ci reste très prudente.

Une amélioration qui ne pourrait être que temporaire...

déficit du regime general par branche en 2010 et 2011 selon le dernier rapport de la cour des comptes en milliard d'eurosRéuni le déficit serait inférieur de 6,5 milliards à celui de l'année précédente, il reste néanmoins un poids dans le budget français d'un montant de 17,4 Md€. Des dépenses a répartir pour 8,6 Md imputables à la branche santé, 6 Md€ à la vieillesse enfin 2,6 Md€ à la famille. Un léger rendu possible notamment par la hausse des recettes des 5,3 %. Des hausses provoquées par celle des cotisations sociales, assises sur les salaires pour 5,2 % par la suppression de certains allégements. L'accroissement des recettes fiscales lie aux taux de la CSG à moindre mesure décidée par l'ancien gouvernement.

Autre point positif qui a permis cette amélioration, la baisse des dépenses a légèrement baissé en comparaison de 2010, ou aucune épidémie grave n'aura été enregistrée et la précaution budgétaire avant les élections de plus de 400 M€ de crédit aux hôpitaux aura facilité les comptes. Côté retraite, la réforme Woerth de 2010 a commencé à faire sentir ses effets : le dispositif "carrières longues" a nettement moins pesé sur les comptes. À ce solde, il faut ajouter celui du Fonds de solidarité vieillesse (FSV), qui prend en charge les cotisations retraite des chômeurs et le minimum vieillesse". Grâce à de nouvelles taxes, les comptes se sont améliorés de 500 millions.

Faut-il craindre que les réjouissances soient de courte durée ? On peut le croire, s'est réduit de 27 % l'an dernier en raison de recettes en hausse et de dépenses plus modérées. 2012 s'annonce malheureusement moins positif. En matière de maladie, le gouvernement a promis de desserrer l'étau sur les hôpitaux, en clair en lui accordant des crédits supplémentaires. Quant à sa volonté de limiter les dépassements d'honoraires des spécialistes, cela ne devrait pas influer sur les comptes de l'assurance-maladie, mais sur celui des complémentaires. Côté retraite, le rétablissement partiel de la retraite à 60 ans pour les carrières longues devrait commencer à peser sur les comptes en fin d'année.

Des semaines difficiles...

À noter que le rapport de la Cour des comptes sur les finances publiques de la France sera remis lundi matin au premier ministre, Jean-Marc Ayrault, qui recevra pour l'occasion le premier président de la juridiction, Didier Migaud. Un document qui devrait permettre de présenter le projet de loi de finances rectificatives pour 2012 intégrant les premières mesures fiscales du quinquennat Hollande, un texte qui sera débattu en séance par les députés à partir du 16 juillet et prévoir celui de 2013. Un pari risqué attend désormais le gouvernement de Jean-Marc AYRAULT qui devra à la fois tenir les engagements présidentiels, mais aussi de réduire le déficit public à la fin 2012 à 4,5 % comme promis à Bruxelles. Il sera nécessaire pour le gouvernement de trouver 10 Md € de recettes...

Stéphane LAGOUTIÉRE

En savoir plus : 
Synthese du rapport de certification des comptes de la securite sociale exercice 2011 

Les « Maisons des Quatre » pour les Traumatisés Crâniens Graves officiellement inaugurées au Mans

la maison des quatre au Mans dans la Sarthe ©AFTC72 Ouvertes depuis janvier 2012, neuf locataires victimes de traumatismes crâniens graves ont pris possession de ses logements au Mans. Situées aux 4 bis et 6 bis de la rue Erpell cette première maison du genre dans la Sarthe a été construite sur le modèle « Maison des Quatre ». Une maison inaugurée officiellement le 27 juin et qui offre ainsi un véritable compromis entre le retour à domicile et le placement en établissement spécialisé. Un projet immobilier financé par un groupe d'assurance mutualiste qui regroupe MAAF, MMA et GMF et gérée au quotidien par les associations locales.

