50 ans d’attente pour une indemnisation des victimes de la thalidomide avec le soutien des députés européen
Décidément les fabricants n’auront eu de cesse en 2015 ou en 2016 et plus largement dans la dernière décennie de ce trouvé au cœur de scandale. Après celui, Médiator, et le dernier date la Dépakine, c’est désormais aux victimes de la thalidomide de demandé réparation, contre un médicament qui aura lui aussi provoqué de graves malformations et décès chez les nouveau-nés et qui pourtant reste encore fortement utilisé a ce jour. Des victimes dans toute l’Europe qui ont décidé de battre loin d’être satisfaite du mea culpa du fabricant le laboratoire allemand Grunenthal qui n’aura proposé aucune réparation financière.
Dans une résolution adoptée le 15 décembre 2016, les députés ont demandé à l'UE et ses États membres de veiller à ce que tous les citoyens concernés aient accès une indemnisation similaire.
Les Allemandes sont les plus concernées...
Si les Françaises n’ont étaient que très peu concernée, le médicament n'ayant obtenu un feu fer qu'en décembre 1961 qui sera remis en cause aussitôt. Une situation quasi identique pour un pays hors l’UE comme les États-Unis ou celui-ci ne fut pas autorisée ou le Portugal a moindre mesure, une situation qui ont bénéficié d’un contrôle pharmaceutique relativement efficace
Le thalidomide, commercialisé à la fin des années 1950 et au début des années 1960 comme médicament sûr pour traiter les nausées matinales, les maux de tête, la toux, les insomnies et les rhumes. Celui-ci provoquera alors un scandale sanitaire lorsqu’il fut prouvé que pris par des femmes enceintes il va alors provoquer la mort et des malformations chez des milliers de nouveau-nés dans de nombreux pays européens.
Contrairement par exemple a l’Allemagne qui sera même jusqu’à intervenir dans des procédures pénales dans les années 1970, empêchant ainsi d’établir véritablement les responsabilités du fabricant, auquel ce sont ajoute les députés de nombreuses interventions pour empêcher tous procédure en civil. Une situation qui à incité les députés dans cette résolution votée a main levée a demandé au « gouvernement fédéral allemand de permettre aux victimes d’accéder au fonds de santé spécial créé en Allemagne, au vu de la responsabilité particulière que porte le pays ».
La mise en place du protocole-cadre européen...
Des députés pressent les États membres et la Commission à coordonner leurs actions et mesures pour reconnaître les survivants du thalidomide et pour les dédommager. Les députés qui reconnaisse que exemple doit être pris sur celui du gouvernement fédéral allemand qui devrait permettre aux victimes d’accéder au fonds de santé spécial créé en Allemagne, au vu de la responsabilité particulière que porte le pays.
Le Parlement de Strasbourg que ce protocole destiné au survivant devra être applicable au Royaume-Uni, en Espagne, en Italie, en Suède et dans d'autres États membres et que celui-ci soit admis dans le cadre du système sur une base collective, à condition que leur statut en tant que personnes touchées par le thalidomide ait été accepté dans leur propre pays.
La Commission européenne devrait créer un protocole-cadre au niveau européen, au titre duquel tous les citoyens de l’UE touchés par le thalidomide recevraient des montants de compensation similaires. Elle devrait par ailleurs élaborer un programme européen d’aide et de soutien aux victimes et à leurs familles, expliquent les députés.
Des voix de plus en plus qui s’élève un peu partout en Europe tant directement par les victimes elles que par les associations ou encore quelques politiques, mais aussi des juristes qui réclame plus que jamais la création d’un fonds de garantie ouvert a tout les victimes a la suite de la prise d’un médicament ayant eu de graves répercussions sur sa santé.
Stéphane LAGOUTIERE
Source : Parlement européen
Publication : 20/12/2016