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Oscar PISTORIUS, libre contre 85 000 € dans l’attente d’un procès le 4 juin prochain pour meurtre !

Une semaine après le meurtre de sa petite amie, pour lequel l'athlète handisport Oscar PISTORIUS est accusée de l'avoir tué avec préméditation celui-ci, a demandé sa libération sous caution. Après une audience ce matin, le juge Desmond NAIR, a lui rendu sa décision à 13h30 pendant près deux heure. Un juge qui n'a donc pas été dans le sens du procureur Gerrie Nel, qui s'opposait affirmant le risque de fuite et le danger pour la société et de pression sur les témoins. Des accusations réfutées par l'avocat de l'accusé Barry ROUX. Un sportif qui devra aussi face aussi à des suspicions de dopages.

Un homme qui aura tout au long de l'audience la tête baissée qu'il n'aura relevé juste au moment de l'annonce de sa libération.

Une demande, qui ne fait obéir à une pratique courante dans les systèmes judiciaires anglo-saxons, mais qui ne remet pas les accusations. L'accusée qui devra notamment porter un téléphone portable en permanence pour être joint en permanence évitant ainsi le bracelet électronique. L'athlète qui aura interdiction de retourné à son domicile. Une décision rendue devant le clan PISTORIUS convaincu de l'innocence de leur fils malgré des charges qui ne cesse de s'accumuler. Un athlète dont le seul souci était, semble-t-il celle de sa carrière et répondant au procureur, ce qu'il souhaitait "Une vie de liberté. Une vie pas en prison. Quel genre de vie aurai-je partout sauf en prison ?", prouvant l'inconscience de l'accusé !

Des accusations de plus en lourdes...

Pour le procureur à estimer lui que celui-ci que les charges ne cesser de s'accumuler contre le sportif et qui regrette notamment l'absence de ce qu'il juge comme un refus de prise de conscience de la part de l'accusée refusant toujours la porter de son geste. Ce dernier estimant que le comportement tel que les pleurs d'Oscar PISTORIUS, au tribunal mardi dernier ou encore aujourd'hui ne relevaient plus de l'apitoiement sur lui-même que du remords.

Reste que la police a commis de nombreuses erreurs qui pourraient servir à la défense. Les enquêteurs, entre autres étourderies, n'ont pas mis de chaussures de protection sur les lieux du crime, n'ont pas vérifié les appels téléphoniques de l'accusé, ont oublié une douille tombée dans la cuvette des toilettes... Des éléments que la défense n'a eu de cesse fustiger "les lacunes catastrophiques du dossier du parquet".

Reste que le sportif handisport sud-africain, risque sera jugé au mois de juin pour un chef d'accusation d'homicide avec préméditation, passible de quinze ans de prison en Afrique du Sud. Alors même que d'accusation suspicions de dopage commence à voir le jour...

Le doute commence chez la défense...

Un avocat de la défense, Barry Roux dans lequel celui-ci n'a eu de cesse depuis mardi dernier à discréditer le sérieux de l'enquête pour affirmer que l'accusation n'était pas fondée, n'a apporté, semble-t-il aucune preuve contre les témoignages des voisins ou des indices découverts sur les lieux du drame. Les seules paroles de l'accusée suffiront-elles qui plaide toujours un homicide par accident. Même si aujourd'hui à l'occasion de l'audience l'avocat a lui reconnut que son client risquait d'être condamné pour homicide volontaire, car il a tiré à quatre reprises à travers la porte des toilettes, alors qu'il n'était pas clairement en position de légitime défense. "Parce qu'il a agi au-delà de ce qu'une personne raisonnable aurait fait, il risque d'être condamné pour homicide volontaire". A-t-il déclarer.

Difficile à croire, une défense affirmant « qu'il aurait tué cette dernière car pris de panique, il l'aurait prise pour un cambrioleur caché dans les toilettes ». Peu probable, au vu de la victime, qu'il fréquentait depuis novembre, âgé de 29 ans la mannequin assez connue en Afrique du Sud, une apparence difficile à confondre avec un cambrioleur !!!

Des suspicions de dopages ?

Oscar Pistorius à Londres lors des Jeux Paralympique. Reste a savoir si il courait avec ou sans produit dopant ? Comme l'avaient déjà déclaré certains articles en Afrique du sud, mais sans apporter de véritable preuve. Une situation qui pourrait changer avec les produits et seringues retrouvées selon les services de la police et du parquet. Les produits retrouvés correspondraient à de la testostérone, un produit dopant figurant en tête des produits interdit par l'agence anti-dopage.

Un produit facilement accessible sur internet est utilisé par les sportifs comme un psychostimulant qui leur permet de lutter contre la fatigue et augmentant la masse musculaire du sportif. Reste toutefois à attendre le rapport des examens médico-légaux auxquels il a été soumis après le drame pour savoir s'il utilisait bien ces produits.

Reste qu'une question se pose dans le cas où les contrôles se révéleraient positifs. Deux hypothèses sont alors possibles, soit il utilisait la testostérone à usage récréatif difficilement recevable pour des sportifs de haut niveau. Soit il se dopait, a ce moment-là comment a-t-il pu échapper aux contrôles antidopage ? Deux solutions sont possibles "soit les contrôles antidopage n'ont pas été efficaces, soit il a été très bien conseillé dans l'utilisation des produits dopants". Un affirme Gérard Dine, spécialiste du dopage. En gros, Oscar PISTORIUS a-t-il déjà été contrôlé positif sans qu'on le sache ? La question, bien évidemment à mettre au conditionnel, se pose.

Stéphane LAGOUTIÉRE

Catégorie : Afrique
Publication : 22 February 2013
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