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Des policiers au palais de justice a Bruxelles (Archives)Selon une information transmise par le parquet à Bruxelles, celui-ci confirme la mise en examen par le juge Frédéric D. VISSCHER, de deux médecins pour assassinat dont l'un exercent la profession de chirurgien était le père. Une inculpation qui intervient six ans après le décès de la petite Lily alors âgée de 10 jours et lourdement handicapée. La mère du bébé ayant été également été inculpée d'assassinat, mais remise, et laissée en liberté.

Une affaire vieille de six ans

C'est au mois de juillet 2004, lorsque dix jours après la naissance de celle-ci, elle décède dans des circonstances suspectes. Une enquête est alors ouverte par le parquet, le papa lui-même médecin est interpellé, il fera l'objet d'une mise en garde à vue avec une perquisition de son domicile ainsi que son cabinet médical par la police. Après une autopsie sans constatations suspectes, la dépouille est rendue à la famille qui procédera à l'incinération du corps. Son collègue, le Dr Ph., sera également inculpé de faux et usage de faux pour avoir rédigé un faux acte de décès de la petite fille. Concernant le père chirurgien, aucune charge ne sera alors retenue contre lui, un non-lieu sera prononcé en septembre 2006. Il reprend alors son activité et connaît une très belle réussite.

Trahis par son collègue !

Suite à une dispute entre les deux hommes, autrefois amis, semble-t-il lié à une histoire d'argent. Selon nos informations en novembre 2010, un arbitrage défavorable a condamné le Dr Ph. à verser 600 000 € au Dr St suite à un différend relatif à la propriété d'une société pharmaceutique. À la faveur de cette querelle, la justice a recueilli des renseignements ignorés en 2004. Le second médecin Dr Ph. accusé à l'époque des faits, d'être le coauteur de l'assassinat à dénoncer le père de la petite Lily. Quant à la mère du bébé, celle-ci a également été interrogée, continue à nier les faits comme son mari.

Selon le Dr Ph. Celui-ci affirme que le père aurait tué sa fille en injectant un produit à l'enfant et que son père a ensuite étouffée. Ce dernier ajoutant que le Dr St. a filmé la mort du bébé, la mort de sa propre fille. Et c'est ce contexte qui pousse le Dr St. à crier au coup monté, à la vengeance. D'autant, rappelons-le, que le rapport d'autopsie négatif du légiste du parquet contredit l'acte criminel.

Une affaire où la vérité sera difficile à connaître, peut-être même est-il déjà trop tard ? Sur les mandats d'arrêt, il est en tout cas précisé que « si les faits devaient se révéler exacts, les inculpés ont prouvé un manque total de respect pour l'intégrité physique d'autrui » . Affaire à suivre...

La Rédaction

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