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Une politique accessibilité d’ensemble : la ville de Chalon conduit cet objectif : « Mais 2015 est trop près »

Ici c'est le panneau de stationnement Handicapé qui réduit trop la largeur du trottoir un comble. Une situation prise en 2008 et reste parfois difficile mais qui s'améliore.Le simple bilan de la situation actuelle reflète sur les ERP à lui seule les difficultés que traverse cette ville de 45 000 habitants et qui exprime l'image à elle seule d'une situation nationale. Une ville qui malgré une politique volontariste et qui lui avait valu cette politique volontariste lui a valu, en 1996, le Prix départemental d'accessibilité décerné par l'APF ne sera pas prête pour 2015. Avec 155 établissements recevant du public diagnostiqué par un cabinet trente-neuf n'affichent pas le taux global d'accessibilité, onze ont un taux supérieur à 80 %, 8 ont un taux inférieur ou égal à 50 % et 97 ont un taux entre 50 et 80 %, mais ne respectent pas « la continuité dans la chaîne de déplacement ».

Une situation pour lequel Martine COURBON, adjointe chargée des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, qui reconnaît que l'objectif est bien évidemment l'autonomie. Une « personne handicapée ou à mobilité réduite et ce quelque soit sa déficience d'arriver par les transports en commun ou autres, de circuler et d'accéder librement en ville » précise l'élue.

« Une politique d'ensemble »

Une précision qui impacte le constat : « On ne peut pas se borner aux seuls accès aux EPR. Il nous a fallu réaliser également un diagnostic de voirie, mais aussi d'habitat, des transports, du service handicap pour avoir un tableau complet des points noirs ou des atouts afin de dresser un plan d'action cohérent », ajoute-t-elle. Un élément que la responsable du service handicap de la Ville de Chalon, Élodie VENDRAMINI, vient soutenir en apportant des données techniques « La mise en conformité à l'usage de la personne handicapée est très complexe, car il faut tout adapter pour tous les handicaps », indique la jeune responsable qui souligne « que si la loi du 11 février 2005 est très contraignante, elle reste la bible, l'objectif à atteindre et fixe parfaitement le cadre d'action ».

Des associations qui peut avant il vrai avait réalisé avec une démonstrations de la vie quotidienne quand ont est en situation de handicap n'est pas facile et les déplacements difficiles. Ainsi en 2008, l'Association des Paralysés de France avait mené à Chalon une opération coup de poing : en présence des médias elle avait montré les difficultés de circulation dans Chalon en montrant concrètement les difficultés rencontrées. Une opération médiatique qui n'avait pas été très bien ressenti par les élus. Mais qui a permis en quatre ans de faire évoluer les choses et les comportements des élus.

Une date irréaliste : beaucoup trop proche

parcours en fauteuil des élus et notamment en premier plan Martine COURBONPour l'adjointe s'il n'est pas question de remettre sur le fond l'approche de l'accessibilité et de sa mise, Martine COURBON est formelle la ville comme l'ensemble des communes françaises « En 2015, tous les établissements recevant du public ne seront pas accessibles, car le calendrier est trop serré et les investissements trop conséquents », et d'ajouter que le soutien de la commission extra-municipale pour l'accessibilité a sut fournir selon elle « un travail de qualité » mise en oeuvre grâce au soutien des associations « Qui nous permis de mettre en place des priorités entre aujourd'hui et 2015, sans cibler un type d'infrastructure ou un secteur particulier ».

Un investissement important pour cette ville moyenne pour lequel les travaux d'accessibilité (stationnements, abaissements de trottoirs, etc.) ont représenté un montant de 35 238 €. Auquel s'est ajouté un investissement de 525 000 prises en charge par la communauté d'agglomération du Grand Chalon. Un investissement faible, mais qui reste néanmoins plus important que la préfecture qui ne compte que 35 000 habitants arrivant en 18e position sur le dernier baromètre d'accessibilité de l'APF qui lui ne prend en compte que le handicap moteur.

Alors on est loin des objectifs de 2015, mais il faut bien commencer certes, mais un travail qui aurait pu comme toutes les communes être mise en œuvre des le vote de la loi. Une vision contestée par l'adjointe, pour qui « La ville de Chalon et très en avance sur la démarche globale. Il y a peut-être d'autres villes aussi avancées (...) Alors, certes, nous ne sommes pas en mesure de tout faire maintenant pour demain, mais avec les différentes associations, nous parvenons à identifier les priorités pour avancer », confie l'élue qui ajoute : « Nous aimerions pouvoir tout changer d'un seul coup, mais ce n'est malheureusement pas possible. ».

La Rédaction

Catégorie : COLLECTIVITÉ TERRITORIALE
Publication : 02/11/2012

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