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L’Assemblée nationale donne un coup de pouce limité à l'emploi à domicile

Emploi a domicileAu lendemain de la journée nationale des aidants, les députés ont semble-t-il voulu confirmer l’importance de secteur qui concerne 3,6 millions de particuliers employeurs et 1,6 million de salariés, pour la première fois connait une baisse depuis trois ans. Un coup pouce limité réduisant au seul garde d’enfant l’amendement voté le 14 octobre dernier par le député socialiste de la Haute-Garonne Gérard BAPT.

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Leve toi et marche ! Tel et l’exploit réussit par le le Dr Pawel TABAKOW sur un homme paralysée

Darek FIDYKA Polonais paralyseeSi ont peut effectivement parler d’exploit 10 ans après une première opération similaire sur une femme américaine avait elle était un échec. Ceux-ci prouvent que la science évolue, reste que la prudence reste de mise et rien ne permet de croire en généralisation de ce type d’opération. Une opération néanmoins considérée par l’équipe britannique comme plus importante "que le premier pas de l'homme sur la Lune".

L’homme opéré est un pompier polonais âgé aujourd’hui de 40 ans, Darek FIDYKA, et selon la revue scientifique le premier homme a se rétablir d'une déchirure totale des nerfs de la colonne vertébrale. Opéré il y a deux ans en Pologne, par une équipe de médecins dirigée par le Dr Pawel Tabakow, de l'université de Wrocław, qui a travaillé 12 ans sur le traitement.

M. FIDYKA peut désormais marcher avec un déambulateur. Il a pu reprendre une vie presque normale, conduire une voiture, quatre ans après avoir été violemment agressé à l'arme blanche par l'ex-mari de sa compagne.

"Quand ça commence à revenir, vous vous sentez revivre, comme si c'était une nouvelle naissance. C'est une sensation incroyable, difficile à décrire", a-t-il déclaré BBC. Des images qui montrent l’homme traversant un pont avec un déambulateur, « Je savais que ça serait difficile, et long, mais je n'ai jamais voulu accepter l'idée de passer le restant de mes jours dans un fauteuil roulant » ajoute le patient.

Une liaison reconstruite !

Une opération qui a consisté à relier le système nerveux de la moelle épinière au cerveau. Concrètement, les médecins ont transplanté des cellules nerveuses de son nez afin de limiter les rejets lors de la transplantation, dites cellules olfactives engainantes (OEC pour Olfactory Ensheating Cells, en anglais), sur la colonne vertébrale. Ils ont alors pratiqué pas moins de cent micro-injections à l'endroit où la moelle avait été sectionnée. Là, ces cellules ont aidé les fibres nerveuses endommagées à se reconstituer, ce qui paraissait jusqu'à présent impossible.

Une technique, découverte par l'UCL, qui avait donné des résultats probants en laboratoire, mais n'avait encore jamais été expérimentée avec succès chez l'homme.

Une expérience qu’il conviendra de confirmer !

Certes riche de promesses, cette intervention chirurgicale doit toutefois être considérée avec prudence, ont estimé plusieurs experts médicaux. « Bien que son résultat soit en effet révolutionnaire, ce traitement n'a pour l'instant eu d'effet que sur un seul patient », a souligné le Dr Dusko Ilic, du King's College de Londres.

« Seul un véritable essai (clinique) permettra de montrer que c'est bien (ce traitement) qui a refait fonctionner la moelle épinière », a lui déclaré de son côté Alain PRIVAT, un chercheur de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM).Le Pr. Geoffrey RAISMAN

Ainsi comme l’indique le Pr RAISMAN, de l'Institut de neurologie de l'University College de Londres (UCL), « Le patient est désormais capable de faire bouger ses hanches et, sur le côté gauche, il bénéficie d'un rétablissement considérable des muscles de la jambe ».

Des premiers résultats qui ne sont apparus que trois mois après l'opération, financée par la Nicholls Spinal Injury Foundation (NSIF) et la Fondation britannique sur les cellules souches. Six mois après l’opération le patient était capable de marcher avec l'aide de barres parallèles.

