Plus d’un milliard de personnes diabétiques au sein de la population mondiale en 2050
Selon une récente étude (en Anglais), publié dans la revue The Lancet relève que le diabète devrait toucher 1,3 milliard de personnes en 2050, contre 530 millions aujourd’hui. Les auteurs de l’étude alertent sur l’augmentation rapide des cas de diabète de type 2, largement liée à l’obésité. Une maladie dont le nombre de personnes atteintes de diabète est passé de 108 millions en 1980 à 422 millions en 2014. La prévalence du diabète a augmenté plus rapidement dans les pays à revenu faible ou intermédiaire que dans les pays à revenu élevé. Une maladie dont les conséquences peuvent être à l’origine de nombreux handicap comme une cause importance de cécité, rénale, d’infarctus du myocarde, d’accidents vasculaires cérébraux et d’amputation des membres inférieurs. Entre 2000 et 2019, les taux de mortalité due au diabète selon l’âge ont augmenté de 3 %.
Lancement de la première réunion du Conseil « Access to COVID-19 Tools Accelerator »
Dans le cadre de la perceptive d’un traitement de type vaccin ou d’un médicament. L’Union Européenne représenté par sa présidente, des représentant d’Afrique du sud et du Rwanda, de la Première ministre norvégienne, de ministres en charge de la santé ou des affaires étrangères des autres pays membres du Conseil et du directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). La France présente était elle représenté par Clément BEAUNE, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des affaires étrangères chargé des affaires européennes. Une première réunion lancée à l’initiative « Access to COVID-19 Tools Accelerator ».
Un rapport mondial donne les cinq étapes pour réduire le nombre de maladies infectieuses chez les enfants
Le nouveau rapport que vient de publié par le GHC (Global Hygiene Council), intitulé « Petites étapes pour un grand changement » qui a enquêté sur le nombre alarmant de maladies infectieuses qui peuvent être évitées chez les enfants dans le monde entier et appelle les familles, les communautés et les professions de santé. Des malades aux conséquences parfois invalidantes...et qui propose de mettre en place un plan en 5 étapes simples afin d'améliorer au quotidien les pratiques d'hygiène et d'éviter que des enfants ne meurent d'infections qui peuvent être évitées.
Médecin sans Frontières : Quel impact l'épidémie d'Ebola a-t-elle eu sur la santé mentale des populations ?
Plus de 4 800 Libériens sont morts d'Ebola en 2014 et 2015. De nombreuses personnes ont perdu des proches, parfois toute leur famille. Beaucoup de survivants souffrent d'un profond sentiment de culpabilité : certains ont été les premiers de leur famille à attraper le virus, et l'ont transmis aux autres. D'autres sont les seuls à avoir survécu - deux ans après, ils ne cessent de se demander pourquoi ils ont encore en vie tandis que les autres sont morts. Un constat que dresse Médecin sans frontière.
Des bonnes intentions oubliées ? Un personne du contient Européen sur 3 toujours exposé à l'amiante
Ils seraient 225 millions, soit un tiers des 900 millions d'habitants de la zone européenne de l'OMS, a vivre dans l'un 16 pays sur 53 n'interdisent toujours pas l'utilisation de toutes les formes d'amiante, auquel ces personnes peuvent être exposées dans leur milieu de travail et dans l'environnement, selon un nouveau rapport de l'Organisation mondiale de la santé. Il s'agit pour la plupart d'anciennes républiques soviétiques, comme l'Ukraine et le Kazakhstan. Les autres disposent de réglementations plus ou moins exigeantes. Une situation dont l'OMS met en garde et appel les pays à remplir les engagements pris en 2010 a déclaré Zsuzsanna JAKAB, directrice régionale de l'OMS pour l'Europe dans un communiqué, lors de la clôture de la réunion de haut niveau sur l'environnement et la santé à Haïfa (Israël).
Des promesses rapidement oubliées ?
