l’AFDAIM-ADAPEI 11 signe une convention visant à la promotion le dépistage des cancers chez les personnes handicapées
Le 23 octobre dernier dans les locaux du siège de l’AFDAIM-ADAPEI 11 à Carcassonne l'association à signé une convention de partenariat a été signée entre Mireille ROBERT, Députée de l’Aude (LaREM), Jean-Marie GORIEU, Directeur Général de l’AFDAIM-ADAPEI 11 et Le Dr Antoine KHREICHE, Directeur Général du Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers en Occitanie. Avec l'objectif d'améliorer l'accès a la prévention des cancers aux personnes porteuses d’un handicap moteur, mental ou psychique, des hommes et femmes qui sont, elles aussi, confrontées au cancer. Comme la indiqué la député dans une question a lors de la séance a l'assemblée nationale destiné a la Secretaire d'Etat en charge des personnes handicapées.
Première cause de mortalité…
Le plan cancer a pour objectif, entre autres, de permettre l’accès au dépistage des cancers pour tous. Un dépistage contre le cancer en France, pour lequel il existe trois programmes nationaux, celui du cancer du sein avec Octobre Rose, le dépistage du cancer du côlon avec Mars Bleu enfin le dépistage du cancer du col de l’utérus mis en place fin 2019. Selon l’Institut national du cancer (INCa), on estime à 382 000 le nombre de nouveaux cas de cancer pour l'année 2018 en France métropolitaine, 204 600 chez l’homme et 177 400 chez la femme. Les cancers les plus fréquents chez l’homme sont les cancers de la prostate (48 427 nouveaux cas en 2013), puis ceux du poumon (32 500 cas) et du côlon-rectum (24 000 cas). Chez la femme, le cancer du sein est le plus fréquent (59 000 cas), suivi du côlon-rectum (21 000 cas) et du poumon (17 000 cas). Pour en savoir plus sur les chiffres du cancer en France rendez-vous sur cette page dédié.
Améliorer la prévention…
Chaque année plusieurs milliers de personnes en situation de handicap sont touché par des maladies notamment par des cancer. Des personnes dont bon nombre d’entre elle aurait put être éviter. Objectif de cette convention, faire faire baisser la mortalité due au cancer en favorisant des diagnostics précoces. Une question particulièrement essentielle chez ceux atteint par un handicap mental et psychique. Des personnes particulièrement concerné comme l’ont montré une étude réalisé par Laurence COUËPEL et publié en 2011 sur le dépistage du cancer chez les personnes handicapées : pratiques et difficultés spécifiques en établissement médico-social. Si cette étude date de près de dix ans elle reste toujours relativement exacte dans les situations que connaisse ces personnes pour l’accès a la prévention mais aussi aux soins. « Le dépistage précoce est primordial pour lutter contre le cancer et la France doit faire de nombreux efforts dans ce domaine-là » rappelle le Dr Antoine KHREICHE,
Dépistage des cancers pour tous…
Cette convention ce fixe comme objectif général d’améliorer l’accès aux dépistages organisés des cancers chez les personnes en situation de handicap intellectuel accompagnées dans les établissements et services de l’AFDAIM-ADAPEI 11. Notamment en permettant par cette collaboration, de formé le personnel de l’association, les médecins sensibilisés et des outils de communication adaptés mis à disposition.
Une nécessité comme la rappeler la députée de l’Aude Mireille ROBERT ce mardi à l’Assemblée nationale lors des questions au gouvernement à la secrétaire d’Etat en charge des personnes en situation de handicap. La député qui a incité sur la nécessité de « rendre le dépistage plus inclusif, en sensibilisant les professionnels de soins aux spécificités des personnes mais aussi en coordonnant les différents intervenants des secteurs sanitaire et médico-social ». Rappelant la publication du rapport de Philippe DENORMANDIE, en 2019, intitulé les personnes en situation de handicap, « Ne pas avoir à choisir entre être accompagné et être soigné ».
La secrétaire d’Etat Sophie CLUZEL ayant répondu comme a son habitude et celle de son gouvernent confirmant que la « prévention et actions de dépistage sont les maîtres mots : elles sont particulièrement importantes, et c’est grâce à la coopération territoriale avec les ARS, les associations gestionnaires du secteur médico-social et les centres médicaux » et avec beaucoup de promesse qui n’ont peut de chance d’être tenue. Mais concluant qu’il était été effectivement « vraiment urgent d’assurer aux personnes en situation de handicap, comme à tout un chacun, l’accès à la prévention. Comprendre comment se soigner et accompagner sont les maîtres mots, et nous allons vers des mesures concrètes, qui permettront de proposer un panier de soins à la hauteur des besoins des personnes en situation de handicap ».
Stéphane LAGOUTIÉRE
Publication : 27/10/2020