Le Croissant-Rouge et le CICR évacuent 150 civils dont certains handicapés, de la ligne de front à Alep
Hier tard dans la nuit, près de 150 civils, la plupart handicapés ou ayant besoin de soins d’urgence, ont été évacués de Dar Al-Safaa, un centre de santé de la vieille ville d’Alep dans le cadre d’une opération conjointe menée par le Croissant-Rouge arabe syrien et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Une maison de retraite qui, suite à la crise, avait commencé à accueillir des personnes handicapées physiques ou ayant des problèmes de santé mentale. Une trentaine d’autres civils, dont plusieurs blessés, y avaient aussi trouvé refuge.
L’ONU publie un rapport sur le mécanisme d'enquête et d'attribution sur l'emploi d'armes chimiques
Le 24 août 2016, le mécanisme d'enquête et d'attribution sur l'emploi d'armes chimiques en Syrie, établi par la résolution 2235 du conseil de sécurité, a publié un rapport qui confirme que le régime de Bachar Al Assad a utilisé, au moins à deux reprises, à Talamen, en avril 2014, et à Sarmin, en mars 2015, des armes chimiques contre la population syrienne. Une autre attaque, à Marea en août 2015, est attribuée à Daech.
Kobané une ville rasée par les armes, «des engins et des pièges qui sont une menace quotidienne»
La ville du Nord de la Syrie, Kobané, serait en passe de vivre un second cauchemar à cause des armes non explosées, alors quel était celui de la résistance contre les jihadistes du groupe État islamique (EI), menée par les Kurdes vient d'annoncé l'ONG Handicap International. Après quatre mois de combats, Kobané, qui comptait 60.000 habitants avant les affrontements, a été reprise aux jihadistes par les forces kurdes. La ville, qui s'étend sur 7 km2, est détruite à 80 % et 90 % des habitants ont fui vers la Turquie.
« Ce que nous avons vu à Kobané dépasse les pires cauchemars: une grande partie de la ville est détruite et la contamination par les armes non explosées de toutes sortes a atteint une densité et une diversité rarement observées », explique dans un communiqué le responsable du développement des programmes actions mines de l'ONG, Frederic Maio.
Une ville totalement meurtrie, puisqu'en en avril, les experts de l'ONG qui s'était rendue sur place, en mission d'évaluation, ont découvert près de 1.000 cratères de bombes, dont certains de plus de 10 mètres de diamètre.
Des semaines de combats...
Une ville qui a fait l'objet pendant des mois de combats entre les jihadistes et les forces kurdes, appuyées par les raids aériens d'une coalition internationale avec plus de 700 frappes aériennes. À cela il convient d'ajouter une quarantaine voitures piégées qui ont explosé dans le centre-ville, et les nombreux attentats-suicides
Selon l'organisation, le centre-ville affiche une densité moyenne de 10 munitions au mètre carré, et celle-ci de précisée que « nombreux engins non explosés, industriels ou artisanaux, restent présents dans les décombres des bâtiments effondrés ou endommagés ».
À cela s'ajoute le risque d'épidémie en raison de la présence de nombreux de cadavres regorgent encore de pièges, notamment de dispositifs explosifs cachés dans les cadavres et qui fréquemment mise en œuvre par les jihadistes.
Pour Frederic MAIO, « les engins non explosés et les pièges sont une menace quotidienne pour les personnes qui ont fui Kobané et tentent désormais de rentrer chez elles. Cette pollution due aux armes empêchera les gens de reconstruire leur vie, et rend impossible l'accès à plusieurs zones. Elle empêche aussi les organisations humanitaires de travailler et d'apporter l'aide nécessaire à cette population vulnérable ».
Les dispositifs piégés et les mines antipersonnelles artisanales ont coûté la vie à plus de 40 personnes et fait de nombreux blessés dans les villages environnants depuis la libération de la ville..