Un bilan bien pessimiste pour l'avenir, ou les promesses de 2010 dans le cadre de la cinquième conférence ministérielle sur la santé et l'environnement organisée à Parme (Italie), semblée avoir disparu ou a défaut mis de côté. Un bilan que détaille le dernier, rapport publié le 30 avril 2015 (en anglais) par la branche Europe de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Certes ce rapport montre une évolution du comportement, pour 37 des 53 États membres de la Région aient interdit l'utilisation de toutes les formes d'amiante, les 16 pays restants1), pour la plupart étant d'anciennes républiques soviétiques, comme l'Ukraine et le Kazakhstan, l'utilisent toujours, surtout pour les matériaux de construction, et certains continuent à en produire et à en exporter. Un produit qui comme le démontre les nombreux procès en France, même lorsque l'on a cessé d'utiliser l'amiante, il reste présent dans l'environnement pendant plusieurs décennies.
Même parmi les pays ayant interdit l'amiante, la situation est loin d'être idéale: seuls 62 % de ceux l'ayant interdit disposent de plans pour mettre fin aux maladies liées à ce matériau, objectif principal de l'OMS pour 2015. Et 32 % ont mis en place des mesures pour empêcher l'exposition du public lors du désamiantage des bâtiments, du transport et de la gestion des déchets.
Un risque lors de conséquence et encore trop ignoré...
Une exposition dont l'OMS rappel qu'il est générateur de nombreux cancer des poumons, des ovaires et du larynx, un mésothéliome et l'asbestose. « Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre près de 15 000 vies chaque année en Europe, surtout des travailleurs, en raison des maladies causées par une exposition à l'amiante. Chaque décès de ce type est évitable », indique le Dr. Zsuzsanna JAKAB, directrice régionale de l'OMS pour l'Europe.
« Nous exhortons tous les pays à remplir les engagements pris en 2010, et à élaborer pour la fin de l'année des politiques qui permettront d'éliminer les maladies liées à l'amiante en Europe. Il reste très peu de temps pour cela », précise la directrice.
Aucun des pays continuant à autoriser l'amiante ne dispose de tableaux des maladies professionnelles: dès lors, le mésothéliome ne peut y être reconnu comme tel. Pire, aucun d'entre eux ne distingue cette maladie des autres cancers dans ses registres cancers. Mais même parmi les pays interdisant l'amiante, 23 % ne reconnaissant pas officiellement le mésothéliome comme une maladie professionnelle. Un fardeau réel pour les États: parmi les 15 plus pays les plus peuplés de l'Union européenne, l'OMS estime qu'il coûte à lui seul plus de plus 1,68 Mds€ par an.
Début mai, le Comité d'étude des produits chimiques de la Convention de Rotterdam envisagera de répertorier le chrysotile, ou amiante blanche (la forme la plus courante de l'amiante), parmi les substances pour lesquelles les pays importateurs devront donner leur consentement à l'exportateur pour que la transaction puisse se produire.
Stéphane LAGOUTIERE
1) Liste des 16 Pays : l'Albanie, Andorre, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Bélarus, la Bosnie-Herzégovine, la Fédération de Russie, la Géorgie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, Monaco, l'Ouzbékistan, la République de Moldova, le Tadjikistan, le Turkménistan et l'Ukraine.
L’OMS préconise l’intensification de la vaccination contre la rougeole avec plus de 22 000 cas signalés en Europe en 2014-2015
Le Bureau régional de l’OMS pour l’Europe vient de lancé un appel a tous les les responsables politiques, les agents de santé et les parents à intensifier sans attendre la vaccination contre la rougeole chez tous les groupes d’âge à risque. Ainsi pourra-t-on mettre fin aux flambées épidémiques sévissant dans les pays de la Région européenne de l’OMS et empêcher la survenue de flambées similaires à l’avenir. Une maladie dont les conséquences les plus graves peuvent provoquer des handicaps physiques ou neurologiques.
Parmi cette alerte sept pays de la Région ont signalé 22 657 cas de rougeole en 2014 et jusqu’à maintenant en 2015. L’objectif de l’élimination de la maladie d’ici la fin 2015 est donc mis en péril. Même si les cas de rougeole ont diminué de 50 % de 2013 à 2014, on observe encore d’importantes flambées épidémiques.
