Affaire Vincent LAMBERT le médecin annonce la reprise de l’arrêt des traitements sa mère se rend à Genève
Au lendemain de l’arrêt de la cour de cassation du 28 juin 2019 dont sa décision autorisé le médecin du CHU de Reims le Dr Vincent SANCHEZ a reprendre le procéssus celui à à annoncé avoir repris aujourd’hui l’arrêt des traitements appelant les familles et l’ensemble des ses proches à « la responsabilité de chacun ». Un arrêt auquel la mère de Vincent LAMBERT se refuse absolument et qui était hier et à Genève devant les Nations Unies pour défendre implorant celle-ci de convaincre la France a respecté ses engagements envers le Comité des droits des personnes handicapés (CDPH).
Vers la fin d’un drame familial ?...
Le Dr Vincent SANCHEZ chef du service des soins palliatif confirmant « que le cours de la procédure d’arrêt des traitements sera poursuivi à partir de ce jour » appelant les familles et l’ensemble des ses proches « a la responsabilité de chacun afin que l’accompagnement de Vincent LAMBERT soit le plus paisible, intime et personnel que possible » Une décision dont les parents qui avait engagé une bataille judiciaire a l’origine de près de 34 décisions de justice. Âgé aujourd’hui de 43 ans, Vincent LAMBERT à la suite accident de la route survenu en 2008, été devenu tétraplégique maintenu en vie par un système d’alimentation et d’hydratation artificiel. L’homme infirmier avait toujours affirmé selon ces proches ne pas souhaiter d'acharnement thérapeutique, un souhait qu’il n’avait jamais malheureusement indiqué par écrit. Un choix qu’avait toujours contesté soutenus par une sœur et un demi-frère, ces parents catholiques proche des mouvements intégristes.
Commencé à deux reprises, ce troisième arrêts devrait être cette fois aller jusqu’au bout. L’arrêt des traitement mise en œuvre par le Dr SANCHEZ consistant notamment à arrêter la nutrition et l'hydratation artificielles qui sont prodiguées à Vincent Lambert, tout en mettant en œuvre une « sédation profonde et continue » jusqu'à sa mort. Un décès qui devrait maintenant intervenir dans un délai 4 à 10 jours. Un homme, devenu malgré lui le symbole du débat sur la fin de vie en France. La Famille notamment Rachel et son neveu sont totalement reste dans le silence. Avocat de Rachel LAMBERT Me Francis FOSSIER ayant précisait que celle-ci « était totalement épuisait par cette bataille judiciaire et familiale ».
Viviane LAMBERT lance « un appel au secours » à l’ONU…
C’est une femme fatiguée qui s’est présenté devant les membres des instances de l’ONU à l’occasion de la 41e session des droits de l’homme adressant un « appel au secours » afin de protéger son fils affirmant que celui-ci sera « euthanasie par un médecin en raison de son handicap cérébrale ». Une intervention de moins trois minutes ou celle-ci n’aura eu de cesse répétée que « son fils n'était pas un légume et qu'il réagissait à ses sollicitations (...) Je l’ai vu pleuré le 19 mai à l’annonce de l’arrêt de ces soins ». Viviane LAMBERT affirme ne pas comprendre la France qui pourtant signé la convention internationale des personnes handicapées et la ratifié et qui aujourd’hui refuse d’obéir aux demandes de son comité. « Pourquoi ne pas nous entendre ? Vincent est un être humain, ce n'est pas un objet », a-t-elle expliqué. Le comité de l'ONU qui n'a toutefois aucun pouvoir de contrainte sur les États membres. Les avocats des parents qui avait menacé le 28 juin de porter plainte pour meurtre contre le Dr SANCHEZ s’il m’était a nouveau ces menaces a exécution.
Un recours devant le CDPH sans contrainte…
Reste que si effectivement le secrétariat du CDPH a estimé que la requête formulée par les parents remplissait tous les « critères préliminaires » de recevabilité, et l’a en conséquence enregistrée et communiquée au gouvernement français en vertu de l’article 56 du règlement du Comité. Le gouvernement a lui six mois pour répondre aux accusations formulées contre les décisions médicales et judiciaires françaises, tant sur la recevabilité que sur le fond de la requête. « Le débat est toujours le même », a déploré Me Jean PAILLOT défenseur des parents « A quoi cela sert-il de signer un traité avec le CDPH si c’est pour ne pas le respecter ensuite ? Surtout, à quoi cela sert de demander un avis au CDPH sur Vincent si on a déjà autorisé l’équipe soignante à le laisser mourir ? », s’est-il interrogé. Une réponse auquel le gouvernement devra répondre et qui dans le cas désormais probable du décès de Vincent LAMBERT la France ne risquant simplement de se voir adressé un constat de manquement de ses engagements.
Stéphane LAGOUTIERE
Sources : Nations Unies / CHU Reims 2019
Publication : 01/07/2019
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