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Injection d un vaccin anti ebola l hopitalD'après les résultats publiés le 23 décembre dans la revue médicale 'The Lancet', un vaccin anti-Ebola expérimental lancé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et ses partenaires s'est révélé hautement protecteur contre ce virus mortel. Étudié dans le cadre d'un essai majeur portant sur 11.841 personnes en Guinée, pendant l'année 2015. Ce vaccin appelé rVSV-ZEBOV, Parmi les 5.837 sujets ayant reçu le vaccin, aucun cas d'Ebola n'a été enregistré 10 jours ou plus après la vaccination.

Le CICR denonce la guerre a tout prixAlors que nombreux champs de guerre se poursuive actuellement dans le monde et notamment en Syrie, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a publié un spot vidéo illustrant le coût humain vertigineux du mépris pour les Conventions de Genève, dans le but de sensibiliser le public au droit international humanitaire. Une vidéo de 60 secondes, intitulée « La victoire à tout prix », compile des images réelles de conflits à travers le monde. Elle entraîne le spectateur dans un rêve utopique qui finit par se transformer en cauchemar humanitaire, un spot de sensibilisation percutant par le CICR.

La Directrice generale de l OMS Margaret ChanL’espérance de vie a progressé de manière spectaculaire depuis 2000 soit la hausse la plus rapide depuis les années 1960, et ceux grâce notamment par les progrès enregistrés contre "les maladies évitables et curables" comme en Afrique avec le sida et le paludisme. « Mais les grandes inégalités sanitaires persistent dans et entre les pays ». Telle est le constat de l’étude « Surveiller la santé pour les ODD » (Objectifs du développement durable), présentée par la Directrice de l’OMS, Margaret CHAN, le 19 mai à Genève.

Bonbardement centre handicape palestinienAprès 52 jours de conflit, la bande de Gaza offre un spectacle de dévastation », explique Robert MARDINI, chef des opérations pour le Proche et le Moyen-Orient au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), de retour d’une mission en Israël et dans le territoire palestinien occupé. Afin de pouvoir répondre aux besoins considérables de la population, le CICR a annoncé prévoir une hausse de près de 70 % de son budget initial, a plus de 62.7M€

« Le CICR était sur place pendant toute la durée du conflit qui a récemment secoué Gaza, menant à bien sa mission humanitaire, comme il l’a fait lors des conflits précédents. Forts de nos 280 collaborateurs basés en Israël et dans le territoire palestinien occupé, nous sommes déterminés à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider la population à se relever une nouvelle fois, indique M. MARDINI.

Ce dernier qui poursuit affirmant « La situation humanitaire qui prévaut actuellement doit être appréhendé selon une perspective plus large marquée par une occupation prolongée, huit ans de blocus et de lourdes restrictions de mouvement imposées aux personnes et aux biens, sans compter trois conflits en à peine six ans et une infrastructure déjà fragilisée. »

Le dernier conflit en date qui a généré des besoins considérables. Des dizaines de milliers de personnes ayant été obligées d’abandonner leur maison se sont retrouvées dans le plus grand dénuement, de nombreuses personnes en situation de handicap se retrouvent dans des dramatiques auquel s’ajoute comme de nombreux reportages d’information sur les chaines audiovisuelles la destruction de milliers d’habitations et d’autres structures ont été entièrement ou partiellement détruites.

Une situation sanitaire mise en danger par l’état du réseau d’eau et les installations électriques a subi de graves dommages. Le système de santé a été mis à très rude épreuve, alors que des hôpitaux étaient la cible des bombes ou d’autres projectiles. Provoquant de nombreuses amputations, mais aussi des handicaps visuels ou auditifs.

Les commerces ont fermé leurs portes, laissant d’innombrables soutiens de famille sans revenu. En outre, quelque 40 % des terres agricoles ont été réduites à l’état de friches et les récoltes ont été détruites. Et alors que près de 60% des habitants de Gaza âgés de moins de 18 ans présentent aujourd’hui de profonds traumatismes, la présence de munitions non explosées et abandonnées fait peser une terrible menace sur la vie de la population.