« Sachant que le nombre de cas de rougeole dans la Région européenne a baissé de 96 % au cours de ces deux dernières décennies, et que nous sommes tout près de l’élimination de la maladie, ces chiffres ne peuvent que nous surprendre. Nous devons sans plus tarder mener une action collective afin de combler l’insuffisance immunitaire », a souligné le Dr. Zsuzsanna Jakab, directrice régionale de l’OMS pour l’Europe. « En effet, il est inacceptable que la rougeole continue à faire des victimes et à coûter de l’argent et du temps après les efforts déployés ces 50 dernières années afin de rendre disponibles des vaccins sûrs et efficaces. »
Les flambées épidémiques continuent de sévir en Europe de par la présence de poches de populations sensibles non vaccinées ou sous-vaccinées, notamment en raison du nombre croissant de parents qui refusent de faire vacciner leurs enfants ou voient une entrave à l’accès à la vaccination. Les voyages peuvent accroître le risque d’exposition au virus de la rougeole ainsi que sa propagation chez les populations sensibles qui ne sont pas vaccinées.
« La priorité est désormais de lutter contre les flambées épidémiques dans tous les pays touchés moyennant des activités de vaccination qui ciblent les personnes à risque », conclut le Dr. Nedret EMIROGLU, directrice adjointe de la Division des maladies transmissibles, de la sécurité sanitaire et de l’environnement au Bureau régional de l’OMS pour l’Europe. « En même temps, tous les pays, sans exception, doivent maintenir un niveau très élevé de couverture vaccinale régulière contre la rougeole, afin de prévenir la survenue d’autres flambées épidémiques dans notre Région et d’éliminer la rougeole une fois pour toutes. »
Parmi les mesures nécessaires à la lutte contre les flambées épidémiques actuelles, l’OMS rappel qu’il convient notamment d’améliorer la surveillance afin de dépister tous les cas suspects et de procéder à leur enquête, de
détecter rapidement les cas et déterminer les chaînes de transmission ou encore de rendre disponibles des informations de qualité fondées sur des bases factuelles quant aux avantages et aux risques associés à la vaccination contre la rougeole.
Pour soutenir les pays européens dans ces efforts, le Bureau régional de l’OMS pour l’Europe a lancé un nouveau Plan d’action européen pour les vaccins, une interprétation régionale du Plan d’action mondial pour les vaccins. Les États membres ont approuvé le plan d’action européen en septembre 2014 lors de la session du Comité régional de l’OMS pour l’Europe. Beaucoup plus d’informations sur la rougeole et la rubéole en Europe sont disponibles sur le site Web du Bureau régional , notamment des rapports de données épidémiologiques , un programme de mesures accélérées en vue d’éliminer la rougeole et la rubéole et un cadre pour la vérification du processus d’élimination.
Les complications graves de la rougeole
La rougeole peut entraîner des complications graves nécessitant une hospitalisation. Les complications sévères sont plus fréquentes chez les enfants de moins de un an et les adultes de plus de vingt ans. La rougeole peut ainsi entraîner : une otite aiguë (complication très fréquente chez le nourrisson), une laryngite ; une broncho-pneumonie parfois avec des difficultés respiratoires sévères nécessitant une hospitalisation ; une complication neurologique comme l'encéphalite dans un cas sur mille.
Elle se manifeste par une fièvre élevée, des maux de tête, des troubles de la conscience et peut entraîner le décès ou des séquelles graves irréversibles dans 30% des cas (troubles mentaux, paralysie, épilepsie) ; une conjonctivite qui peut évoluer vers une atteinte de l'œil (kératite) et la perte de la vue ; des douleurs abdominales avec diarrhées ; un purpura thrombopénique, une myocardite, une atteinte du foie ou des reins sont aussi possibles.
La rougeole comporte également un risque plus élevé de complications graves chez : les femmes enceintes avec risque d'anomalies du fœtus, de mort in utero du fœtus et de rougeole congénitale selon la date de survenue de la rougeole ; les personnes immunodéprimées, c'est-à-dire des personnes ayant des défenses immunitaires affaiblies ; les nourrissons de moins d'un an qui ne peuvent pas être vacciné.
La rougeole est de retour en France !