L'insertion au cœur de la ville

Situées en toute proximité du centre‐ville, les « Maisons des Quatre » ERPELL 1 et 2 peuvent accueillir en appartements individuels neuf locataires, dont 3 à mobilité réduite. Elles sont ouvertes à des personnes atteintes de lésions cérébrales dont le degré d'autonomie, la demande de soins, de sécurité et d'accompagnement exigent la mise en oeuvre de services de proximité coordonnés pour l'assistance, le suivi médico‐social, l'intermédiation et la gestion locative.

Un accompagnement permanent

Sous‐locataires, les résidents bénéficient au quotidien des services d'une équipe d'intervenantes à domicile de l'ADMR et d'une équipe médico‐sociale qui les accompagnent dans leur réinsertion. Alter Insertion assure le lien avec les occupants de la maison et garantit la bonne gestion et l'entretien de la maison (maintenance préventive). Un loyer indexé sur l'AAH (Allocation Adulte Handicapé) est payé à Alter Insertion qui rédige un bail de sous location. Chaque locataire répond aux obligations locatives ordinaires (état des lieux, versement d'une caution) et meuble son espace personnel.

Plusieurs maisons en France

Initialement pensé par le Centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle de L'ADAPT, à Cénac, près de Bordeaux, et l'Association des familles de traumatisés crâniens de Gironde, une idée déjà implantée dans d'autres agglomérations comme, Bordeaux, Chartres, Aix, Mulhouse, Strasbourg. La maison située dans au Mans devient le sixième établissement de ce type. Quatre qui signifie quatre objectifs : qualité de vie, citoyenneté, réinsertion sociale et occupationnelle. Des maisons des quatre qui sont le fruit ici encore de l'implication de plusieurs acteurs essentiels.

AFTC 72 : Une association pour rompre l'isolement

Depuis 1985, L'Association de Familles de traumatisés Crâniens et cérébrolésés a pour objectif de rompre l'isolement, d'améliorer l'information des blessés et les moyens pour soigner, rééduquer, former, et défendre leurs droits décrits dans la loi du 11 février 2005. Parmi d'autres missions, Elle agit pour que les personnes cérébrolésées bénéficient d'un accompagnement coordonné tout au long de leur parcours de vie. En Sarthe, l'AFTC a développé un partenariat dans le domaine du médico‐social et de l'aide humaine afin d'apporter des réponses adaptées aux besoins des personnes dont le handicap est souvent invisible et singulier. Forte de ces partenariats l'AFTC tend à susciter la création de logements et de services très attendus par les familles et les blessés. Depuis 2007, l'Association propose des Ateliers pour permettre aux bénéficiaires de se rencontrer, et de s'inscrire dans une démarche de citoyen par les loisirs et la culture. La création des logements ERPELL ouvre une nouvelle voie vers la citoyenneté.

Stéphane LAGOUTIÉRE

Le Braille fait son apparition dans la troisième édition de l’opération « Un livre pour l’été »

feuille en braille d'un livreCoup de pub ou politique au lendemain d'un nouveau gouvernement, le ministère de l'éducation nationale a annoncé qu'a l'occasion du lancement de cette opération et alors que près de 800 000 ouvrages seront distribués aux élèves de CM1 dans plus de 33 000 écoles. 2012 et pour la première fois, le Ministre de l'éducation nationale, Vincent PEILLON, a demandé que soit imprimée une version en braille, afin que les enfants non ou mal voyants puissent également bénéficier de l'initiative.

Le ministère qui a souligné qu'il été en effet du devoir de l'École de permettre aux élèves en situation de handicap de participer à l'ensemble des activités organisées au sein de la classe et ce sera là une priorité du ministère. Reste comme le font remarquer plusieurs associations espère que celle soit réellement mise en place.

L'opération « Un livre pour l'été », mise en place en 2010 par le ministère de l'Éducation nationale et pilotée par le Centre national de documentation pédagogique, vise à développer le goût de la lecture et s'inscrit dans le cadre du Plan national de prévention de l'illettrisme. En 2011, les élèves de CM1 avaient reçu un recueil de contes de Perrault illustrés d'images d'Épinal et en 2010 un recueil de fables de La Fontaine, illustrées par Marc Chagall.

La Rédaction