Archipel Aide et soins à domicile « encore trop souvent déficitaire » ainsi qu’une mauvaise gestion des ressources humaine
La cour des comptes régionale de Bretagne qui vient de publier aujourd’hui son rapport quand a la gestion de l’association Archipel Aide et soins à domicile situé à Brest dans le Finistère depuis sa création en 1957. Une association ayant pour mise en œuvre de services sociaux et médico-sociaux reposant sur la fourniture de prestations d’aides, d’accompagnement et de soins infirmiers à domicile aux personnes âgées et handicapées. Une gestion dont la cour régionale dont celle-ci juge comme critique aux vues de ces nombreux comptes déficitaire et une mauvaise gestion des ressources humaine.
« Encore trop souvent déficitaire »….
A la fin de l’année 2016, l’association comptait 509 agents, soit 391 équivalents temps plein (ETP). Ses principaux financeurs sont le conseil départemental du Finistère, l’agence régionale de santé (ARS), la caisse d’allocations familiales (CAF), l’assurance maladie, et les usagers eux-mêmes. Une association qui a pour objet la mise en œuvre de services sociaux et médico-sociaux reposant sur la fourniture de prestations d’aides, d’accompagnement et de soins infirmiers à domicile aux personnes âgées et handicapées. Assurant également un accompagnement des familles, notamment par la prise en charge éducative des enfants et des adolescents.
L’activité du pôle « personnes âgées et handicapées » est fortement marquée par la prise en charge de la grande dépendance, qui représente la part la plus importante des heures d’accompagnement et d’aide réalisées par le service. Pourtant, malgré le coût horaire d’intervention traditionnellement plus élevé pour ces personnes, l’association Archipel parvient à maîtriser ses coûts d’intervention.
Si la cour des comptes de Bretagne note « une situation en voie d’amélioration » elle précise notamment que l’association reste « régulièrement déficitaire sur la période contrôlée, en partie en raison de dépenses de fonctionnement dont le département du Finistère, agissant en qualité d’autorité de tarification, a refusé la prise en charge ». Une situation qui impose selon la cour solution pérenne autre qu’une augmentation des tarifs et ceux tant par « l’association que par le département, et un plan stratégique doit être élaboré de même qu’un contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens, négocié avec le département ». Une solution qui devrait permettre de rétablir la situation de la trésorerie, préoccupante, une réorganisation de la facturation et du recouvrement des créances est également nécessaire.
Une meilleure gestion des ressources humaines…
L’association qui a initié une démarche d’optimisation de la gestion de ses ressources humaines afin d’atteindre les objectifs fixés en la matière par le département du Finistère, mais l’effort de maîtrise des coûts de personnel demandé, compte tenu de la typologie des agents, concerne des salariés âgés à la rémunération modeste. Les aides à domicile travaillent presque exclusivement à temps partiel : 43 % effectuent entre 17 et 27 heures hebdomadaires et 29 % réalisent entre 29 et 34 heures.
La cour des comptes qui met en avant que si le nombre d’arrêts de travail diminue graduellement depuis 2015, les licenciements « pour cause d’inaptitude professionnelle augmentent en revanche régulièrement ». Les recommandations de la médecine du travail montrent que, globalement, l’état de santé des salariés est aujourd’hui très problématique, avec pour conséquence un éventail réduit de perspectives de reclassement pour les personnels concernés. Les effectifs d’aide à domicile ont diminué de 9 % depuis 2012 et le nombre de contrats à durée déterminée, conclus pour remplacer des salariés absents, est passé de 37 en moyenne à 7 en 2016.
Plusieurs recommandation…
La cour régionale qui a émis notamment près de huit recommandations a l’association. Ont peut noter notamment, la généralisation de l’usage de la télégestion. La mise en œuvre de négociation d’un contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens ou encre faire figurer dans les bilans sociaux les informations relatives au temps de travail, aux absences et aux rémunérations. Mais aussi la constitution d’un fond de provision pour les indemnités de départ en retraite.
La Rédaction
Publication : 19/02/2019