Alors que la rougeole a quasiment disparu dans de nombreux pays (Amérique en particulier), la France est depuis 2008 confrontée à une épidémie de rougeole. Même si le nombre de cas a diminué en 2013, la transmission continue. Alors qu'une quarantaine de cas seulement étaient déclarés en 2006 et 2007, une épidémie de rougeole a été observée en France à partir de 2008, avec 600 cas cette année-là. Cette épidémie s'est accentuée ensuite avec près de 15 000 cas déclarés pour la seule année 2011. En 2012, le nombre de cas a diminué avec encore 859 cas déclarés mais le virus continue à circuler en 2013 en particulier dans le Sud de la France. Au total, entre janvier 2008 et fin 2012, plus de 23000 cas ont été déclarés en France. Pour se tenir informé de l'évolution de l'épidémie en France : www.invs.sante.fr
La Rédaction
L’amélioration du dépistage et des traitements réduirait le taux de mortalité par cancer, estime l'OCDE
Selon un nouveau rapport de l'OCDE préparé en coopération avec la Commission européenne et fondé sur des travaux antérieurs de l'Organisation mondiale de la santé, un dépistage plus précoce et un traitement plus efficace du cancer pourraient réduire d'un tiers environ le taux de mortalité lié à cette maladie, ce qui permettrait de sauver la vie de près d'un million de personnes dans les pays développés chaque année.
Le rapport Cancer (Anglais) montre que les taux de mortalité ont légèrement diminué ces 20 dernières années dans la plupart des pays de l'OCDE, à l'exception de la Grèce, du Portugal et de l'Estonie. Néanmoins, 7.6 millions de personnes meurent encore chaque année du cancer à travers le monde, et ce chiffre pourrait atteindre plus de 13 millions en 2030.
Ainsi dans les pays de l'OCDE, 2.4 millions de personnes meurent chaque année du cancer. Le rapport indique que l'amélioration des normes en matière de soins, la réduction des délais d'attente et l'allocation plus efficace des ressources pourraient sauver de nombreuses vies.
Les chances de survie après le diagnostic d'un cancer varient considérablement d'un pays à l'autre. Dans les pays d'Europe centrale et de l'Est, les résultats obtenus sont toujours inférieurs à ceux qu'enregistrent des pays comme l'Islande, la Corée et le Japon, où les taux de survie sont plus élevés. Pour lutter contre le cancer, le rapport recommande aux pays d'adopter différentes mesures suivantes.
Parmi celles-ci allouer des ressources adaptées à la prise en charge du cancer – Les dépenses par habitant consacrées à la prise en charge du cancer sont comprises entre 32 USD par an en Turquie et plus de 400 USD par an aux États-Unis. Par rapport au total des dépenses de santé, la proportion de dépenses allouées au cancer s'établit entre 3 et 7 %.
Les ressources doivent être mieux utilisées : les soins onéreux ne sont pas nécessairement les plus efficaces. Les pays doivent prendre les mesures adaptées pour mieux utiliser les ressources en personnel et équipements, afin de diagnostiquer et traiter le cancer de manière efficace et équitable.
Garantir un accès rapide à des soins de qualité – Un diagnostic et un traitement précoces sont primordiaux. Les patients doivent pouvoir accéder rapidement à des soins de qualité, avec des délais d'attente réduits au minimum pour la consultation de spécialistes.
Améliorer en permanence les services en renforçant la gouvernance de la prise en charge du cancer – La gouvernance doit s'appuyer sur un plan national efficace de lutte contre le cancer. Ce type de plan contribue à focaliser l'attention des pouvoirs publics et de l'opinion sur les performances des systèmes de prise en charge du cancer et sur leurs résultats, à attirer des ressources supplémentaires et à orienter le débat vers les sujets difficiles comme l'allocation des ressources.
Suivre et comparer les performances au moyen de données de meilleure qualité – Les pays doivent élaborer des systèmes d'information fiables pour suivre les résultats, les coûts et la qualité de la prise en charge du cancer. La diffusion des données auprès du public, l'analyse comparative et les incitations financières ou organisationnelles à l'amélioration de la qualité peuvent aussi contribuer à homogénéiser les soins et à garantir une amélioration permanente de leur qualité et de leurs résultats.
La Rédaction