Aussi le CICR prévoit-il d’allouer des ressources humaines, matérielles et financières supplémentaires pour pouvoir répondre à ces besoins, en conjuguant action d’urgence et projets à moyen et long terme, en coordination avec les autorités et les partenaires locaux.

Une des priorités essentielles du CICR pendant et après les hostilités a été de veiller à ce que les blessés et les malades puissent être pris en charge rapidement. Il entend aujourd’hui renforcer son soutien à la Société du Croissant-Rouge palestinien, en particulier à ses services médicaux d’urgence. Il continuera notamment à fournir du matériel médical, des pièces détachées pour les générateurs, du carburant et des conseils techniques aux principaux hôpitaux de Gaza. Par ailleurs, quatre hôpitaux gravement endommagés pendant les combats seront remis en état.

Le CICR qui annonce qu’il travaillera également avec les services des eaux locaux afin de réparer les dégâts causés au réseau d’approvisionnement en eau, et mettra à disposition son savoir-faire, si nécessaire.

En partenariat avec le Croissant-Rouge palestinien, le CICR distribue actuellement des vivres et des articles ménagers aux personnes déplacées et à celles qui rentrent chez elles. En outre, il envisage d’apporter son soutien aux agriculteurs des zones frontalières de la bande de Gaza.

Le CICR continuera en outre à coopérer avec le Magen David Adom et le Croissant-Rouge palestinien et à leur apporter son appui afin qu’ils soient en mesure de fournir des services humanitaires dans les meilleurs délais.

« Le nombre de victimes civiles et l’ampleur des destructions ont atteint un niveau jamais égalé dans la région ces dernières années, précise M. MARDINI ; ce qui indique que des violations du droit international humanitaire se sont produites, en dépit de nos rappels répétés adressés à toutes les parties au conflit de leur obligation de protéger les civils et les biens de caractère civil. »

Sur la base d’observations directes et de données recueillies sur place, le CICR a fait des recommandations à tous les acteurs du conflit. Il continue aussi à visiter des personnes incarcérées dans des lieux de détention en Israël, accordant une attention particulière aux personnes arrêtées par suite des récentes hostilités.

Le CICR, dans le cadre de ses discussions avec les autorités israéliennes, va continuer à insister sur les conséquences qu’ont les restrictions de mouvement imposées aux Palestiniens sur les moyens de subsistance de la population. « Il est grand temps, face au désarroi dans lequel sont aujourd’hui les civils, qu’une solution satisfaisante soit trouvée si l’on veut qu’ils se relèvent véritablement et durablement », conclut M. Mardini.

La Rédaction

Le Fonds Mondial contre le sida (illustration) Le Fonds mondial de lutte contre le sida et les pandémies vient de publier, en amont de la conférence internationale sur le sida qui se tiendra à Melbourne du 20 au 25 juillet, ses derniers résultats sanitaires, qui révèlent une augmentation du traitement des malades à travers ses programmes de prise en charge. AIDES et les autres associations membres de Coalition PLUS réagissent. Un succès pour la France mais également un défi pour l'avenir !

Selon les résponsables « En juillet 2014, ce sont 6,6 millions de malades du sida qui reçoivent un traitement dans les programmes financés par le Fonds mondial » indique le Professeur HakimaHIMMICH, présidente de Coalition PLUS, sur la base du communiqué du Fonds mondial. « Ce sont 500 000 personnes de plus que fin 2013. Nous nous réjouissons de cette augmentation ».

Actuellement selon le communiqué de l'organisation, se sont plus ur ces 6,6 millions de malades soignés à travers les programmes du Fonds mondial dans le monde, près de 900 000 le sont grâce à la France.

En effet, c'est l'Hexagone qui apporte 13% des ressources du Fonds mondial, un engagement auprès des malades du sida qui ne s'est jamais démenti au fil des années et des gouvernements, et qui honore la France. Une politique faut-il ajouté réalisé par tous les gouvernements successif et ceux depuis l'apparition du virus.