La Rédaction
Sources AFP
Syrie : le massacre se poursuit et cinq millions des civils en danger en contact avec des armes explosives
Moins de deux mois après le quatrième anniversaire du début du conflit en Syrie, dont 21 organisations dressé le constat d'échec face a une situation qui ne cesse de s'enliser (v.article). Handicap International, vient de publier un nouveau rapport, intitulé « Utilisation d'armes explosives en Syrie : un héritage mortel ». L'ONG qui dénonce l'usage massif de ces armes qui tuent, blessent et menacent les populations civiles de plus 5.1 millions, au quotidien, très utilisé dans les zones peuplées du pays, dont deux millions d'enfants sont aujourd'hui en danger constituant une menace immédiate et à long terme pour leurs vies.
« Aucune distinction entre les civils et les combattants »
Quatre ans de Guerre dont les acteurs, auront ont fait un usage massif de ces armes « Cela suggère que les belligérants n'ont aucune intention de faire la distinction entre les civils et les combattants, ce qui constitue une violation du droit humanitaire », note le rapport.
Une situation dont la coordinatrice régionale de Handicap International, Anne GARELLA, dénonce l'utilisation de ces armes par tous les participants et dont les conséquences sont dévastatrices sur la vie des personnes « En raison de leurs effets de souffle ou de fragmentation, les armes explosives tuent ou causent des blessures complexes. (...) associée à l'absence de prise en charge chirurgicale appropriée en Syrie »
Des blessures, dont le risque pour le patient de développer a terme des handicaps permanents. « Avec plus d'un million de blessés en Syrie, c'est toute une génération qui souffrira des séquelles de ces armes », précise telle.
Trois ans d'analyse « Un héritage mortel »...
Un rapport reposant sur l'analyse de 77 645 incidents recueillis entre décembre 2012 et mars 2015, et qui montre que les armes le plus fréquemment utilisées sont à l'origine de plus de quatre incidents signalés sur cinq dont les trois quarts ayant lieu dans des zones peuplées.
L'étude qui démontre que dans 83,73 %, ils sont dus à des armes explosives c'est à dire des mortiers, roquettes, obus d'artillerie, bombes larguées par des avions et engins explosifs artisanaux. Le reste est causé par des armes légères et de petits calibres.
Tandis que les personnes touchées par des mines antipersonnelles sont les plus souvent enregistrées dans la campagne syrienne, notamment dans les provinces de Hassaké, de Raqa et Deir Ezzor, dans l'est et le nord-est du pays. Le communiqué qui précise dans le seul gouvernorat de Damas, 5 353 incidents ont été rapportés, soit une moyenne de sept incidents par jour.
Au-delà de la menace immédiate liée aux armes explosives, le rapport met en évidence l'héritage meurtrier laissé par les restes explosifs de guerre. La question de "la dépollution des zones stabilisées doit être mise en place dès maintenant, en particulier dans les zones peuplées" une question que juge prioritaire l'ONG Handicap International.
Une situation qui selon l'organisation, empêche la population de fuir les combats ou de se rendre à l'hôpital le plus proche. Une présence qui empêche également l'accès aux moyens de subsistance, ou pour les agriculteurs et éleveurs de pouvoir travailler. Une situation dont « La Syrie souffrira pendant des années de l'héritage meurtrier des armes explosives », déclare Anne GARELLA. « Il faut immédiatement mettre en place des projets de prévention afin d'éviter de nouveaux accidents en sensibilisant les populations locales, déplacées et rapatriées », précise la coordinatrice régionale..
Handicap International appel les pays à réagir en urgence
L'ONG et prix Nobel de la Paix, « appelle également tous les États à condamner ces utilisations, à user de leur influence pour garantir que les parties au conflit les cessent, et à participer activement aux discussions qui se déroulent actuellement en faveur d'un engagement politique international sur l'arrêt de l'usage d'armes explosives dans les zones peuplées ».
Handicap International, qui depuis le début du conflit aura apporté son soutien à 360 000 personnes. L'organisation proposant des soins de rééducation physique, un accompagnement psychologique et des distributions de matériel humanitaire auprès des personnes blessées, handicapées et particulièrement vulnérables.
