C’est une des obligations à laquelle tous les Français doivent répondre et cela quelles que soient leurs situations. Si pour certains peuvent s’avérer peu compliquées notamment par l’absence de revenus, restent que les subtilités du droit fiscal nous obligent à certaines prudences notamment par les particularités liées au handicap. Une aide à laquelle ces experts seront là pour vous aider et répondre à vos questions du 17 au 25 mai prochain. Une année stratégique alors qu’à compté du 1er janvier 2019 commencera le prélèvement a la source.
À l’issue d’un cycle d’auditions de près de 10 mois, M. Philippe MOUILLER, rapporteur du groupe de travail sénatorial sur le financement de l’accompagnement du handicap, a présenté à la commission des affaires sociales du Sénat les conclusions de son rapport en présence de la Secrétaire d’État Sophie CLUZEL. Structures médico-sociales, assistance à domicile ou aides à l'achat de fauteuils, le rapport pointant du doigt a la fois la rigidité de l’offre actuelle et formulant une quarantaine de propositions afin de mieux répondre aux orientations nécessaires pour la mise en œuvre d’une société plus inclusive.
A la suite du vote de la loi 2019-222 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice, les associations comme l’UNAFAM, FNPYS ou Argos 2001 ont dans un communiqué commun dénoncé la disparition programmé par les articles 102 et 109 des magistrats siégeant dans les Commissions Départementales des Soins Psychiatriques (CDSP). Une décision jugée comme « un coup porté à la démocratie sanitaire ! » et pour lequel les associations de patients et leurs familles s’insurgent contre cette modification qui met selon elles « en péril le droit à l’impartialité des patients en soins sans consentement ».
Une étude de la DREES publié aujourd’hui souligne l'importance des prescripteurs hospitaliers dans la diffusion des médicaments biosimilaires. Quel est leur rôle dans la pénétration sur le marché de ville pour permettre à l'Assurance maladie de dégager plus d'économies ? Des économies dont son dernier rapport « Charges & Produits » publié en juillet dernier souhaite atteindre plus de 2 Mds€ d’économie en 2020 destinée à améliorer la qualité de soins et mieux maîtriser l’évolution des dépenses de santé parmi celle-ci 43 % proviendront des médicaments et des dispositifs médicaux.
Comme c’est le cas chaque année la revalorisation, en fonction de l'inflation, des minima sociaux (RSA, prime d'activité, allocations familiales…), et donc de l'Allocation adulte handicapé (AAH). Une revalorisation pour faire face à ladite inflation dont le montant montant aujourd’hui et de 971,37 €. Mais quand sera-t-il pour les pensions d’invalidité. Un montant variable puisque calculer en fonction des dix meilleures années. Feront-il partie également des bénéficiaires ? Cela ne semble pas encore certains.
Elle demeure une politique essentielle aux yeux des français. Une vision et un droit que la crise des gilets jaune avait aussi mise en avant. Une enquête publiée par la DREES(1) vient confirmer un sentiment ressenti en 2015 par deux chercheuses du Crédoc pour lequel la politique familiale devait servir en priorité a lutté contre la pauvreté et non la natalité. Selon la DREES, 48 % des personnes interrogées jugent que ce sont les familles les plus modestes qu’il faut aider en priorité et les familles concernés par le handicap sont évidemment prise en compte. Des dépenses qui en 2017, représentent un quart des dépenses publiques du risque famille soit 12,6 Mds.
Les mesures prises pour éteindre le mouvement des « gilets jaunes » ont précipité la Sécurité sociale dans le déficit, regrette l'économiste Frédéric BIZARD. C'est une lourde responsabilité pour l'État, qui déprécie de fait la qualité de la protection sociale des classes moyennes, comme c'est le cas pour les pensions, la santé et la politique familiale. Faire parler un budget est une mission périlleuse. En 2016 et en 2018, deux gouvernements différents annonçaient prématurément un moment historique pour l'année suivante avec une Sécu à l'équilibre. Cette communication politique d'affichage cache pourtant l'essentiel : l'évolution du modèle social et la pertinence des choix budgétaires sur la qualité de vie des citoyens.
Après la saisie et la plainte déposée par le collectif UrgenceHandicap contre l’État devant l’Europe pour violation des droits des personnes handicapées. Trois associations appartenant à ce collectif, APF France Handicap, l’UNAPEI et la Fédération des aveugles de France ont engagé un recours contre un arrêté publié en avril qui limite les aides apportées à ces entreprises qui emploient des personnes handicapées. Les associations qui avaient déjà dénoncé, fin 2017, l’annonce de la réduction de leurs financements poursuivent leur mobilisation contre cet arrêté, publié en avril, susceptible selon elle de « fragiliser plus de 40% des entreprises adaptées ». La loi de finances 2018 a réduit leurs financements à hauteur de 8M€.