L’OMS lance la création d’un observatoire international de surveillance pour les maladies infectieuses
Près de deux ans après la crise mondiale provoqué par la pandémie de Covid-19. Le directeur de l’Organisation mondiale de la santé le Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, le 25 mai dernier lors de l’ouverture de la 76ème Assemblée à annoncer que le monde devrait faire face à de nouvelle pandémie de ce type. Déclarant que le monde ne pouvait « pas tout simplement continuer comme avant ». Une situation qui selon nécessite des maintenant à prévenir afin de réduire aux maximum « des traces par la crise sanitaire internationale sans précédent du Covid-19 ».
Prévenir avant de "guérir"
Comme l’affirme cet adage vieux comme le monde « mieux vaut prévenir que guérir ». Même si la recherche de vaccin ou au moins de traitement sera toujours une quête essentielle pour la nature humaine. Les leçons sont-elles en passe d’être entendues ? Oui, si on en juge la décision de l’OMS de lancer un observatoire international des maladies infectieuses. Il s’agit d’un réseau de surveillance chargé de détecter les menaces posées par les maladies émergentes le plus rapidement possible.
Un accord prévoyant ainsi selon l’OMS de lancer un observatoire des maladies infectieuses afin de permettre la création d’un véritable réseau international de surveillance, et permettre une meilleure réactivité que celle que dans le cas de la pandémie du Covid-19. Ou les autorités chinoise ont mis plus 45 jours a réagir a prévenir la communauté internationale scientifique. Au cœur de l’accord proposé se trouve la nécessité d’assurer l’équité à la fois dans l’accès aux outils nécessaires pour prévenir les pandémies (technologies comme les vaccins, équipements de protection individuelle, informations, savoir-faire, etc.) et l’accès aux soins pour tous.
Un meilleur partage des informations
Ce nouvel observatoire qui prendra le nom de Réseau International de Surveillance des Pathogènes (IPSN)) prendra la forme d’une plateforme où les différents pays pourront échanger leurs informations. Un autre objectif sera de collecter et d’analyser des échantillons, indique l’OMS. Le but étant d’identifier au plus vite les maladies infectieuses. Outre cela l’autre objectif étant pour l’IPSN, de détecter les menaces posées par les maladies émergentes le plus rapidement possible
Un réseau qui selon l’OMS utilisera la génomique. Un terme définissant une nouvelle branche de la science qui étudie le génome d’un individu, d’une tumeur ou d’un virus comme le Covid-19 et ses nombreux variants apparus successivement – Alpha, Bêta, Gamma, Delta, Omicron… Une fois le génome séquencé, on peut étudier la contagiosité, dangerosité et le mode de diffusion des virus. Et donc mieux repérer les maladies infectieuses, empêcher leur diffusion et développer de nouveaux traitements et vaccins.
Dans une interview au Quotidien du médecin, le Pr. Didier HOUSSIN à la tête du comité d’urgence du Covid-19 précisé que « L’objectif est de passer d’un statut piloté par l’urgence à un statut piloté par la préparation au risque pandémique. Cela se joue au niveau international avec le projet d’accord sur la préparation au risque pandémique et avec les amendements du Règlement sanitaire international, actuellement en discussion, mais aussi au niveau national. C’est une transition à ne pas rater. Le risque pandémique reste majeur, aux côtés de celui de la guerre et des famines. En seulement trois ans, cette pandémie a tout de même causé 20 millions de morts ».
Lors de son allocution liminaire de la 76e Assemblée mondiale de la Santé le Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l'OMS, et revenu sur la pandémie. A la fois sur les « graves conséquences sur la santé mentale (…) qui nous a confrontés à des défis sans précédent. Et nous a aussi montré ce dont l’OMS était capable ». Insistant lui aussi que, « La fin de la COVID-19 en tant qu’urgence sanitaire mondiale ne signifie pas que la COVID-19 ne représente plus une menace pour la santé mondiale (…) Et les pandémies sont loin d’être la seule menace à laquelle nous faisons face. Dans un monde de crises qui se recoupent et convergent, il doit exister une architecture efficace de préparation et de riposte face aux urgences sanitaires qui permette de répondre à tout type d’urgence ».
Un rapport a étudié...
A noter que la semaine auparavant le secrétariat de l’OMS, a publié son rapport sur les résultats pour 2022 sur le site Web de l’OMS, qui présente un compte rendu complet, détaillé et interactif de nos travaux, accompagné d’exemples nationaux du monde entier. S’il n’est pas possible de mentionner le très vaste éventail des réalisations accomplies en 2022, le rapport sur les résultats met en évidence les principales réalisations qui symbolisent notre travail dans toute sa diversité. Sa lecture ici même pourra vous permettre de vous en faire une idée !
La Rédaction
Source : OMS
Publication : 29/05/2023