« Aujourd'hui, nous savons soigner cette maladie. S'il est vrai que comme moi, de plus en plus de personnes séropositives bénéficient d'un traitement, il ne faut pas oublier que l'année dernière le virus a encore tué plus d'un million et demi de personnes » rappelle Jeanne GAPIYA, présidente de l'ANSS-Burundi et administratrice de Coalition PLUS. « Nous craignons pour la vie des 18 millions de malades qui sont encore en attente de traitement ».

Le Dr BINTOU DEMBELE, directrice d'ARCAD-Mali et administratrice de Coalition PLUS, précise : « Soigner les personnes vivant avec le VIH, c'est non seulement les garder en bonne santé, mais c'est également bloquer la propagation de l'épidémie sur la planète, car une personne sous traitement ne transmet quasiment plus le virus à autrui ».

Bruno SPIRE, chercheur contre le sida à l'INSERM et président de AIDES, qui conclut en affirmant que « L'aide de la France et des autres donateurs du Fonds mondial a permis de réaliser des progrès considérables contre l'épidémie. Et le Président qui avait lui récemment appelé l'Europe à ce que la taxe sur les transactions financières serve en partie à financer la lutte contre le sida(1). Nous, organisations membres de Coalition PLUS présentes en Afrique, en Amérique latine, en Europe - dont en France, demandons au Président de s'engager à ce que cette somme serve bel et bien à soigner davantage de malades, et non pas juste à maintenir le statu quo(2). Des millions de vies en dépendent. »

Lors de l'annonce des résultats pour le premier semestre 2014, le Fonds mondial a également indiqué que les programmes soutenus par ses subventions ont permis de distribuer plus de 410 millions de moustiquaires pour protéger les enfants et les familles contre le paludisme, soit une augmentation de 14 pour cent.

De plus, 11,9 millions de personnes ont reçu un traitement antituberculeux dans le cadre des programmes soutenus par le Fonds mondial. Au premier trimestre 2014, le nombre de personnes traitées contre la tuberculose multirésistante est passé de 110 000 à près de 140 000

La Rédaction

(1) Tribune de François Hollande publiée dans Le Monde : « La taxe sur les transactions financières devra effectivement être mise en place pour 2015. Une part significative de son produit devrait être affectée à l'aide au développement, dans les domaines de la santé et de l'environnement », 25 juin 2014. 

(2) François Hollande : « Je souhaite donc que les pays qui ont souscrit à la taxe sur les transactions financières puissent dégager une part de cette taxe pour affecter les ressources à la lutte contre les fléaux sanitaires - je pense au sida - mais aussi au développement », 11 janvier 2013.


Le Dr Margaret CHAN, Directeur général lors de son intervention à l’occasion de l’ouverture de 66e assemblée  plénière de l’Organisation Mondiale de la Santé à Genève ce 21 mai 2013. ©Pierre Albouy/WHOLa 66e Assemblée de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'est ouverte le 20 mai et va réunir à Genève, jusqu'au 28 mai, plus de 3 000 participants du monde entier. Ainsi l'assemblée du plus vaste organe de décision dans le domaine de la santé s'ouvre alors sont apparues deux nouvelles maladies. La première avec le coronavirus avec 44 cas d'infection enregistrés, dont 24 mortels, et le virus H7N9 de la grippe aviaire dont plus de 100 nouveaux cas ont été confirmés en trois semaines. La ministre de la Santé, Marisol Touraine a rencontré le 21 mai à cette occasion la Directrice générale Margaret CHAN, dans un entretien privé avant son intervention devant la 66e assemblée.

Dans son discours d'ouverture la Directrice générale Margaret CHAN, « Ces deux nouvelles maladies nous rappellent que la menace des maladies émergentes et potentiellement épidémiques est toujours présente. La mutation et l'adaptation constantes sont les mécanismes de survie du monde microbien » a alerté la Directrice.

Quelle politique de santé pour l'après 2015

Alors que l'échéance des huit objectifs du millénaire pour le développement (OMD) se rapproche, cette 66e AMS devrait être l'occasion de discuter du programme de l'après-2015. « Je prierai les États membres de tout mettre en œuvre pour que la santé occupe une place prioritaire dans le nouveau programme de développement », a demandé le Dr Margaret Chan. Et de dresser un rapide tableau des avancées : les efforts en faveur de la santé de la femme et de l'enfant se sont intensifiés, des approches intégrées sont mises en place pour lutter contre la pneumonie et la diarrhée, le traitement antirétroviral permet à neuf millions de personnes de vivre avec le VIH dans les pays en voie de développement, contre 200 000 il y a 11 ans.

