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Attribution du l'Allocation Adulte Handicap malgré encore certaine difficultés elle demeure la plus connuPerte d’autonomie, aide a la parentalité, soins a la personne, une personne sur trois n’excéderait pas aux aides elle pourrait prétendre. Un chiffre édifiant mis en avant par un sondage réalisé par le cabinet Adjuvance pour le compte de la fédération nationale Adessadomicile, représentant 350 structures d’aide à la personne. Principale raison le manque d’information et les complexités des démarches administratives. Ainsi parmi les aides moins demandés les aides familiales. Parmi un des points positifs ont note ainsi que les droits a l’AAH ou encore ou PCH sont mieux connu puisque près neuf Français sur 10 disent la connaître.

Une étude réalisée sur internet en octobre 2017 auprès d'un échantillon national représentatif de 1 577 personnes éligibles et/ou bénéficiaires d'aides, et en face à face auprès de 24 personnes (six personnes handicapées, six familles fragilisées, six personnes âgées, et six professionnels de l'aide sociale ou d'associations). Un échantillon de cinq territoires l’Ardèche, Hauts-de-Seine, Nord, Pas-De-Calais et l’Essonne.

Manque d’information et complexité administrative…
Un sondage selon lequel 34 % des personnes éligibles aux prestations sociales ne bénéficient d'aucune aide, parmi la principale raison invoquée pour une personne sur deux manques d’information comme en témoignage de Nicole, âgée de 74 ans résidents en Seine-Saint-Denis, atteinte de cyphose, d’arthrose, d’ostéoporose « Une aide ? Non, je n’en ai jamais entendu parler…». Mais d’autres raisons sont invoquées comme celle du recours a l’entourage pour 23 % des sondés.

Enfin la complexité administrative des démarches qui atteint 16 % et prouve combien les efforts restent à faire dans ce domaine son important. Comme en témoignent Hervé et Nina. 67 ans, « Il y a uneGraphisme Sondage sur les 8 principaux freins d'accès aux aides et cela toutes aides confondues pour les cibles éligibles lassitude, toute l’année, on constitue sans arrêt des dossiers, on photocopie des tonnes de documents, au final il y a une pénibilité, une sorte d’usure (…) il manque toujours quelque chose, un document, il faut prouver, j’en ai assez de prouver, j’abandonne, et puis qu’est-ce qu’ils peuvent donner comme aide, on ne sait pas non plus… »

Enfin le reste à charge trop élevé (16 %). D’autres raisons à titre secondaire sont évoquées également comme celle de la réticence « à ouvrir sa sphère privée » (16 %) ou encore la défiance envers les administrations (10 %) ou le Manque d’empathie des interlocuteurs (8 %).

PCH, AAH, les aides du handicap, plus connues…
Une situation qui reflète la aussi le travail de terrains des associations représentatives du handicap, qui sont très présente afin d’aider les personnes en situation de handicap a pouvoir accéder a leurs droits pas sociaux, mais aussi économiques, professionnelle comme avec la semaine pour l’emploi qui se termine aujourd’hui.

Un sondage qui démontre que neuf Français sur dix à connaitre 9 personnes sur 10 savent qu’il existe des aides sociales liées au handicap et plus de 90 % des personnes concernées par des aides liées au handicap connaissent les noms et les dispositifs exacts qui leurs sont associés. Les aides concernant le handicap (PCH, AAH, AEH) sont les moins difficiles d’accès parce qu’elles bénéficient intrinsèquement d’un circuit d’accompagnement et de prescription, du fait de la dimension médicale de la fragilité concernée. Toutefois, le sondage la aussi que 25 % des personnes éligibles non bénéficiaires y renoncent en raison d’un reste à charge trop important.

Aides aux Séniors et Familles…
« Les aides « famille » sont les plus méconnues et difficiles d’accès. Les CAF informent seulement, lorsqu’on les sollicite. Elles n’expliquent que rarement comment procéder pour accéder effectivement aux Aides », insiste Nicolas Menet, sociologue, fondateurs du cabinet Adjuvance.

Graphisme Sondage sur des besoins importants en matière d'aides socialesPami les méconnu et ces chiffres reste a eux seuls édifiant, ils ne seraient que 37 % des familles éligibles connaissent les aides qui leur sont dédiées. 50 % de celles éligibles aux aides à la parentalité ne les touchent pas. Elles ne sont que 9 % à connaître le nom du métier de Technicien de l’Interventon Sociale et Familiale (TISF) pourtant essentiel dans le cadre des aides de soutien à la parentalité.

Tout aussi grave alors que celle-ci pèse de plus en plus sur les budgets des départements, pour les personnes âgées, 44 % des personnes éligibles, mais non bénéficiaires de l'Allocation personnalisée d'autonomie (APA) n'y accèdent pas, car « elles en ignorent l'existence ». Par conséquent 13 % des personnes éligibles trouvent leurs propres solutions « ce qui peut renforcer dans certains cas la fragilité des personnes âgées et de leurs aidants ». Des aides qui seraient Didier DUPLAN, directeur général adjoint d’Adessadomicile, peu sollicité et dispensé de façon hétérogène, ce qui pose la question de l’égalité de traitement sur les térritoires ».

La nécessité d’une campagne nationale… ?
Une enquête qui prouve selon les commanditaires que les problèmes pour les personnes dépendantes sont liés pour près de 49 % d’entre a une méconnaissance de ces droits, puisque près d’un tiers des personnes éligibles n’accèdent pas aux aides. Un dysfonctionnement qui empêche la mise en place d’un accompagnement préventif et qui pourrait s’avérait nécessaire pour les usagers. Pour Adessadomicile, ce dysfonctionnement est aussi à l’origine d’une « gabegie pour les finances publiques dans un contexte budgétaire restreint ». Pour Patrick Malphetes, président Adessadomicile « Une campagne d’information grand public sur les aides existantes doublée de la mise en place d’un véritable pilotage national des fonds attribués à la prise en charge de la dépendance s’impose ».

Mais la réponse a un meilleur accès ne se trouve pas aussi sur le terrain, avec les acteurs sociaux en charge de’ l’accompagnement. Des professionnelles dont la formation laisse parfois a désirer, tout comme leur nombre largement devenu insuffisant et pas seulement dans les quartiers ou les zones dites sensible. Ainsi comme le démontre également le sondage l’assistance sociale est le premier chemin d’accès à l’aide pour 35 % d’entre eux.

« Nos dispositifs peu visibles, complexes et dissuasifs organisent l’inégalité d’accès aux droits », dénonce le directeur général d’Adessadomicile, Hugues Vidor. La fédération a donc décidé de faire parvenir un courrier à la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn. L’organisme réclame que soient rendues obligatoires la détection des personnes éligibles et leur bonne information.

Stéphane LAGOUTIÉRE

Sources : Adessadomicile

 

 

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