Parmi les autres actions mise en oeuvre celle de prévention en diffusant également des messages de sensibilisation et de sécurité auprès des populations locales afin de prévenir les accidents causés par des restes explosifs de guerre. En Syrie, plus de 71 500 personnes ont déjà bénéficié de ces actions.
Stéphane LAGOUTIERE
Sources : AFP / Handicap International
Guerre civile syrienne : Quatre ans après plusieurs milliers de civils parfois handicapés définitivement
Hier la communauté internationale a célébré un triste constat ; celui d'une nation au bord du chaos et celle de l'échec de l'ensemble des pays pour trouver une solution à cette crise qui fait plus de 220 000 morts et plus d'un million de blessés. Des hommes, femmes et enfants parfois définitivement handicapé physique ou pyschologique. Handicap international se joint au constat sévère d'un rapport « échec coupable en Syrie ».
Un anniversaire marqué cette année par l'impression pour les opposants au régime du Président Bachar el-Assad, que certain pays envisage désormais une reprise de dialogue comme l"a déclaré ouvertement le secretaire d'Etat américain, John Kerry, selon lequel les Etats-Unis serait prêt à négocier à nouveau avec lui lors d'une interview à une chaîne américaine. Une déclaration qui met la politique étrangére de la France a dure épreuve. Une déclaration dont se félécite l'un des quatres parlementaires de droite et gauche qui s'était rendu en Syrie a la mi fevrier où ils auront étaient reçus par Bachar el-Assad. Une visite alors fortement critiquée alors par François HOLLANDE et son premier ministre, Manuel VALLS.
Un rapport : celui « d'un constat d'échec »
Réalisé par 21 organisations humanitaires1), de développement et de défense des droits humains dénoncent dans ce rapport intitulé « Échec coupable en Syrie », la non-application des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU par les parties belligérantes et la communauté internationale. Une critique virulente des États membres du Conseil de sécurité des Nations unies, détaillant comment ceux-ci ont échoué à atténuer les souffrances de la population civile en Syrie.
Une situation du selon les organisations alors ce que trois résolutions du Conseil de sécurité adoptées en 2014 et exigeant la mise en place de mesures pour assurer la protection des civils et leur porter assistance, l'accès humanitaire s'est détérioré dans une grande partie de la Syrie et le nombre de tués. Des ONG présentent un tableau d'évaluation qui compare les exigences énoncées et la réalité sur le terrain ce qui a conduit à l'année 2014 être la plus sombre de la crise syrienne pour la population civile.
Pour Jean-Patrick Perrin, chargé de plaidoyer sur la crise syrienne pour Oxfam France, « Les discours du Conseil de sécurité sonnent creux désormais », avant d'ajouter que « Si les résolutions sont ignorées ou minimisées, à quoi pourraient-elles bien servir pour une mère dont l'habitation a été bombardée et dont les enfants ont faim ? La France assure ce mois-ci la Présidence du Conseil de Sécurité des Nations unies. Elle doit saisir cette opportunité pour veiller à ce que tous les membres des Nations unies respectent leurs engagements sur la mise en application de la résolution 2139 et des résolutions ultérieures visant à réduire les souffrances de la population syrienne. Il n'y a plus de temps à perdre. »
Des chiffres qui prouvent le crime contre l'humanité !
2014 aura fait ainsi plus de 76 000 morts pour un total d'au moins 220 000 morts sur quatre ans. Les chiffres de blessés dépassent plus d'un million parmi lesquels plusieurs milliers seront définitivement en situation de handicap et son attente selon l'ONG Handicap international, de recevoir une prothèse et des soins de rééducation alors 2 700 ont déjà été appareillées grâce a la mobilisation de plus de 600 personnes présente sur le terrain.
Un défi majeur, pour l'ONG pour lequel « il faut faire face dès maintenant, pour éviter la survenue de handicaps définitifs, déclare Florence DAUNIS, directrice des opérations et des ressources techniques de Handicap International. C'est aussi un défi qui continuera à peser sur le pays pendant des décennies. Des moyens considérables seront nécessaires pour que les personnes blessées lors du conflit aient accès à des séances de réadaptation ou puissent faire entretenir leur appareillage tout au long de leur vie ».