« Nous pensons que cette procédure est une découverte capitale qui, si elle est développée, apportera un changement historique pour les personnes souffrant de blessures à la colonne vertébrale », a commenté le Pr RAISMAN.

Le patron de la clinique de neurochirurgie de l'hôpital de Wroclaw, le professeur Wlodzimierz JAMUNDOWICZ, s'est réjoui lui des perspectives « optimistes » qu'ouvre ce cas et a indiqué que la nouvelle méthode serait maintenant appliquée à d'autres patients.

Avant de précisé, « Mais c'est seulement le début d'un parcours long et difficile, il faudra prouver que cette thérapie aura des effets chez d'autres patients souffrant d'une lésion comparable de la colonne vertébrale", a-t-il mis en garde.

L'équipe envisage de soigner dix autres patients en Pologne et au Royaume-Uni dans les années à venir, si elle reçoit les fonds nécessaires. Cette première expérience devra en effet être renouvelée pour prouver que la régénération de la moelle épinière est définitivement possible.

La Rédaction

Mutuels plus de concurrence pour faire baisser les prix ? l'ADPM demande le retrait du décret sur l'ACS

Logo Association des petites mutuelleAnnoncé par François HOLLANDE, en octobre 2012 lors du congrès de la mutualité, puis dévoilé en juin 2014 lors de la réforme des complémentaires santé (ACS). Dans une lettre ouverte au Chef de l’État, les petites et moyennes mutuelles (ADPM) estiment que sous le prétexte de baisser les prix, le gouvernement souhaite en réalité déporter les bénéficiaires de l'ACS vers quelques grands groupes. Pour rappel, l'ACS est versée sous conditions de ressources sous la forme d'un chèque dont le montant varie avec l'âge du bénéficiaire, en contrepartie d'une souscription à un complémentaire santé.

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Accessibilité numérique : bonne ou mauvaise nouvelle ?

Accessibilite internetDans cet article, j’aimerais aborder un sujet qui est encore aujourd’hui largement ignoré et trop souvent entouré d’idées préconçues : l’accessibilité du web. Bien que reconnue comme un noble concept, l'accessibilité est bien souvent perçue comme une perte de temps et d’argent.

En cause, l’idée d’une mise en place complexe et contraignante qui ne servirait qu’à une minorité. La plupart des éditeurs de site web ne s’y intéressent alors que sous la contrainte, notamment lors de développements de sites d’administrations publiques.

En me penchant sur le sujet, il m’a paru au fur et à mesure évident, que cette pratique épineuse, recèle une véritable richesse autant humaine que stratégique.

Aujourd’hui, notre société s’approprie les outils numériques qui l’entourent, afin de l’adapter à ses besoins. Cependant, cette appropriation reste encore inaccessible à une grande partie de la population : plus d’un milliard de personnes dans le monde vivant avec un handicap, dont 20,8 millions en France. Des personnes qui attendent que le numérique fasse office de véritable tremplin dans leur vie.

L’erreur trop souvent commise est de penser que le handicap se restreint aux personnes en fauteuil roulant ou recourant au braille pour lire. L’accessibilité s’adresse pourtant à toutes personnes ayant des problèmes d’ordre : visuels (ex : daltonisme, malvoyance, cécité), auditifs (ex : surdité), cognitifs et sensoriels (ex : trouble de concentration, trouble de lecture) ou encore physiques (ex : difficulté de mouvement).

En fait, l’objectif de l’accessibilité est bien de : « Mettre le Web et ses services à la disposition de tous les individus, quel que soit leur matériel ou logiciel, leur infrastructure réseau, leur langue maternelle, leur culture, leur organisation géographique ou leurs aptitudes physiques ou mentales » Tim Berners-Lee, Directeur du W3C.

Des référentiels nationaux exigeant pour une accessibilité améliorée

Cette citation connue est de Tim Berners-Lee, directeur du World Wide Web Consortium (W3C, considéré comme “l’autorité des standards du Web”) qui a créé en 1997 la WAI (Web Accessibility Initiative). La WAI a émis 61 recommandations permettant de rendre le web accessible, notamment aux « technologies d’assistance » utilisées par les personnes handicapées.

