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Ouverture d’une sandwicherie gérée par des travailleurs déficients intellectuels

La Sandwicherie Max SaveurC’est une première en la matière. Ce projet lancé par l’Association Alged et l’Établissement et le service d’aide par le travail Hélène-Rivet de Lyon a permis à neuf personnes souffrant d’une déficience intellectuelle de trouver un emploi. Chez « Max Saveurs », à Lyon. Leurs tâches seront : prendre les commandes, préparer les plats et assurer le service ainsi que la vente des produits. Une initiative qui recu en avril dernier le soutien notamment de 150 000 € de la Fondation Caisse d'Epargne ainsi que par le Lyonnais Grégory Cuilleron, ancien candidat des émissions Un dîner presque parfait et Top Chef sur M6.

Préparer un repas, accueillir des clients ou encore tenir une caisse restent des choses compliquées pour une personne souffrant d’une déficience intellectuelle. Désormais grâce au projet lancé par l’Association Alged et l’Etablissement et le service d’aide par le travail Hélène-Rivet, neuf personnes atteintes d’un handicap mental, encadrés par deux moniteurs, vont gérer l’établissement « Max Saveurs », situé dans le 9e arrondissement de Lyon, 16 rue de la Claire, à proximité de la gare de Vaise.Il sera ouvert de 8h à 14h , 220 jours par an, un établissement inauguré il y a quelques jours.

Si l'initiative n'est plus désormais une premiere dans le monde de la restauration elle n'en reste pas moins tres encouragante par l'idée d'inclusion sociale et économique des personnes déficientes intellectuelle souvent délaissé dans le monde du travail ordinaire.

« C’est un beau projet pour nous de nous projeter dans le monde oridnaire. Grâce à la monitrice, nous avons pu apprendre à faire toutes sortes de sandwiches. Cela nous permet également de mieux gérer le stress et de travailler en rapidité. C’est une belle opportunité pour nous pour dépasser notre handicap », a expliqué Caroline CHARY, au micro de RCF radio.

Mettre une claque aux idées reçues

Depuis trois mois, une monitrice les forme afin qu’ils soient opérationnels pour l’ouverture du restaurant. « La principale difficulté est leur lenteur, a rappelé la monitrice, Véronique CHALAND, sur le site internet de Metronews. Il faut donc faire répéter les gestes de nombreuses fois afin qu'ils aillent plus vite. Au début, c'était un peu la pagaille, mais maintenant cela se passe super-bien. »

Bien évidemment, ils sont un peu stressés car ils n’ont pas l’habitude de faire face au public mais ont envie de prouver qu’ils sont compétents comme n’importe quelle autre personne. « On a hâte de commencer cette aventure. On a envie de prouver que les personnes handicapées peuvent y arriver aussi », a confié Philippe FONTAINE devant les caméras de France 3 Rhône-Alpes.

Pour que ce projet voit le jour l’Association Alge et l’Esat Hélène-RiIVET ont dû trouver des investisseurs pour cette belle cause. Grâce à un prêt de la Caisse des dépôts d’un montant de 320 000 €, des subventions s’élevant à 89 000 € et un autofinancement de 211 000 €, ils ont pu réunir les 620 000 € nécessaires pour ouvrir ce restaurant. C’est une première qui pourrait bien en appeler d’autres dans les mois et années à venir dans d’autres régions de France.

Romain BEAUVAIS

Sources : Groupe M6 / Association Alged 2015

 

Catégorie : EMPLOI
Publication : 05/05/2015
EmploiEntreprises Entreprise adaptéeHandicap intellectuelleGastronomie

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