L'association souligne l'importance des soins de réadaptation et de l'appareillage pour les victimes du conflit, afin d'atténuer autant que possible les conséquences en termes de handicaps définitifs, de perte d'autonomie, et d'exclusion sociale pour les individus, ainsi que de conséquences à venir sur le système de santé et plus largement la société syrienne. Handicap International qui rappel l'importance de la solidarité Française et appel les Français a se mobilisé par leurs dons. Comme le montre cette video avec l'histoire Firas, 13 ans, a été victime d'une bombe en Syrie qui lui a couté sa jambe droite. Pris en charge par Handicap International, il remonte aujourd'hui à vélo.
Une situation amplifier par besoin d'aide humanitaire qui a progressé de 31 % depuis 2013, avec une difficulté celle d'un accès a aide pour 4.8 millions de personnes résidentes dans des zones qualifiées de « difficiles d'accès » par l'ONU, soit 2,3 millions de plus qu'en 2013. Ils sont ainsi plus de 10 millions à avoir fui leurs maisons et plus de trois millions d'enfants n'ont plus accès à une scolarité.
Plusieurs dizaines de milliers de victimes ont besoin de recevoir une prothèse et des soins de rééducation. C'est toute une génération de personnes blessées et mutilées par les violences qui nécessite une prise en charge immédiate et à long terme. La réponse à cette crise est une des plus importantes et des plus complexes de l'histoire de Handicap International, qui mobilise 600 personnes dont 190 volontaires sillonnent les camps et les quartiers pour identifier les plus vulnérables, en particulier les personnes handicapées, afin de déterminer leurs besoins et de favoriser leur accès aux services et aux infrastructures.
Un financement humanitaire en baisse...
En 2013, 71 % des fonds nécessaires pour porter assistance aux civils sur le territoire syrien et aux réfugiés dans les pays voisins avaient été réunis. En 2014, seuls 57 % des financements nécessaires ont été reçus.
En 2014, moins de personnes ont pu bénéficier des convois des différentes organisations partant de Damas, ainsi seul 1,1 million contre 2,9 millions en 2013 ont pu être attribuée. Un acheminement depuis les pays voisins, réduits de moitié pour de tels convois, car refusée par le gouvernement syrien, sachant que seuls cinq sont actuellement ouverts aux convois humanitaires, neuf font l'objet de restrictions et tous les autres restent fermés.
Une situation et rapport qui exprime constate Anne HERY, directrice du plaidoyer pour Handicap international, « La triste réalité, c'est que le Conseil de sécurité n'est pas parvenu à faire appliquer ses résolutions. La situation s'est encore aggravée l'année passée aussi bien en termes de protection des populations civiles que d'accès à l'aide humanitaire. Tous les efforts doivent être mis en oeuvre pour assurer cet accès afin de pouvoir prendre en charge les nombreuses victimes et réduire dès maintenant les souffrances physiques et psychologiques des personnes vivant à l'intérieur de la Syrie ».
Une pétition internationale...
Parmi les premiers signataires les 21 organisations et ONG a cette pétition internationale, appellent les dirigeants du monde d'éteindre les lumières et prendre trois mesures pour aider le peuple syrien, stimuler la réponse humanitaire, arrêtez les attaques contre les civils, enfin celle de trouver en priorité à une solution politique avec les droits humains au cœur:
Une pétition appuyée par l'ancien, Secrétaire général des Nations Unies Kofi ANNAN, qui précise que « Nous avons laissé les gens de la Syrie vers le bas. Même si nous sommes divisés et pointer du doigt et de s'accuser les uns les autres, ils paient de leur vie ». Un message soutenu par l'actuel sous-secrétaire général de l'ONU pour les affaires humanitaires, Valérie AMOS qui affirmes «Nous n'avons plus de mots pour expliquer pleinement la brutalité, la violence et mépris total pour la vie humaine, qui est une caractéristique de cette crise ».
