Le Monde entier se met en bleue pour cette nouvelle la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme
Faites briller le monde en bleu. Suivant le mouvement international « Light It Up Blue » » ( « Eclairez en bleu »), initier par Autism Speaks, organisation américaine dans le domaine scientifique et de soutien pour l’autisme, qui a lancé l’opération qui a pour objectif illumine en bleu ses monuments célèbres, mais aussi ceux qui le souhaite pour montrer notre solidarité. Pourquoi en bleu ? Le bleu est une couleur calmante, apaisante ...Une date choisit par les Nations Unies en 2007. L’OMS estime que, dans le monde, 1 enfant sur 160 présente un trouble du spectre autistique.
Une mobilisation aussi à porter individuelle…
Un moyen comme le 21 mars 2018 ou la planète a était invitée à porter des chaussettes dépareillées, un clin d'œil malicieux à la différence, à l'occasion de la Journée mondiale de la trisomie 21. Mais aussi indispensable pour l’autisme, le bleue choisit par l’association Autism Speaks sachant que les TSA touchent 3 garçons pour 1 fille. Depuis, cette initiative s'est largement répandue, incitant le monde entier à illuminer, chaque année, durant la nuit 1er au 2 avril, des monuments symboliques, en 2017, plus de 150 pays ont adhéré à ce mouvement.
Depuis quelques années la porter des réseaux sociaux a invité celle-ci a se mobiliser également invitant les populations mondiales a rejoindre le mouvement a envoyer des selfies sur le net, #TousEnBleu ou #LightItUpBlue en illuminant sa maison en bleu ou encore a s’habiller en bleue ou de porter un ruban bleu. Un geste simple et symbolique qui témoigne de l'acceptation de la diversité, dans les crèches, les écoles et dans les entreprises.
« Promouvoir l’égalité » et la « liberté d’exercer leurs droits »
Une journée qui a était pour le Secretaire général des Nations-Unies de rappeler que l’importance de la sensibilisation à l’autisme, « nous défendons les droits des personnes atteintes d’autisme et dénonçons les discriminations dont elles font l’objet. Cette année en particulier, nous soulignons combien il importe d’autonomiser les femmes et les filles atteintes d’autisme ».
Des femmes et des filles rencontrent de multiples difficultés, « qui entravent notamment leur accès à l’éducation et à l’emploi sur un pied d’égalité avec les autres, elles se voient privées de leurs droits en matière de procréation et de leur liberté de faire leurs propres choix, et ne participent pas à la prise de décisions qui les concernent » a-t-il souligné.
« Notre action en faveur de l’égalité des sexes et de l’autonomisation de la femme doit s’étendre à toutes les femmes et les filles dans le monde, et les mesures que nous prenons pour atteindre les objectifs de développement durable doivent nous permettre de tenir la promesse inscrite au cœur du Programme 2030, celle de ne pas faire de laissés-pour-compte ». Concluant que cette journée mondiale de sensibilisation devait permettre à tous de réaffirmer notre engagement à promouvoir la pleine participation de toutes « les personnes atteintes d’autisme et à faire en sorte qu’elles disposent d’un appui qui leur permet d’exercer leurs libertés et leurs droits fondamentaux ».
Une journée ne peut suffire…
Pour cette mobilisation dont il convient a chacun d’entre nous de participé et qui doit aussi se produire dans nos gestes et nos comportements quotidiens, celle d’une société inclusive et pour lequel les formes de différences doivent avant tout une richesse. 24 heures ne peuvent suffire ! Car si cette manifestation indispensable a le mérite de nous rappeler ce sujet encore trop peu évoqué dans les médias a l’exception des grands événements comme celui-ci. Rappelons que l’autisme touche entre 400 000 et 600 000 personnes avec un autisme à des degrés divers, dont 25 % d'enfants. Des enfants, dont moins d’un quart, son colorisé en France et qui continue a contraint a exil forcé vers la Belgique pour leurs prises en charge.
Selon de récentes estimations, environ 1 % des populations britannique et américaine souffre de TSA, un pourcentage qui serait similaire en France selon un rapport de janvier 2018 de la Cour des comptes. On peut en déduire que, dans les pays de l’Union européenne, pas moins de 5 millions de personnes sont atteintes. On estime que, dans le monde, 1 enfant sur 160 présente un trouble du spectre autistique. Ce chiffre correspond toutefois à une moyenne et la prévalence notifiée varie notablement d’une étude à l’autre. Un certain nombre d’études bien contrôlées font néanmoins état de taux sensiblement plus élevés. On ignore encore la prévalence de ces troubles dans beaucoup de pays à revenu faible ou intermédiaire.
D’après les études épidémiologiques effectuées ces cinquante dernières années d’après l’OMS, il semble que la prévalence des troubles du spectre autistique augmente à l’échelle mondiale. Cette augmentation apparente peut s’expliquer de nombreuses façons, notamment par une plus grande sensibilisation au problème de l’autisme, par l’élargissement des critères de diagnostic même si en France contrairement au Canada par exemple il convient d’attendre 2 et 9 avant de pourvoir bénéficier d’un diagnostic, le perfectionnement des outils diagnostiques et une notification plus rigoureuse.
Des symboles et chiffres nécessaires pour nous rappeler aussi que les mentalités doivent évoluer au niveau international et de rendre enfin visible des hommes, des femmes et des enfants que l’ont voudrait parfois ne pas voir. Un bleu en forme également d’espoir, celui de la vie…
Stéphane LAGOUTIERE
Publication : 02/04/2018