Malheureusement, un récent état des lieux a démontré que seulement 5 % des sites sont accessibles. Les éditeurs sont-ils rebutés par l’investissement supplémentaire qu’ils doivent investir afin que leurs sites soient considérés comme accessibles face aux critères établis par les référentiels nationaux ?

Les référentiels nationaux ont été créés sur la base des 61 recommandations de la WAI. Ils listent les tests à réaliser sur les pages web et les critères de succès pour valider leur accessibilité. Ils sont utilisés pour auditer un site, mesurer son niveau d’accessibilité, corriger un site non accessible ou pour déployer les bonnes pratiques dès le début d’un projet.

En France, deux référentiels sont utilisés

Le premier et le référentiel Accessiweb, créé par l’association Braillenet, proposant une labellisation sur trois niveaux (bronze, argent et or).

Le second étant, le RGAA (Référentiel Général d’Accessibilité pour les Administrations) qui fonctionne lui aussi sur trois niveaux (simple A, double A et triple A).

La France, comme l’Europe, recommande le niveau « argent » ou double A pour la labellisation des sites. Cependant entre chaque niveau, la différence d’investissement est considérable : si avoir un site de niveau A est réalisable facilement pour de nombreux sites, il en est tout autre pour des sites de niveau AAA.

Pour pouvoir atteindre un niveau d’accessibilité élevé, certaines spécifications contraignent l’éditeur à concevoir son site en amont. Parmi les plus contraignantes, on peut compter notamment sur la présence d’une page d’aide accessible sur toutes les pages et donnant à l’utilisateur des informations pratiques liées à sa navigation sur le site : compatibilité des navigateurs, fonctionnalités, moyens de navigations, informations sur les médias disponibles et sur l’accessibilité en général.

Pour l'intégration d’une vidéo sur un site web, par exemple : un site de niveau A devra avoir un lecteur vidéo accessible, des sous-titres et un transcript. Tandis qu’un site de niveau AA devra renchérir avec une audiodescription et une transcription en langue des signes, pour un niveau AAA.

Ces contraintes ne sont-elles pas que des bonnes pratiques ?

Face à ces contraintes, nombreux éditeurs de site ont tendance à oublier les bénéfices considérables qu’ils peuvent tirer, en se pliant aux règles d’accessibilité. En se penchant sur ces nombreuses spécifications, on peut ainsi se rendre compte qu’elles contribuent aussi (et en toute logique) à faciliter la navigation des internautes, leur compréhension et la lisibilité du contenu. Ces spécifications sont ainsi autant de bonnes pratiques d’accessibilité que d’ergonomie. À terme, cela favorisera la satisfaction de vos utilisateurs lors de leur navigation.

Parmi elles, on trouve notamment par exemple : la préconisation d’un contraste de luminosité suffisant (4.5:1 pour un site AA et 7:1 pour un site AAA), afin que la plupart des personnes puissent bien distinguer les différents contenus du site et ainsi faciliter leur lecture. 

Des préconisations liées aux contenus textuels pour faciliter l’utilisation de tous les lecteurs d’écrans : il faut notamment éviter les accents sur les lettres capitales, éviter de justifier les textes ainsi que la création de texte sous forme d’image.

Mais aussi, par exemple, des spécifications sur les animations visuelles et sonores se lançant automatiquement au démarrage et qui ne doivent pas excéder 3 secondes afin de ne pas perturber l’écoute d’un lecteur d’écran ou tout simplement d’irriter les internautes.

N’oublions pas qu’un utilisateur satisfait est un utilisateur qui sera susceptible de revenir et qui permettra ainsi d’éviter un taux de rebonds trop spectaculaire.

De plus, Google favorise aujourd’hui, l’indexation des sites accessibles, ce qui améliore donc nettement le référencement (SEO). C’est une des raisons principales pour lesquelles, il est impératif que chaque page d’un site soit pensée afin de faciliter la navigation des robots d’indexation.