Stéphane LAGOUTIÉRE
1) 1. Acted / 2. American Friends Service Committee (AFSC) / 3. Fondation Alkarama / 4. ChildrenPlus / 5. Global Centre for the Responsibility to Protect / 6. Handicap International / 7. Hand in Hand For Syria / 8. Human Rights and Democracy Media Center (SHAMS) / 9. International Rescue Committee / 10. Médecins Du Monde / 11. Norwegian Church Aid / 12. Norwegian Refugee Council / 13. NuDay Syria / 14. Oxfam / 15. Pax Christi International / 16. Save the Children / 17. Syrian American Medical Society / 18. Syria Relief Network / 19. Tulip for Syria Relief / 20. Un Ponte Per / 21. World Vision International
Le CICR apporte des médicaments au syrien pour les habitants du camp de Yarmouk
Dans un communiqué le Comité international de la Croix Rouge confirme l’état d’urgence et dramatique de la population en exil dans le cadre du conflit en Syrie. Confirmant l’apport à nouveau de médicaments en collaboration avec le Croissant-Rouge arabe syrien et la Société du Croissant-Rouge palestinien. Des médicaments requis de toute urgence pour soigner des personnes atteintes de maladies chroniques vivant dans le camp de Yarmouk, qui abrite la plus importante communauté de réfugiés palestiniens en Syrie.
« C’est la première fois depuis plus d’une année que nous pouvons apporter des secours aux habitants du camp, et nous espérons pouvoir faire plus à l’avenir », indique Daphnée MARET, chef adjointe de la délégation du CICR en Syrie. « Nous sommes toujours très préoccupés par l’extrême précarité à laquelle doivent faire face les personnes qui vivent là-bas, du fait notamment de l’accès limité qu’elles ont à la nourriture, à l’eau et aux soins de santé ».
Des hommes, femmes et enfants parfois lourdement handicapés et qui se trouvent dans une situation de manque de soin parfois dramatique. Un envoi réussi grâce selon le CICR a une collaboration avec toutes les parties concernées et sur la base d’une évaluation rapide des besoins réalisée par le Croissant-Rouge palestinien.
Le CICR, principal fournisseur de soins de santé dans le camp, a remis un stock de médicaments suffisant pour répondre, pendant trois mois, aux besoins de plus de 5 000 personnes souffrant de maladies chroniques telles que le diabète et les maladies cardiaques.
Un stock dans lequel a également été fournis des couvertures, des serviettes de toilette, des draps, des gants, des ciseaux et d’autres articles d’obstétrique pour permettre aux futures mères d’accoucher dans de meilleures conditions d’hygiène et de sécurité.
L’organisation internationale qui rappelle à toutes les parties l’obligation qui leur incombe au titre du droit international humanitaire de protéger et d’épargner les civils en tout temps, ainsi que de faciliter la fourniture, dans les meilleures conditions de sécurité possible, d’une assistance humanitaire neutre, impartiale et indépendante à toutes les personnes directement touchées par les hostilités.
Depuis le début du conflit, le CICR est venu en aide à des millions de personnes. Chaque mois, l’institution fournit de la nourriture et d’autres biens de première nécessité à plus de 450 000 personnes.
La Rédaction
Accéder rapidement aux soins de santé, une question de vie ou de mort pour le CICR
Alors que Handicap international avait déjà invité en janvier dernier, les combattants de tout bord a ne pas utiliser les armes à sous-munitions. Le CICR rappelle l'urgence de la situation face chaque jour à la mort de dizaines de personnes faute de soins de santé adéquats ou du fait de pénuries d'articles médicaux et ceux malgré la présence CICR et du Croissant-Rouge. Situation qui pourrait éviter à de nombreux Syriens de nombreux handicaps, « Si les blessés pouvaient accéder rapidement à des structures de santé convenablement équipées », déclare le Dr Andrea REIS du CICR.