La directrice de l'OMS qui a également évoqué les défis à relever, comme la résistance aux antimicrobiens, qui met en péril les avancées contre la tuberculose et le paludisme, ou la persistance de la poliomyélite. Elle a déploré des perspectives « relativement sombres » dans le combat contre les maladies non transmissibles, pointant du doigt des « forces extrêmement puissantes », « le pouvoir commercial qui se traduit en pouvoir politique », « qui entravent nos efforts de protection de la santé publique ». Rejetant tout dialogue avec l'industrie du tabac, Margaret CHAN espère trouver des solutions acceptables dans ses échanges avec les industries produisant aliments, boissons et alcool, alors qu'aucun pays ne parvient à endiguer l'épidémie de l'obésité.

L'OMS qui appelle à la création d'une couverture universelle

« Nous vivons des temps troublés », a déclaré Margaret CHAN, évoquant l'insécurité financière, alimentaire, politique, les conflits armés, et le chômage. Elle a exhorté à faire de la santé publique « un refuge, un motif d'espoir, un domaine dans lequel tous les pays ont la possibilité d'œuvrer ensemble pour le bien de l'humanité ».

Concrètement, elle souhaite encourager l'engagement des 194 États membres en faveur de la couverture sanitaire universelle. Message reçu par la ministre de Santé Français, Marisol TOURAINE, qui dans son intervention a précisé que « Cet objectif ambitieux correspond à l'idée que la France se fait du progrès ».

Un accès qui même en France reste pas encore difficile notamment pour les personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté pour lequel bon nombre d'entre elles étant encore écarté de la CMU comme les allocataires de l'AAH ou de la pension d'invalidité. Sans oublier comme la encore évoqué le 17 mai l'Unapei les déficients mentaux qui connaisse bien des difficultés pour se faire soigner.

Stéphane LAGOUTIÉRE

2011.06.22.rapport de loms maltraitance personnes ges

l’OMS dans un rapport qui vient de paraitre contaste avec regret que la maltraitance n’épargnerait personnes et surtout pas les plus faibles. Ainsi même les aînés seraient 4 millions chaque année en Europe, à subir des sévices physiques. Ce rapport du Bureau régional de l’Europe pour l’OMS qui comprend 53 pays avec des chiffres qui font peur et ne risquent que de progresser.

Gifles, coups de poing, brûlures, coups de couteau, sévice mental ou sexuel… les sévices physiques ou psychologiques dont sont victimes les aînés en Europe sont variés et nombreux. Quatre millions d’entre eux chaque année souffriraient en permanence chez eux, chez des proches ou dans des établissements de soins. Ils seraient également nombreux à subir d’autres formes de maltraitance.

Le rapport de l’OMS estime ainsi à…29 millions le nombre des victimes de sévices psychologiques, à 6 millions celui des cibles de vols et même à 1 million, celui qui sont en proie à des agressions sexuelles.

« C’est extrêmement choquant », s’indigne Zsuzsanna Jakab, la directrice régionale de l’OMS pour l’Europe. Et le risque de voir ces pratiques se développer est bien présent. En 2050, le tiers de la population régionale aura plus de 60 ans. La prise en charge des personnes âgées demandera toujours plus de moyens économiques, sociaux, familiaux, et davantage d’investissements pour la mise en place de nouvelles structures. Résultat, un risque accru de voir se développer ces maltraitances.

Les victimes sont plus nombreuses dans les pays en développement et parmi les catégories sociales les plus défavorisées, constatent les auteurs du rapport. Le handicap physique et mental est également une faiblesse dont profitent les agresseurs.

Les auteurs émettent plusieurs propositions à l’intention des gouvernements concernés. Retenons notamment la mise au point « de plans nationaux pour lutter contre la maltraitance », le développement du recueil d’informations et la mise en place de services destinés à venir en aide aux victimes.

La Rédaction