Non contente d’améliorer notre ergonomie, en y regardant de plus près, on peut se rendre compte que ces spécifications sont aussi étroitement liées avec l’optimisation de du référencement naturel. Par exemple, si l’ajout d’un h1 sur chaque page est une spécificité d'accessibilité, le référencement naturel lui commence par l’ajout récurrent de mots clés par page, notamment dans les balises <title> et <h1>, <h2>, >h3>, <h4>. On notera également l’ajout d’un sitemap et d’un fil d’Ariane par exemple.

Ainsi, profiter du protocole d’accessibilité est un bon moyen d’augmenter la rentabilité du processus : rendre votre site le plus accessible possible améliorera ainsi votre ergonomie, et par là même votre référencement, ce qui influencera fortement votre audience.

Un marché potentiel à ne surtout pas négliger

En termes d’audience et de trafic, les enjeux de l’accessibilité sont largement sous-estimés… Quel est l’intérêt, en effet, de refuser délibérément l’accessibilité de votre site à 1 milliard de personnes dans le monde dont 20,8 millions en France ? 

Il est dommage que les acteurs du web, semblent avoir omis l’évolution de notre société et de son économie dans les années à venir. En effet, des études montrent que les séniors représentent le segment de consommateurs qui croît le plus en nombre avec une prévision de 2 milliards de séniors pour 2050. Ils deviendront même le premier groupe de consommateurs avec un pouvoir d’achat doublé d’ici 2020.

Et plus important encore, ce sont les seniors de plus de 80 ans, qui seront en tête de ce segment avec 4 % de croissance par an. Étonnement, ce sont aussi des consommateurs importants d’internet et 20 % d’entre eux l’utilise pour acheter en ligne (un chiffre qui ne va aller qu’en augmentant) avec l’avantage de pouvoir se faire livrer à domicile.

On sait que cette cible connaît aussi de grosse perte de faculté auditive, visuelle (80 % d’entre eux portent des lunettes) et rencontre fréquemment des difficultés en terme de mobilité. Avec 5 % seulement des sites accessibles, les acteurs semblent négliger véritablement cette frange de consommateurs.

Alors, l’accessibilité, un investissement bien pensé ?

Comme nous l’avons vu, rendre un site accessible demande des efforts certains et une bonne dose de sérieux lors de sa réalisation, à la fois en matière d’ergonomie et de développement. Cependant, outre les enjeux humains, l'accessibilité n’est rien d’autre qu’un prétexte pour respecter les bonnes pratiques du web. Ces bonnes pratiques permettront d’une part d’obtenir un site intuitif et bien référencé.

Et d’autre part, d’adresser un nouveau segment de consommateur qui est en voie de devenir le segment le plus attractif en Europe. Que demander de plus ?

Ecrit par Célia LIGNON
Graphiste & UX designer

Marisol présente son plan d’économie pour le budget pour la sécurité sociale entre famille et hopitaux

Marisol TOURAINE arrivant au conseil des ministreVivement critiqué pour ses coupes dans les prestations familiales, le projet de budget de la Sécurité sociale présenté hier en conseil des ministres veut réduire de 2 Md€ le déficit en 2015, grâce aussi à des économies sur les médicaments et les actes jugés inutiles. La ministre qui déclaré que après une accélération en 2010, où le « trou » s'était creusé à 23,9 Md€, le déficit a diminué chaque année. Mais la dynamique a semble marqué le pas en 2014 avec une réduction du déficit devrait être de 800 M€ et de 11,7 Md€ pour le régime général.

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La MDPH de Paris annonce étendre ses horaires d’accueil pour un service public plus efficace

Facade exterieur de la MDPH de Paris

Afin d’améliorer la qualité et l’efficacité du service public aux usagers, la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de Paris a mis en place, depuis le 1er octobre, des horaires d’accueil physique et téléphonique harmonisés et élargis.

Les accueils physiques et téléphoniques se feront désormais en continu du lundi au vendredi de 9 h à 16 h. Ainsi l’accueil téléphonique devient ouvert sans interruption tout au long de la journée et l’accueil physique est étendu à la journée du vendredi.

Ce réaménagement d’horaires a pour objectif selon la ville de permettre d’assurer un service public plus lisible pour les usagers et en adéquation avec leur mode de vie, en particulier celui des actifs.

En effet, il ressort de plusieurs études que les usagers privilégient le lundi ou le vendredi pour se rendre dans leur service public. L’analyse des appels entrants fait par ailleurs apparaître un nombre important sur la pause méridienne. Deux créneaux d’accueil qui leur sont désormais ouverts.

L’extension des horaires est également un premier pas vers la réduction des délais de réponses aux usagers en entrainant pour les agents une répartition plus homogène des demandes et en étendant leur disponibilité sans modifier leur temps de travail.

La MDPH de Paris a également un nouveau numéro de téléphone : le 01.53.32.39.39. Elle est aussi joignable par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Thierry MANDON confirme la mise en place prochaine d’un identifiant unique pour les services publics en ligne

Site Mon service public perspective

Engagé dans le cadre du projet « France Connect, le secrétaire d’État à la réforme de l’État lors d’une visite le 2 octobre dernier a la Direction de l’information légale et administrative a confirmé la mise en place prochaine d’un identifiant unique destiné a harmonisé et faciliter l’accès aux services publics en ligne au Français.

Une initiative néanmoins très intéressante dans le cadre de la simplification administrative, les administrés réalisant de plus en plus de démarche en ligne quand cela et possible, pour preuve avec le compte Ameli pour l’assurance maladie, de la caisse d’allocations familiales (CAF) et celle de la déclaration et du paiement des impôts sur Internet ou encore demande d’acte d’état civil sur le Web…

Le ministre qui lors de ce a précisé les contours de ce projet soulignant la coopération fructueuse entre l’Administration et le secteur privé, évoquant « un nouveau type de partenariat public-privé, plus transversal, qui n’enlève rien à la puissance publique et, au contraire, accélère et sophistique ses réponses ».

« France Connect », qui prend place au sein d’un vaste chantier de « transformation numérique de l’État » lancé en septembre, « est un projet emblématique de cette transformation silencieuse, mais profonde du rapport entre l’État et le citoyen, permise par le numérique ». Et d’assurer que le premier ministre, Manuel VALLS, auquel son secrétariat d’État est rattaché, suivait ces dossiers de façon très attentive.

Premier test pour 2015

L’architecture technique du projet doit être terminée pour la fin de l’année et les premières expérimentations débutées en 2015. L’Administration compte ensuite profiter du paiement des impôts en ligne en 2016 pour inciter le maximum d’internautes à se doter d’un identifiant « France Connect ».

L’identité « France Connect » servira ensuite non seulement de « clé » pour accéder à l’ensemble des services publics en ligne, mais simplifiera aussi l’échange d’informations entre administrations. La difficulté sera alors d’assurer la sécurité du système et la confidentialité des données. “Nous avons déjà eu une réunion avec la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés), et nous serons en relation avec elle tout au long du développement pour veiller à une circulation des données contrôlée et sécurisée”, assure Jacques MARZIN, résponsable de l’informatique de l’État, le Disic,

De fait, le défi étant de concilier l’harmonisation et l’efficacité des services publics en ligne avec le respect de la confidentialité des données personnelles détenues par chaque administration.

Mais il faudra être patient pour voir fleurir les premiers onglets “France Connect” sur les portails des services publics en ligne.“Mettre en place des services numériques simples est toujours très compliqué, du fait de la complexité des administrations”, a indiqué, Jacques MARZIN.

Les collectivités partenaires du projet…

Un projet qui se voit prolonger également au sein des collectivités locales territoriales, avec la tenue régulière d’échange avec le secrétariat général à la modernisation de l’action publique où les collectivités locales et autres établissements publics intéressés participent aux réflexions sur le projet France Connect et les difficultés technico-juridiques qu’il peut rencontrer. « Nous leur avons fait la promesse d’un service très facile à intégrer et nous voulons les associer pleinement à sa construction », explique Thomas MENANT, chef de projet “Solutions numériques” du SGMAP. Selon ce dernier les collectivités qui seront intéressées, recevront un kit de démarrage pour intégrer la fonction à leur site Internet.

La Rédaction